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04/08/2014

Suite série photos du parc de la Loisne + note sur les Tommyknockers

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Ça redescend, je ne suis toujours pas remontée sur le vélo et l'utilise comme appui pour descendre en douceur.

 

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Une grande diversité  de plantes et fleurs sauvages dans cet espace.

 

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On ne le voit pas bien sur la photo mais ce sont des gradins au fond, entre deux espace verts, qui font face à une sorte de petit cirque. Cela doit avoir une histoire que j'aimerais bien connaître.

 

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Derrière, le canal, le nouveau pont permet à la nouvelle départementale de l'enjamber.

 

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Derrière la rangée d'arbustes, le bras du canal où se trouvent les pêcheurs en compagnie de leur famille.

 

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Grâce au flou, vous pouvez les entrevoir, l'éthique est sauve.

 

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Ce parc comporte plusieurs dénivelés, à gauche, c'est un paysage de sous bois et de petites prairies.

 

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Sur ma droite, le canal que je surplombe de quelques mètres.

 

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À ma gauche, un autre chemin en parallèle qui emmène vers un paysage de sous-bois plus affirmé, plus loin je verrai une mare autour de laquelle un lévrier batifole, tout seul apparemment. Il est temps de faire demi-tour au cas où les lieux seraient hantés... d'ours mal lunés par exemple. J'ai pensé alors que pour la soirée, nous avions décidé de regarder Les Tommyknockers, une adaptation du live de Stephen King.

 

Les Tommyckonckers que j'ai vu effectivement, où l'on retrouve la hantise de la survivance de morts dont l'esprit tourmenté ne peut les emmener vers un au-delà bienheureux, mais au contraire les tire vers le bas :  leur attitude  est décidément dépourvue d'éthique et ils  pompent sans vergogne l'énergie des humains. Beaucoup d'effets spéciaux encore, malgré tout il y a un discours derrière. L'Amérique a peur de ses fantômes, c'est bien connu, l'homme qui sauve les blancs becs de la situation de vampires vampirisés dans le film, catapulte l'engin spatial recelant encore quelques morts vivants loin de leurs proies... l'horreur avec en final quelque chose qui rassure, on veut croire que le cauchemar a une fin. Se réconcilier avec les esprits tourmentés semble impossible... il faudrait pourtant voir à les pacifier, mais cela n'a pas l'air d'être simple. 

06:51 Publié dans Note, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

03/08/2014

Antonin Artaud écrit sur Van Gogh, plus une note sur le film vu ce soir

"« Ce passage de salle en salle, à travers 15 salles, me rappelle justement l’erreur la plus grande de l’humanité qui est de croire devoir entrer dans les cadres et le carcan d’une initiation pour connaître ce qui n’est pas, alors que ce n’est pas et qu’il n’y a rien. / Rien que l’insurrection irrédimée, active,  énergique contre tout ce qui prétend être, à perpétuité. » C’est la lecture d’un article de l’hebdomadaire Art du 31 janvier 1947, consacré à Van Gogh et transmis par Loeb, qui a convaincu Artaud de visiter l’exposition et d’écrire ce qui deviendra Van Gogh le suicidé de la société : un extrait de l’étude du docteur Beer publiée dans l’ouvrage Du Démon de Van Gogh y était reproduit."   

http://www.gallimard.fr/Footer/Ressources/Entretiens-et-d...

 

