24/04/2008
Texte
« Le dernier homme est bien plutôt dans la situation de tel explorateur d’un monde étranger, totalement déroutant puisque nulle forme vivante ne semble s’y être développée. Pourtant notre valeureux aventurier (n’exagérons rien : ce sera probablement un scientifique) auquel incombe la réussite ou l’échec du premier contact, peut-être, avec une intelligence non humaine, ne peut s’empêcher de constater qu’un certain nombre de phénomènes étranges ont lieu, et qu’ils paraissent même avoir pour origine sa seule présence. Il comprend vite que c’est en fait la planète tout entière qui est un organisme vivant plus vaste qu’un empire et que lui, l’homme absolument seul, l’homme sans hommes, le dernier homme si l’on veut, représente pour l’entité qui le sonde la multitude merveilleuse, spectrale, dramatique et infernale de tous les hommes. » Stalker
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19/04/2008
Le Temps
« Parmi ses Explorateurs de l'abîme, on compte Kafka et Walser, le Bartleby de Melville, ces figures de la dissolution. Et, volant au-dessus du vide, un équilibriste où l'on reconnaît Philippe Petit. Un long récit, vraiment en abyme, met en scène l'auteur, sollicité par la plasticienne Sophie Calle. Voici le contrat: il écrit une histoire, elle la vit. Paul Auster, Olivier Rolin, Jean Echenoz ont déclaré forfait. S'ensuit une chaîne de malentendus, quiproquos, faux-fuyants, rendez-vous manqués et cauchemars. Mais, comme l'indique le titre, «Parce qu'elle ne l'a pas demandé», toutes ces affres ne sont que fantasmes de Vila-Matas qui n'a jamais rencontré la reine de l'imposture. Il finit par le faire, l'affaire pourrait se conclure. Mais l'écrivain préfère disparaître: «Loin d'ici, voilà mon but», dit Kafka. » Intégral
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15/04/2008
Livre
J’ai eu un peu de mal à lire tout ce qui concerne la fête dans le mystérieux domaine, en fin de première partie du Grand Meaulnes. Peu d’action vraiment, sinon sa poursuite d’un Pierrot dans les corridors de la grande maison bizarre et sa rencontre ampoulée avec Yvonne de Galais. L’âge sans doute ! Ces chapitres sur le mode onirique me rappellent « Alice au pays des merveilles » et traînent un peu trop en longueur à mon sens. Cela n’engage que moi. Je verrai la suite demain.
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