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21/10/2017

Costaud de chez costaud

 

j'emploie ce mot "costaud", qui j'espère ne sera pas ressenti comme trivial,  pour commenter brièvement une pensée spirituelle, il exprime bien mon admiration, lisant sur le blog Jubilate, entre autres merveilles, ceci :

 

"Thomas Merton

 

Comme Dieu est proche de nous, lorsque, reconnaissant et acceptant notre abjection, nous jetons en Lui tous nos soucis! Contre toute attente humaine, Il nous soutient lorsque nous en avons besoin et nous aide à faire ce qui semblait impossible. Nous apprenons alors à connaître Sa présence, non telle qu’on la trouve dans des considérations abstraites, déguisées sous nos propres oripeaux, mais telle qu’on la trouve dans le vide d’une espérance qui peut toucher au désespoir. Car on atteint l’espérance parfaite au bord du désespoir lorsque, au lieu de tomber dans l’abîme, on se retrouve marchant dans les airs. L’espérance est perpétuellement sur le point de se changer en désespoir, mais au moment de la crise suprême la force de Dieu est tout à coup rendue parfaite par notre infirmité. Ainsi apprenons-nous à attendre Sa miséricorde d’autant plus calmement qu’il y a plus de danger, à Le chercher paisiblement dans les périls, certains qu’Il ne peut nous manquer, même si nous sommes réprimandés par les justes et rejetés par ceux qui prétendent posséder manifestement Son amour.

Thomas Merton, Nul n’est une île (Seuil, 1956)"

 

 

 

 Comment :

 

je ne pense pas avoir déjà pensé posséder l'amour de Dieu pour ma part, un amour ne se possédant pas en fait. Mais on peut ressentir une présence indéfectible jusque dans la pire des mouises, comme de se retrouver cloué sur une croix.  Comme si Dieu lui-même était passé par là pour signifier quelque chose qui nous échappe encore et encore pour beaucoup je pense, qui m'échappe encore. Ne pas savoir mais sentir, et ce sentiment ressemble fort à de la confiance qui re émerge une fois seul(e) avec nous-même et cette présence, malgré l'incompréhension.  

09:41 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

20/10/2017

La voix d'une belle Afrique

 

L'Afrique non plus n'a pas encore trouvé l'unité, la paix. Je n'apprends rien à personne en disant qu'elle subit pas mal de guerres. Mais quand on entend ces percussions je dis que c'est l'Afrique en paix déjà unie dans une autre dimension.

 

Les percussions :

 

19/10/2017

Le rayon ♣♣♣ Le porc en question ♣♣♣ l'humeur

 

Nous sommes tous des voyageurs dans la sauvagerie de ce monde, et le mieux que nous puissions  trouver dans nos voyages est un ami honnête.

 

Robert Louis Stevenson

 

 

We are all travellrs in wildernes of this world, and the best we can find in our travels is an honest friend.

 

Comment : Stevenson, non plus René Char n'insultent Dieu dans les pensées citées ici ( pour René Char, lire le poème mis en ligne sur ce blog hier ), par rapport aux malheurs qui frappent les êtres. Ils mettent en cause le monde. Et je me souviens de ce propos du Christ parlant de ce monde-ci : "Je ne suis pas de ce monde."

 

Lui non plus bien entendu n'a pas insulté Dieu quand il a eu le sentiment d'être abandonné. Il demande pourquoi à un moment donné, juste avant d'expirer, mais n'insulte pas,  le Christ n'a donc pas   connu le sentiment de haine. Les croyants disent d'ailleurs qu'il est Amour. Mais lui aussi, à l'instar de René Char et Stevenson met en cause le monde dans les malheurs qui surviennent ; ce monde-ci où nous sommes,  considérant que nous sommes les seuls vivants d'un seul monde pour la plupart.

 

♣♣♣

 

Bel examen de conscience sur le blog du Castor rapport à la sauvagerie du monde précisément ici lorsqu'il s'agit de violences faites aux femmes. Mais le courageux professeur ne remet toujours pas en cause la violence faite aux animaux porcs, ce faisant. Je me demande si ce n'est pas l'excès de consommation de barbaque qui fait que les animaux se vengent et transforment les hommes en sales bonhommes et parfois tristes dames. Les cochonnes, parlant toujours des animaux, ont été oubliées et tant mieux pour elles.

 

♣♣♣

 

Every failed summit does more harm than good, as it brings on a mood  of resignation.

 

C'est une phrase lue dans Linguee .

 

Chaque sommet raté est plus dommageable qu'utile parce qu'il mène à un climat de résignation.

 

Exercices pour changer d'humeur, j'en ai besoin, m'étant couchée et levée du pied gauche. Selon ma nature en ces cas-là le temps de me retourner, je tente une prière et ensuite j'ai désormais  pris l'habitude d'intervenir par le qi gong étant donné qu'il me réussit.

La prière, courte toujours chez moi, me permet de me rendre compte de ma misère  à cet instant et de ne pas m'y résigner. Ce n'est pas possible pour moi d'entrer "en haine" car c'est comme si j'acceptais la mort de mon âme. La prière. Puis ceci, ce jour avec ce professeur-dame

 

https://www.youtube.com/watch?v=R1tpHKvjewI&t=17s

 

 

09:59 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)