Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/01/2008

Zumthor

Organisé en trois sections et une table ronde, le livre s’articule explicitement autour des écrits de Zumthor, théoriques et fictionnels/poétiques : « Sous le signe des Contrebandiers », « Sous le signe de La lettre et la voix », « Sous le signe de Ecriture et nomadisme », « Sous le signe de l’Inachèvement ».Le titre général rend bien compte de la richesse et de la dynamique particulières de cette œuvre mobile qui ne s’est pas cantonnée à un domaine de recherche défini académiquement et a su réfléchir les apports théoriques du XXe siècle en particulier en sciences humaines. Cette position à la fois de curiosité intellectuelle insatiable que l’on peut reconnaître à P.Z et de prise de parti forte ne s’est pas affirmée sans polémique comme le rappelle M.Jeay, ni rejet de la part de l’institution universitaire, mais elle a permis un véritable renouvellement de la réception des textes médiévaux, renouvellement qui en a rehaussé la séduction et l’intérêt. Le colloque reflète cette fécondité qui se poursuit dans les (re)mises en question de certaines conclusions du poéticien médiéviste, faisant de son œuvre un début et un ferment et non une série de réponses et de nouveaux dogmes. Plusieurs auteurs rappellent combien Z s’est élevé contre le positivisme scientiste issu du XIXe siècle, dont il voyait la trace dans une certaine approche philologique, et la contribution de George Benrekassa, spécialiste du XVIIIe et de la pensée des Lumières sur ce que la Mesure du monde lui a apporté comme réflexion théorique et éclairage indirect sur ses propres objets d’étude, prouve que c’est dans le questionnement qu’elle engage que la pensée de Z trouve sa plus grande valeur.

Le lien

Berthelot

Max le mime-serpent

Maxime est un jeune mime au talent exceptionnel. Ancien forain, il a développé un véritable don pour le contortionnisme. Au point d’être remarqué en cette année 1979 par les dirigeants de l’Hadès Palace, le lieu le plus fameux pour les artistes à cette époque, l’endroit où le public et les stars se pressent pour voir les spectacles les plus fous. Mais en entrant à l’Hadès, Max découvre vite que l’envers du décor n’est pas très reluisant. Les artistes les moins performants sont envoyés au 2ème cercle pour des entraînements spécifiques et il se dit que certains n’en reviennent pas...

Le lien

05/01/2008

Le noir immaculé

A la galerie Sapone, de grande réputation, une exposition majeure se tiendra jusqu’au 31 janvier 2008, celle Alberte Garibbo, bien connue des amateurs d’art d’ici et de partout, exposition qui marque sans doute un pas de plus dans une recherche rare, toujours pleine de surprises.

« Sur des marges de silence, le temps s’immobilise. Les lisières de l’inconnu s’ouvrent sur l’abîme de l’infini. Des éclats d’or et de lumière ponctuent le chemin. Les yeux grand ouverts j’entre dans la nuit. Nuit céleste sculptée par des sillons de demi-teintes, suis-je dans le ventre de la terre, ou au-delà d’elle ? Noir couleur, noir lumière, noir de tous les vertiges, noir de tous les mystères, noir encore plus noir. Cette non-couleur est, par la profusion de ses nuances, chaudes, profondes, mates, brillantes, une couleur vibrante et vivante, une polychromie dans la monochromie. Le noir est appel à la lumière, un champ velouté et ondulatoire qui ouvre une autre dimension au-delà des frontières connues. Pliage des nuances, tourbillon des tonalités, palpitation du carré, jeux optiques, modulations rythmiques à l’infini, font de cette non-couleur/couleur, un transport des sens dans l’intemporel ».

Le lien