Film vu ce soir : Ça, une adaptation récente du livre de Stephen King. Contrairement à la pensée optimiste de Kafka quand il dit que la jeunesse a cette capacité que n'ont plus, ou beaucoup moins, les adultes à voir la beauté (j'approuve au regard d'un certain souvenir notamment, où une personne considérée comme "pas forcément plus belle qu'une autre", je la voyais moi enfant, éblouissante de beauté, en raison notamment de son sourire et de son propre regard dans lequel quiconque s'y trouvait enveloppé ne pouvait que se sentir beau à mon sens...  bref, je comprends ce que veut dire Kafka.) contrairement donc à cette pensée optimiste de Kafka concernant le regard des enfants qui voient la beauté là où les adultes ne la voient plus, les enfants du livre Ça de Stephen King décèlent eux, une laideur cachée sous, par exemple,  l'apparente bonhomie d'un clown ; la laideur de l'entité que ces enfants du club autoproclamé "des râtés" perçoivent risque même de les faire mourir de peur, au point que plus tard, l'un de ces anciens enfants, au souvenir de cette laideur découverte brutalement, vision d'horreur absolue,  se suicidera afin de ne pas avoir à s'y confronter une seconde fois alors qu'il est devenu adulte. Le film, adaptation de ce livre, montre assez vite trois gamins infernaux, très violents, plutôt beaux gosses et qui n'ont rien de la candeur qui devrait être inhérente à leur âge, ces trois-là terrorisent les autres, surtout les ados vulnérables de la classe ou de leur entourage proche : l'un qui a un bégaiement, l'autre en surpoids, un autre pour son origine africaine, un autre encore pour son origine juive...  le trio d'enfer semble lié à l'entité monstrueuse, et leurs victimes, qui sont aussi celles que  Ça a choisi de harceler, se constitueront en ce club "des râtés" dont l'un ajoutera que c'est aussi le club des veinards car ces enfants réussissent à établir une magnifique solidarité entre eux. Qui croire Stephen King ou Kafka lorsqu'il est optimiste sur le regard des enfants ? En fait les enfants du roman de King décèlent aussi leur propre beauté d'enfants différents dans leurs  failles diverses en ce qu'ils sont capables de s'aimer les uns les autres outre le fait de s'accepter tels qu'il sont. Le trio infernal, comme Ça, n'acceptent pas quant à eux, ceux qui ont une faille par trop apparente et leur sentiment de supériorité leur donne cette conviction  que la vie de ces "tarés" de quelque manière, ne vaut pas grand chose, sinon rien. Kafka et King se rejoignent sûrement là où ils défendent tous deux les êtres fragilisés par une adversité insurmontable dont le seul recours est la solidarité. J'ai bien aimé le film, ce qu'il véhicule est pourtant trouble pendant longtemps, les enfants naviguant dans les eux très troubles des visions catastrophiques qu'il faut bien affronter un moment en tant que spectateur,  avec forcément littéralement une certaine condescendance vu le sujet qui  fait descendre le public avec eux, au fin fond de ce qu'ils perçoivent d'une certaine entité, qui serait quelque chose comme  la matérialisation du crime gratuit revendiqué.    

 

02:11 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

29/07/2014

Les parents terribles

Rectificatif : les parents terribles et non les enfants, pour ce qui est du titre du film vu hier.

C'est une période où je regarde un film presque chaque soir sur le Net. J'ai vu notamment La femme de ménage il y a deux jours, comédie légère et bien jouée sur le décalage de génération en amour, d'où le moins jeune, ici l'homme, joué par Bacri, en sort quand même un peu meurtri. J'ai regardé moins léger le lendemain : Dupont la joie, où j'ai eu l'impression d'assister à une scène collective de masochisme de la part des comédiens qui jouaient les français moyens. La détestation de soi que semblent éprouver par leur jeu et l'acceptation des scénarios les acteurs, dont la théâtralité surjouée est propre à donner la nausée, était alimentée par le sujet même du film : des français se livrent à une ratonade parce qu'une fille a été violée et tuée, le violeur est français, et les français accusent ignominieusement et d'emblée  les nouveaux arrivés qui sont arabes d'avoir commis les actes terribles.  Ces derniers subissant ce que subissent souvent les Roms aujourdhui de la part de nombre de gens installés de tous horizons confondus. Le problème du film c'est qu'il laisse à penser que les odieux et criminels sont forcément les blancs becs petits bourgeois montrés comme intégralement pourris, et dont on ne peut rien espérer tirer de bon. Petite bourgeoisie française nettement ciblée, qui s'il est vrai que nombre de ses ressortissants cultivent une beauf attitude antipathique ne peut porter à elle seule pour autant toutes les tares que compte la nature humaine comme le scénario du film je le répète semble le laisser croire tant les acteurs se régalent à se piétiner eux-mêmes à ce qu'il semble. Lâcheté,  viol, crime ne sont pas l'apanage d'un groupe d'êtres humains d'une couleur de peau bien précise,  blanche dans ce film, mais peuvent se développer par contre en raison de certaines conditions de misère sociale grave toutes couleurs de peaux confondues. Si on avait parlé des crimes commis par un groupe de mafieux qui ont choisi le crime comme mode d'action politique, ou façon assumée de régler leurs problèmes, j'aurais compris le traitement du sujet comme le fait via son scénario  Dupont la joie. Esope parle de loup criminel et d'agneau gentil... mais chez lui le loup peut bien être de tel ou tel autre pays, ce problème étant universel.  Les séances cinéma se suivent et ne se ressemblent pas, c'est la vie. 

 

03:43 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)