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08/06/2013

Quand ceux qui vont, s'en vont ....

 

 

Quand ceux qui vont, s'en vont aller,
Quand le dernier jour s'est levé,
Dans la lumière blonde,
Quand ceux qui vont, s'en vont aller,
Pour toujours et à tout jamais,
Sous la terre profonde,
Quand la lumière s'est voilée,
Quand ceux que nous avons aimés,
Vont fermer leur paupières,
Si rien ne leur est épargné,
Oh, que du moins soit exaucée,
Leur dernière prière,
Qu'ils dorment, s'endorment,
Tranquilles, tranquilles.

Qu'ils ne meurent pas au fusil,
En expirant déjà la vie,
Qu'à peine, ils allaient vivre,
Qu'ils ne gémissent pas leurs cris,
Seuls, rejetés ou incompris,
Éloignés de leurs frères,
Qu'ils ne meurent pas en troupeau,
Ou bien, poignardés dans le dos,
Ou qu'ils ne s'acheminent,
En un long troupeau de la mort,
Sans ciel, sans arbre et sans décor,
Le feu à la poitrine.

Eux qui n'avaient rien demandé,
Mais qui savaient s'émerveiller,
D'être venus sur terre,
Qu'on leur laisse choisir, au moins,
Le pays, fut-il lointain,
De leur heure dernière,
Qu'ils aillent donc coucher leurs corps,
Dessous les ciels pourpres et or,
Au-delà des frontières,
Ou qu'ils s'endorment, enlacés,
Comme d'éternels fiancés,
Dans la blonde lumière,
Mais, qu'ils dorment, s'endorment,
Tranquilles, tranquilles.

Quand ceux qui vont s'en vont aller,
Pour toujours et à tout jamais,
Au jardin du silence,
Sous leur froide maison de marbre,
Dans les grandes allées sans arbre,
Je pense à vous, ma mère,
Qu'ils aient, pour dernier souvenir,
La chaleur de notre sourire,
Comme étreinte dernière,

Peut-être qu'ils dormirons mieux,
Si nous pouvons fermer leurs yeux,
A leur heure dernière,
Qu'ils dorment...

Qu'ils dorment
Tranquilles...

http://www.frmusique.ru/texts/b/barbara/quandceuxquivont....

 

07:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

29/05/2013

Poésie

Sur le chemin près du bois
J’ai trouvé tout un trésor
une coquille de noix
Une sauterelle en or
Un arc en ciel qu’était mort.

A personne je n’ai rien dit
Dans ma main je les ai pris
Et je l’ai tenue fermée
Fermée jusqu’à l’étrangler
Du lundi au samedi.

Le dimanche l’ai rouverte
mais il n’y avait plus rien
Et j’ai raconté au chien
Couché dans sa niche verte
Comme j’avais du chagrin.

Il m’a dit dans aboyer :
« Cette nuit, tu vas rêver. »
La nuit, il faisait si noir
Que j’ai cru à une histoire
Et que tout était perdu.

 

Ici : http://www.canalacademie.com/ida7705-Rene-de-Obaldia-Le-m...

28/05/2013

Deux poèmes

Voilà un poème Paule qui n’a pas été inspiré par un régionalisme débridé. J’aime sa délicatesse. Lien du site où je l'ai trouvé, en dessous.

Paule

 

Perdue par les aveux d'un cœur assujetti,

Au gibet de sa terre elle a pendu l'espoir …

Un matin sans soleil, "l'étranger" a enfoui,

Les restes d'un amour dans ce sol vert-de-gris,

Egouttant le fiel de son terroir.

 

http://sombrasyluces.hautetfort.com/archive/2013/05/27/pa...

Et en voici un autre de Maurice Carême, que vous trouverez ici http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/ en coulissant juste un peu.