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13/08/2014

Radio

Aventure radiophonique. Faute de pouvoir capter France Inter hier en fin de matinée, je me suis branchée sur France Cul, pour parler comme les journalistes et autres "initiés" parisiens à la désinvolture inimitable. Désinvoltes ils l'étaient sur France Culture vers midi, où une dame du monde d'après "les mondanités de langage" utilisées parlait en contraste calculé de ses préférences culinaires pour les tripes, les abats, les yeux de veau et l'humour noir poivré salé, faisant appel à un écrivain  célèbre et reconnu ayant les mêmes goûts. Luxe  et jouissance pour la parleuse que de pouvoir dire tout ça, de pouvoir se le permettre sans que soit mis en doute le raffinement exquis dont elle était certaine de faire preuve en devisant sur ces  transgressions concernant les usages... comme manger des testicules de je ne sais plus quel animal.  Une mondanité poussée à l'ultime, au sublime. "Si l'on pouvait arracher les yeux des veaux alors qu'ils ne sont pas encore morts" ai-je cru entendre, évidemment c'était une plaisanterie et la dame d'émettre un petit rire aristocratique et l'interviewer d'ajouter, bonhomme "on  ne torture pas les animaux quand même, c'est important de le préciser...." et la dame encore de prendre un ton minaudeur  pour répondre que non, évidemment. Bon, voilà le snobisme habituel parisien en somme, le fameux parisianisme.

 

L'émission précédente, celle de onze heures était consacrée à Michel Onfray et son expo sur des analyses sociales de Hannah Arendt. J'ai entendu beaucoup de choses là qui m'intéressaient plutôt. Onfray parla notamment de Bourdieu, de son analyse du snobisme quant à l'utilisation de la culture comme marque de distinction chez d'aucuns... un snobisme en quelque sorte qui devient plus que regrettable à force d'être insistant. La culture non pas comme partage mais comme séparation des gens "classes" par rapport à ceux qu'il faut rejeter. La culture pour faire ce tri. Hannah Arendt s'est préoccupée de nombreuses problématiques sociétales, je vais réécouter l'émission, pour réentendre le tout, ce qui concerne l'éducation des enfants quand elle parle d'adultes enfants qui ne devraient pas avoir le droit d'avoir des enfants ni de s'en occuper... "mais alors dit Onfray, quelle hécatombe dans l'éducation nationale où l'on trouve tant d'adultes enfants !" Je vais réécouter donc... la critique que j'aurais à faire à Hannah Arendt c'est quand même son conservatisme trop virulent à mon goût... Michel Onfray de renchérir en traitant les adultes qui font du patin à rouletes de grands crétins. Le plaisir culpabilisé à mon sens... alors il faudrait aussi interdire les intouchables joueurs de golf qui poussent la baballe dans le petit trou... cela dit je ne fais pas de patin à roulettes mais j'admire les adultes libérés des complexes qui en font si cela leur chante. Et le patin à glace ? c'est bébète aussi ? L'émission  vous le voyez était intéressante et je vais tenter à l'instant de la réécouter.  Le podcast :

    

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Bucolique

j'ai trouvé à la bibliothèque un livre dont l'écriture a pour support les témoignages d'un paysan de la Beauce, je n'ai pour l'instant pas le courage de descendre puis de remonter les escaliers pour les noms d'auteurs et même le titre du bouquin... bon si, j'y vais.

 

Le titre : Ephraïm Grenadou paysan français, écrit par Grenadou par magnétophone interposé et par Alain Prévost qui n'a fait dit-il qu'organiser le récit, et la mise en page. j'ai lu le livre pour l'instant en diagonale. Charmée par les cinquante premières pages, bucoliques à souhait, ensuite, avec l'arrivée des tracteurs, des moissonneuses lieuses d'abord, l'homme, Ephraim Grenadou évoque Perrette et le pot au lait : il achète des oies, fait un cent d'œufs, puis achète des cochons qu'il engraisse... mais chez lui à l'inverse de Perrette tout cela se concrétise,  l'ironie de Lafontaine était mal à propos dans cette fable, la preuve. Hélas, il y a un revers car, plus Grenadou fait des affaires, moins pur est l'amour qu'il porte aux animaux à mon sens ;  on ne peut pas les aimer d'affection vraie et spéculer dessus à tout crin et les livrer aux abattoirs, amour et  fric étant  si souvent incompatibles on le voit bien à mesure que le récit de Grenadou sur sa vie de paysan avance ; il a un caractère pragmatique : toujours les pieds sur terre et était poète à son insu, comme par la force des choses,  avant de trop, comme il dit, "s'agrandir". Mais les cinquante premières pages de son enfance et adolescence sont un régal. Ensuite vient le témoignage sur la guerre 14-18, que je n'ai pas encore lu. J'ai lu par contre son retour de la guerre où les fermes vont commencer à se moderniser.

À propos des machines, j'ai  apprécié le robot de Béthune dont parle la Voix du Nord aujourd'hui, le robot de Béthune et non pas le bourreau, lequel descend à la place des hommes dans les égouts afin de vérifier les canalisations.  Positif, négatif, tout est à prendre en compte dans le domaine de la technologie. 

 

http://www.cosmovisions.com/textPastorale.htm

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11/08/2014

Le coup de main

P1010028.JPG

Stimulée par le coup de main de Patrick, mes neurones émoustillés m'ont permis de trouver ce jour la solution pour enlever la large trace noire qu'avait laissée un ruban de scotch sur le PVC, trace  située sous la fenêtre du milieu (à l'occasion d'une déco de fête j'avais collé une guirlande constituée d'une farandole de personnages en papier se tenant par la main) : j'ai mélangé dans un petit récipient du vinaigre blanc et du bicarbonate de soude, ce que l'acétone n'avait pas réussi à effacer, mon mélange l'a pu. Produit de nettoyage naturel, économique et efficace contre les traces, notamment de colle, les plus tenaces.

19:35 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)