20/05/2013
Carambolage du jour
Dans quel conte trouvons-nous ces paroles :
"What big eyes you've got! What a big nose you've got! What big teeth you've got! What big ears you've got!"
c'est un conte français. Vous avez déjà trouvé ? Vous êtes fortiches.
Une autre devinette qui nous indique comment celui qui en est l'auteur (anonyme) perçoit notamment le museau d'un animal, le cheval précisément. La devinette :
My first is twice in underground but it isn't in mouth.
My second is in horse and also in mouth.
My third is in museum but it isn't in mouth.
My fourth is in deep and it's also in ear.
My whole is in the middle of the face.
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10/04/2013
Poème
11:24 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2013
La lettre + une photo prise hier + un poème magnifique
Lettre aux avocats spécialistes en bioéthique - 4 avril 2013 sur le blog
http://on-dirait-pas.hautetfort.com/
Un extrait :
"Nous, historiques de la lutte contre le sida, nous ne trouvons plus notre place. Nous sommes tels les vétérans du Viet-Nam bien vivants, bien portants, mais c’est artificiel : pour ma part c’était grâce aux 42 comprimés avalés par jour, c’est à dire que chaque jour que je les prenais, je signais un CDD journalier avec la vie.
Ils faut savoir que chez les gays, physiquement, à 35 ans, la date limite de consommation est dépassée, séropo depuis 1992 (c’est à dire que j’ai passé pratiquement plus d’années avec le sida, contre lui, étant son meilleur ami et son pire ennemi), je suis stigmatisé au sein de ma communauté et comme je dénonce, avec d’autres, le vautrage collectif dans une fange d’hyper-consommation sexuelle et toxicomaniaque des pédés, je suis étranger de partout. Condamné à rester seul jusqu’à la fin de mes jours et pour citer Paul Valéry « Un homme seul est toujours mal accompagné »
Je me suis laissé mille chance d’y croire, encore et encore.
J’ai accepté tous les protocoles, cobaye.
J’ai été compliant et observant aux prescriptions médicales. On m’a diagnostiqué comme dépressif chronique, mon frère que je n’avais que 2 fois par ans au téléphone, et qui n’était pas même mon représentant légal m’a fait interné sous HDT à l’Hôpital Henry Eyt, 7éme étage, réservé aux grands schizophrènes... 4 jours nu, dans une chambre capitonnée, lit à camisole. Je n’en suis jamais sorti.
Mon addictologue a vu juste, dénoncé 15 années de diagnostic médical erroné : j’ai une rage de vivre hors du commun, je ne suis pas dépressif (Cela arrange tout le monde de s’exonérer de la moindre responsabilité envers moi, mais je sais que je suis le seul coupable de mon naufrage, enfin non pas le seul... Une génération Sida toute entière se suicide dans le silence, nous sommes les victimes d’un génocide sans coupables). Didier LESTRADE a publié un bon papier sur le sujet sur www.slate.fr"
Le poème du jour, extrait :
Ah quand je mourrai
enterrez-moi à Ouessant
avec mes épagneuls
et mes goélands
ah quand je mourrai
mettez-moi en ce jardin de gravier.
http://lasciereveuse.hautetfort.com/
06:48 Publié dans Lecture, Photo, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)