Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/01/2008

Zumthor

Organisé en trois sections et une table ronde, le livre s’articule explicitement autour des écrits de Zumthor, théoriques et fictionnels/poétiques : « Sous le signe des Contrebandiers », « Sous le signe de La lettre et la voix », « Sous le signe de Ecriture et nomadisme », « Sous le signe de l’Inachèvement ».Le titre général rend bien compte de la richesse et de la dynamique particulières de cette œuvre mobile qui ne s’est pas cantonnée à un domaine de recherche défini académiquement et a su réfléchir les apports théoriques du XXe siècle en particulier en sciences humaines. Cette position à la fois de curiosité intellectuelle insatiable que l’on peut reconnaître à P.Z et de prise de parti forte ne s’est pas affirmée sans polémique comme le rappelle M.Jeay, ni rejet de la part de l’institution universitaire, mais elle a permis un véritable renouvellement de la réception des textes médiévaux, renouvellement qui en a rehaussé la séduction et l’intérêt. Le colloque reflète cette fécondité qui se poursuit dans les (re)mises en question de certaines conclusions du poéticien médiéviste, faisant de son œuvre un début et un ferment et non une série de réponses et de nouveaux dogmes. Plusieurs auteurs rappellent combien Z s’est élevé contre le positivisme scientiste issu du XIXe siècle, dont il voyait la trace dans une certaine approche philologique, et la contribution de George Benrekassa, spécialiste du XVIIIe et de la pensée des Lumières sur ce que la Mesure du monde lui a apporté comme réflexion théorique et éclairage indirect sur ses propres objets d’étude, prouve que c’est dans le questionnement qu’elle engage que la pensée de Z trouve sa plus grande valeur.

Le lien

Les commentaires sont fermés.