07/10/2017
♫ Ce matin
Petit récapitulatif ; j'ai fait un rêve fructueux cette nuit qui a débouché je l'espère sur la résolution d'un problème mineur de santé qu'a contracté mon compagnon. Parce qu'il était à côté de la plaque par rapport à un problème de logement, d'aucuns voulaient sa peau.... et je me suis réveillée en pensant au bicarbonate de soude, à la pincée que je mets dans l'eau de lavage de légumes non bio, pour les nettoyer des pesticides. Cette pincée de bicarbonate, les légumes n'étant probablement pas suffisamment rincés ensuite est peut-être à l'origine du problème. La nuit porte conseil. Les rêves font d'étranges détours pour nous dire les choses.
Autre considération :
À la place du dessin matinal j'ai fait ce jour du repassage. Une habitude remplaçant l'autre. Et à propos d'habitude, j'ai apprécié le texte dont le thème est l'habitude que j'ai mis en ligne il y a deux jours, de Duval, lu sur Jubilate. Car l'auteur parle des habitudes sous un autre angle, celles qui font du bien. Et c'est vrai qu'en général on a "l'habitude" de ne parler que de celles qui sont nuisibles, qui mécanisent. Sinon bouleverser ses habitudes peut aussi aider à faire avancer les choses parfois, le voyage sert à cela, à quitter la zone de confort qui peut endormir, si les habitudes avaient épuisé leur potentiel. Pour le repassage il s'agit d'une habitude anticipée, décalée dans ses horaires, mais une habitude (heureusement). En fait les mauvaises habitudes sont des manies contractées pour pallier une angoisse et qui ne font que la traduire. L'habitude dont parle Duval fait entrer dans la méditation, elle est une porte.
Tout autre chose.
Hier j'ai vu Marlon Jackson à la télé et l'écoutant parler, je me suis souvenu avoir regardé un film sur la famille Jakson, où l'on montrait un père parfois maltraitant mais qui aimait ses fils, et une mère spirituelle, qui les réconfortait sans cesse, notamment Michael. Concernant Marlon le souvenir qu'elle m'avait laissé s'est précisé, car celui-ci, "pressé" par les questions un peu brutales de Yann Barthès aurait pu quelque fois prendre la mouche. Questions qui pouvaient se traduire par "c'est Michael qu'on aime, vous c'est secondaire, voire utilitaire." Mais à chaque tentative de déstabilisation de Yann Barthès, Marlon Jackson redisait l'amour qu'il portait à son frère sans se troubler le moins du monde. Cette force tenait d'une spiritualité que je pense il devait à sa mère. Elle lui a transmis sa foi et du même coup sa force. Et il a parlé des autres ce Marlon, de ceux qui sont dans la galère, et cette dernière, pour lui, est inadmissible. Un bon moment de télé devant laquelle je ne me suis pas endormie.
Autre bon moment de télé : le film sur Arte d'hier soir. On y voit une sorte de Christ laïc à son travail (de commercial). Ses supérieurs hiérarchiques lui en demandent toujours plus ; épuisé parce qu'il travaillait la nuit et le jour, son organisme demandant plus de sommeil, il finit par faire un malaise en voiture et avoir un accident mortel. L'autre blessé dans cet accident, en réchappe de justesse. Ce sauvé in extrémis va faire une expérience très forte, mystique. Il est en effet habité par l'esprit du mort, a des bribes de mémoire qui lui reviennent mais concernant la vie du mort, pas la sienne. Il sait de ce fait où se trouve l'appartement de la femme du défunt et a besoin de les aider, parallèlement comme déjà dit, il ne sait plus rien de ses propres souvenirs. Le mort n'est juste pas mort, mais vit dans une autre dimension, d'où il communique avec lui afin qu'il aide sa famille à se sortir de l'impasse financière où elle va se retrouver si le rescapé ne fait pas reconnaître le harcèlement au travail que lui, "le mort", a subi, lequel a abouti à cet accident mortel de voiture. Le rescapé n'a jamais peur de ce fantôme, il sent toute la bienveillance de cet esprit envers lui même, l'amnésique de sa propre vie, et évidemment envers sa veuve et sa fille. Ce "mort" en fait rayonne de bienveillance envers les siens. Quand l'enquête sera presque terminée qui va déboucher sur les dommages et intérêts que sa femme pourra toucher, cet esprit ou ce fantôme, désinvestit le rescapé en toute bienveillance et le laisse revenir à lui ; de cette autre dimension il irradie une présence bénéfique, en fait, lumineuse. Il ne manque plus à la fillette, il est là mais autrement. Le rescapé, quelque peu ado écervelé auparavant, avant cette expérience mystique, a pris beaucoup en maturité, sachant quel métier il veut exercer : avocat en droit du travail.
