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01/10/2017

Le film vu hier

 

Le film commençait bien, cette fraîcheur dont je parlais pour les livres que j'ai lus de Pullmann, et puis ça a tourné en choses grinçantes jusqu'à basculer dans un film franchement d'horreur. Les enfants chez Pullman, même dans une histoire horrible d'adultes  monstrueux pour certains et donc très mortifères, maintiennent  la fraîcheur de leur paradis intérieur (pour les livres que je connais de lui en tout cas). Et cela produit un double miracle chez le lecteur adulte, qui bascule du côté de cette fraîcheur et affronte "les monstres moraux" (ou monstres, moralement parlant)  avec ces enfants presque dans le ravissement grâce à eux.  Concernant le film, c'est brutal, d'autant plus qu'on ne s'y attend pas, on est constamment pris par surprise.  Je cousais (à la main) tout en  regardant de temps à autre l'écran, cette activité constituait un bon ancrage pour supporter la mauvaise surprise, mais j'entendais tout des bruitages grinçants qui se voulaient angoissants. Quel est le message de ce film, intitulé Saint Ange ? J'avoue que ça m'a échappé. Est-il de ne pas violer les tabous, sinon gare ? De rester à sa place sinon la mort ?

 

Résumons : une  jolie femme de ménage se met en tête de découvrir ce qu'il y a au-delà du miroir d'une maison hantée par la présence d'enfants maléfiques. Le concept déjà d'enfants maléfiques ne m'a pas plu. Et le plus  logiquement du monde, je n'ai donc pas aimé ce film. Lou Doillon y jouait. Je lui ai trouvé l'esthétique africaine (juste selon moi), l'autre actrice avait, elle, l'esthétique française à la Sophie Marceau. Les deux actrices ne méritaient pas de jouer dans un film aussi négatif. Pourquoi ont-elles accepté de jouer dans un tel scénario ? Mystère et boule de gomme.

Encore une fois : merde à ce concept et pas dans le sens où je lui souhaiterais bonne chance. Patrick quant à lui est en colère si l'on peut dire contre ce film. Nous n'avons pas aimé ce film, na.

01:26 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2017

Impressionnant !

 

Je  n'avais jamais lu encore de pensées exprimées dans la foi des orthodoxes.... j'ai l'occasion ce jour avec le Blog ou site Jubilate, en y lisant ceci :

 

Macaire le Grand

 

Le fer mis dans le feu devient feu, et rien ne peut le toucher ni l’approcher sans être détruit et consumé; seul le feu peut voisiner avec le feu, seuls des charbons ardents peuvent être en contact avec des braises sans en subir de dommages. C’est ainsi que toute âme purifiée par le feu de l’Esprit, devenue feu et Esprit, peut entrer en contact avec le corps immaculé du Christ. Mais l’âme non initiée à cet Esprit ne saurait s’approcher jusque-là, ni fixer cet éclair divin et vivre en cette éblouissante lumière. 

Macaire le Grand, dans: Placide Deseille, La spiritualité orthodoxe et la Philocalie (coll. Spiritualités Vivantes/Albin Michel, 2003)

 

Comment : la petite lumière rouge de l'église qui représente ou symbolise la présence du Christ est plus abordable. On peut prier devant elle en toute tranquillité ou si l'on n'est pas inspiré, rester dans son voisinage sans crainte de s'occasionner des brûlures. J'aime visiter les églises parce qu'elles recèlent des bonnes vibrations de calme.

28/09/2017

Un petit tour du côté de là où l'on grandit assurément pour repartir sur de bonnes bases

 

Un adulte devrait  se replonger de temps à autre vers l'enfant qu'il était, à la découverte de la nature, et aussi vers l'adolescent qu'il était, lorsqu'il espérait un monde meilleur ; ceci entre autre pour se rafraîchir l'esprit... c'est pourquoi je retournerais volontiers dans l'univers d'un roman de Pullmann, celui qui vient de sortir, dont voici un aperçu avec ma traduction dessous :

 

Eleven-year-old Malcolm Polstead and his dæmon, Asta, live with his parents at the Trout Inn near Oxford. Across the River Thames (which Malcolm navigates often using his beloved canoe, a boat by the name of La Belle Sauvage) is the Godstow Priory where the nuns live. Malcolm learns they have a guest with them, a baby by the name of Lyra Belacqua . . .

 

Malcom Polstead, âgé de 11 ans (et son dæmon Asta) vit avec ses parents à Trout Inn près d'Oxford. Sur l'autre rive de la Tamise (sur laquelle Malcolm navigue souvent, utilisant son cher canot, bateau nommé La Belle Sauvage), se trouve le prieuré Godstow où vivent des religieuses. Malcolm apprend qu'elles ont un invité parmi elle, un bébé du nom de Lyra Belacqua....

 

Mon commentaire : Je connais le personnage Lyra : une enfant combative et débrouillarde, orpheline d'apparence, mais qui en fait est dotée si l'on peut dire de parents terrifiants, dont la mère, scientifique radicale employant des cobayes sans vergogne, est le plus à redouter des deux quoique le père, scientifique  également,  la rejoigne dans son radicalisme meurtrier à un moment donné.... ils s'en sont pris tous les deux, l'un après l'autre,  à la vie de son meilleur ami, garçon de cuisine, qu'elle chérissait comme un complice de son paradis d'enfant....en effet ils voulaient le sacrifier pour une expérience qu'ils jugeaient  utile pour le progrès de la science. À leurs yeux un garçon de cuisine n'était rien... mais on l'a compris, aux yeux de leur fille, c'était un trésor puisqu'il était son ami.

 

Donc  Philippe Pullmann nous ramène aux origines de Lyra en remontant le temps jusqu'à son berceau.... J'avais aimé lire deux romans de lui, rafraîchissants car tout est vu de l'œil d'enfants  qui s'aiment et qui ressentent certains adultes comme des monstres à combattre.

 

Ici