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29/08/2014

Montaigne, "toujours prêt à corriger son impression première"

"Le Journal est le fruit de cet "art de voyager" que Montaigne conçut à son égotiste usage - un art qui lui permit de tirer tout le parti possible de son périple pour s'informer directement des "humeurs" étrangères et "frotter et limer [sa] cervelle contre celle d'autruy". C'étaient les rencontres qui faisaient le plus vif agrément qu'un homme tel que lui, avide de "communication", trouvait dans le voyage. Montaigne appréciait les "cognoissances toutes neufves" [...]  Le sens de la relativité se développe par les rencontres des personnes mais aussi des lieux. Un voyageur note les différences, dirait Stendhal. Ces différences, Montaigne les recherchait, comparant sans cesse villes, paysages, climats, coutumes - y découvrant des similitudes, parfois ; s'émerveillant le plus souvent de leur diversité. Cela sans d'ailleurs juger ni blâmer jamais, et toujours prêt à rectifier son impression première." Ici :

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...

 

Mon commentaire. Montaigne est foncièrement pacifique. cela dit, cette nuit j'ai voyagé dans mon lit, par le rêve bien sûr. Un rêve des plus étranges, dont j'ai réalisé la brièveté  mais aussi la force, parce qu'il m'a réveillée. J'étais allongée dans un hangar parmi de nombreuses autres personnes, allongées comme moi, nous essayions de dormir quand un vent fort s'est levé. Quelqu'un de fragile se trouvait couché à mes côtés et avait peur du vent. Je ne sais pas qui c'était, si même c'était un être humain, en tout cas l'être, animal ou humain, était fragile et c'est ce qui importait que je sente. Je l'ai entouré de mes bras pour le réconforter, d'un coup le vent est devenu d'une violence impressionnante, je serrais l'être à mes côtés plus fort, c'est alors que la tempête a émis littéralement des hurlements, des persifflages en quelque sorte où se sentait une colère impuissante d'êtres désincarnés, en furie. Le vent voulait nous broyer. Du coup, terrifiée à mon tour et pour ne pas être emportée, j'ai serré plus fort encore l'être à côté, nous nous cramponnions l'un à l'autre. Et s'est élevée du hangar,  d'une seule voix, un prière récitée avec ferveur par tous les gens qui restaient couchés dans le noir. Le Notre Père. 

03:32 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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