Très costaud à mon sens ce télé film !
21:23 Publié dans Critique, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
06/10/2017
Au Royaume-Uni la question de l'armement de plus d'agents de police se pose ♣♣♣ La prière de saint Bruno ♣♣♣ Bradbury ♣♣♣ Une écriture foisonnante de belles émotions
Dans les huit minutes suivant le début de la violence meurtrière de trois terroristes à London Bridge en Juin, la police armée les a abattus. Mais pas avant que les criminels n'aient tué huit personnes et blessé beaucoup d'autres. Les agents de police étaient préparés à ce scénario, mais pas armés ils ont été incapables de les arrêter. En mars, Keith Palmer, agent de police non armée, a été tuée en essayant de mettre fin à l'attaque de Khalid Masood à Westminster. Ces récents incidents terroristes cherchant à faire le plus de victimes possible ont suscité un débat en Grande Bretagne, à savoir si plus de policiers ne devraient pas porter une arme.
Within eight minutes of three terrorists beginning their murderous rampage at London Bridge in June, armed police had shot them dead. But not before the criminals had killed eight people and injured many more. Officers were already at the scene but, unarmed, they had been unable to stop them. In March Keith Palmer, an unarmed police constable, was killed trying to stop Khalid Masood's attack at Westminster. These recent 'marauding" terrorist incidents have provoked debate in Britain about whether more of its police should carry guns.
Extrait de Vocable (avant-dernier numéro)
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Lu dans Jubilate, la prière de saint Bruno :
Bruno le Chartreux (Saint Bruno)
Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens Te demander la paix, la sagesse et la force. Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux tout remplis d’amour, être patient, compréhensif, doux et sage, voir au-delà des apparences, Tes enfants comme Tu les vois Toi-même, et ainsi, ne voir que le bien en chacun. Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue de toute malveillance, que seules les pensées qui bénissent demeurent dans mon esprit, que je sois si bienveillant et si joyeux, que tous ceux qui m’approchent sentent Ta présence, revêts-moi de Ta beauté, Seigneur, et qu’au long de ce jour, je Te révèle.
Saint Bruno, Prière du matin (site-catholique.fr)
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Aucun son, une fois émis, n'est vraiment perdu à jamais. Dans les nuages électriques, tous y sont retenus de façon sûre, et avec un contact, si nous les trouvons, nous pouvons capter à nouveau ces échos de tristesse, les guerres oubliées, les longs étés, et les doux automnes.
No sound, once made, is ever truly lost. In electric clouds, all are safely trapped, and with a touch, if we find them, we can recapture those echoes of sad, forgotten wars, long summers, and sweet autumns.
~ Ray Bradbury
Bradbury s'identifia à Jules Verne, disant " Il croit que l'être humain est dans une étrange situation dans un monde très étrange et il pense que nous pouvons triompher en nous conduisant de façon morale." [...]
... il rencontra Robert Heinlein, ensuite à l'âge de trente et un ans. Bradburry se souvint, "Il était très connu et écrivait de la science fiction humaniste, qui m'influença pour oser être du côté de l'humain plutôt que du côté de la mécanique.
Bradbury identified with Verne, saying, "He believes the human being is in a strange situation in a very strange world, and he believes that we can triumph by behaving morally". [19] Bradbury admitted that he stopped reading genre books in his 20s and embraced a broad field of literature that included Alexander Pope and poet John Donne.[20] Bradbury had just graduated from high school when he met Robert Heinlein, then 31 years old. Bradbury recalled, "He was well known, and he wrote humanistic science fiction, which influenced me to dare to be human instead of mechanical."
Wikipédia
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Extrait :
"Au total, ce livre bien écrit et chaleureux est un témoignage touchant sur la vie d’un enfant de la Haute-Guinée dans les années 40, qui mêle respect des traditions et des croyances, travail et surtout une incroyable solidarité entre les êtres.
« (…) Nous prenons tous un jour ce chemin qui n’est pas plus effrayant que l’autre… L’autre ?... L’autre, oui : le chemin de la vie, celui que nous abordons en naissant, et qui n’est jamais que le chemin momentané de notre exil… (page 170)."
Lu sur le blog Le bien écrire
09:32 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2017
Sourires et moues
Éminem fait la moue...c'est un fait, la vie ne sourit pas toujours. Je suis allée écouter son rap tout à l'heure, que je vais mettre en ligne. Où l'on voit une certaine difficulté d'être heureuse de la belle jeunesse. Les aînés ne les font pas sourire on dirait.
♣♣♣
La belle jeunesse faisant la tête, gymnastique faciale avec je l'espère un brin de spiritualité.
Yes ! un blog de plus que je vais lire souvent, il s'appelle Regards sur une vis sans fin :
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/
08:52 Publié dans Dessin, Musique, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)