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10/09/2014

à l'écoute d'un professeur de philosophie expliquant Russell

Bien m'en a pris de mettre la radio à cette heure-là. Tout d'abord ça avait l'air ardu, tiré par les cheveux, peu à peu les choses se sont éclairées, le professeur de philosophie ne parlait plus uniquement de purs concepts. C'était un grand moment de radio pour moi (sur France Culture entre dix et onze heures, consultez la grille programme de France culture, l'émission est podcastable.) Un extrait pris sur Wikipédia concernant Bertrand Russel :

 

"Durant les années 1950 et 1960, il s'engage dans diverses causes politiques, essentiellement pour le désarmement nucléaire et contre la guerre du Viêt Nam, prenant vigoureusement position contre la politique du gouvernement des États-Unis.

[...]

   

En  1901, il formule Le paradoxe de Russell en rédigeant The Principles of Mathematics (publié en 1903). Cette même année est un tournant dans sa pensée morale : bouleversé par la souffrance d'Evelyn Whitehead, pour qui il éprouve un amour secret et impossible, il fait une expérience mystique qui le conduit à relativiser ses occupations intellectuelles « futiles » et à mesurer la solitude épouvantable de l'être humain. Il révise alors entièrement ses vues morales et politiques : désormais, Russell s'efforce de diffuser l'amour de l'humanité et milite contre toute forme de violence."

 

11:36 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2014

Montaigne, "toujours prêt à corriger son impression première"

"Le Journal est le fruit de cet "art de voyager" que Montaigne conçut à son égotiste usage - un art qui lui permit de tirer tout le parti possible de son périple pour s'informer directement des "humeurs" étrangères et "frotter et limer [sa] cervelle contre celle d'autruy". C'étaient les rencontres qui faisaient le plus vif agrément qu'un homme tel que lui, avide de "communication", trouvait dans le voyage. Montaigne appréciait les "cognoissances toutes neufves" [...]  Le sens de la relativité se développe par les rencontres des personnes mais aussi des lieux. Un voyageur note les différences, dirait Stendhal. Ces différences, Montaigne les recherchait, comparant sans cesse villes, paysages, climats, coutumes - y découvrant des similitudes, parfois ; s'émerveillant le plus souvent de leur diversité. Cela sans d'ailleurs juger ni blâmer jamais, et toujours prêt à rectifier son impression première." Ici :

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...

 

Mon commentaire. Montaigne est foncièrement pacifique. cela dit, cette nuit j'ai voyagé dans mon lit, par le rêve bien sûr. Un rêve des plus étranges, dont j'ai réalisé la brièveté  mais aussi la force, parce qu'il m'a réveillée. J'étais allongée dans un hangar parmi de nombreuses autres personnes, allongées comme moi, nous essayions de dormir quand un vent fort s'est levé. Quelqu'un de fragile se trouvait couché à mes côtés et avait peur du vent. Je ne sais pas qui c'était, si même c'était un être humain, en tout cas l'être, animal ou humain, était fragile et c'est ce qui importait que je sente. Je l'ai entouré de mes bras pour le réconforter, d'un coup le vent est devenu d'une violence impressionnante, je serrais l'être à mes côtés plus fort, c'est alors que la tempête a émis littéralement des hurlements, des persifflages en quelque sorte où se sentait une colère impuissante d'êtres désincarnés, en furie. Le vent voulait nous broyer. Du coup, terrifiée à mon tour et pour ne pas être emportée, j'ai serré plus fort encore l'être à côté, nous nous cramponnions l'un à l'autre. Et s'est élevée du hangar,  d'une seule voix, un prière récitée avec ferveur par tous les gens qui restaient couchés dans le noir. Le Notre Père. 

03:32 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

28/08/2014

extrait d'article sur Béthune rétro Rock'n'roll par Ruben Muller

C'est dans La Voix du Nord d'aujourd'hui, extrait en vrac (sans "l'aimable autorisation" de l'auteur mais je lui fais confiance ☺) :

 

"Rock'n'roll attitude

Ce week-end, Béthune sera la capitale de la banane et du perfecto. pendant trois jours, les rues fourmillent de "cats" et de pin-ups, au look plus décalé les uns que les autres. Ceux qui se prennent au jeu pourront se faire coiffer au Poche, se fringuer au market vintage de la Grand-Place... et se rincer l'œil partout."

 

Autre extrait :

 

"Il y a trois ans, Jerry Lee Lewis avait annulé sa participation. Dimanche, Béthune rétro s'offre une autre légende vivante du rock'n'roll. Wanda Jackson.

L'"Elvis en jupons", réputée pour sa voix puissante et rocailleuse, devrait enflammer la Grand-Place avec ses tubes sauvages, [...] "C'est sûrement la dernière fois qu'on pourra la voir en France, s'enthousiasme Sandrine Donchez, directrice du service animation. Mais il n'y a pas qu'elle, on a une très belle affiche."

J'apprends dans cet article qu'il y aura aussi des Ukrainiens The Wise Guyz qui côtoieront les Russes Diamond Hand.  La musique fait des miracles... et des Belges et des Néerlandais aussi lis-je un peu plus loin  : " Demain à 23 h, le trio néerlandais Slapback Johny ouvre les hostilités avec son rockabilly mâtiné de jump blues forties et de swing. Samedi à la même heure, ce sera le tour des Sneaky Freaks et de leur "super-guitariste"  Phil Riza d'envoyer du bois. L'an dernier ils avaient mis le feu à la place du "Septante-troisième". "Ça claque,  acquiesce Anne-Cé. Les Belges, c'est les meilleurs pour le rockab. En plus ils sont sympas!"  Dimanche à 20 h, place au surf, un rock instrumental survitaminé, avec les Ducks. Les régionaux de l'étape ont la particularité de jouer masqués. RU.MU

 

J'en conclus que la musique, c'est plutôt  positif, évidemment il y a de petits grincements comme l'illustre la chanson de Nougaro du jazz et de la java... mais bon. Par exemple, tout à l'heure au parc nous avons vu passer de beaux jeunes gens, un couple garçon/fille, aux longs cheveux tressés des reggae. Ce n'est pas le même feeling, certes, mais chacun peut toujours changer de tempo, le temps d'une plongée dans l'univers de l'un ou l'autre... c'est ludique et festif après tout.  

 

    

14:58 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)