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30/07/2014

Nouvelles de tout temps et de tout pays

Le gouvernement libéral de l'Ontario augmentera le salaire minimum à 11 $ l'heure à compter du 1 er juin et indexera les augmentations futures au taux d'inflation. Le premier ministre* Kathleen Wynne a annoncé l'augmentation de 75 cents de l'heure - la première augmentation du salaire minimum dans la province depuis 2010 - la qualifiant "d'ajustement équitable" qui reflète la hausse de l'indice des prix à la consommation. Des militants et des syndicats contre la pauvreté exigent 'une augmentation immédiate à un $ 14 de l'heure le salaire minimum, mais Wynne a déclaré que c'était une trop forte augmentation à absorber d'un coup pour les entreprises.

 

* Premier ministre d'une province 

 

"Ontario's liberal government will raise the minimum wage to $11 an hour starting june 1, and will tie future increases to the rate of inflation. Premier Kate announced the 75 cent an hour hike — the first minimum wage increase in the province since 2010 — calling it a "fair adjustement" that reflects the rise the consumer price index. Anti-poverty activists and unions have been demanding an immediate encrease to a $14 an hour minimum wage, but Wynne said that was too big of a jump for businesses to absorb all at once."

Lu par hasard dans un Vocable qui était resté près de l'ordi.  La même chanson partout, où l'on crée de la pauvreté.

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24/07/2014

L'âne et le chien de La Fontaine

L'âne et le chien

 

Il se faut entr'aider ; c'est la loi de nature.

L'âne un jour pourtant s'en moqua :

et ne sais comme il y manqua

car il est bonne créature.

Il alloit par pays, accompagné du chien,

gravement, sans songer à rien,

tous deux suivis d'un commun maître.

Ce maître s'endormit : l'âne se mit à paître.

Il étoit alors dans un pré

dont l'herbe étoit fort à son gré.

Point de chardons pourtant ; il s'en passa pour l'heure :

Il ne faut pas toujours être si délicat ;

Et faute de servir ce plat,

rarement un festin demeure.

Notre baudet s'en sut enfin

passer pour cette fois. Le chien, mourant de faim,

lui dit : " Cher compagnon, baisse-toi, je te prie :

je prendrai mon dîner dans le panier au pain. "

Point de réponse, mot : le roussin d'Arcadie

craignit qu'en perdant un moment

il ne perdît un coup de dent.

Il fit longtemps la sourde oreille.

Enfin il répondit : " Ami, je te conseille

d'attendre que ton maître ait fini son sommeil ;

car il te donnera sans doute à son réveil

ta portion accoutumée :

il ne sauroit tarder beaucoup. "

Sur ces entrefaites, un loup

sort du bois, et s'en vient : une autre bête affamée.

L'âne appelle aussitôt le chien à son secours.

Le chien ne bouge, et dit : " Ami, je te conseille

de fuir, en attendant que ton maître s'éveille ;

Il ne sauroit tarder : détale vite, et cours.

Que si ce loup t'atteint, casse-lui la mâchoire :

on t'a ferré de neuf ; et si tu me veux croire,

tu l'étendras tout plat. " Pendant ce beau discours,

Seigneur Loup étrangla le baudet sans remède.

 

Je conclus qu'il faut qu'on s'entr'aide.  

 

 

 

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23/07/2014

Un jeu plutôt utile

Pas de mythes aujourd'hui ( je parle de  la suite de l'extrait de l'introduction du livre Les mythes Grecs, acheté en 1980 le bouquin, rectificatif oblige), ce sera pour un peu plus tard. Aujourd'hui, je me donne la fable du Cerf version anglaise comme cadeau papouilleur de neurones du jour, que je vais tenter d'apprendre par cœur dans la matinée avec la version française : The stag seeing himself in the water

Beside a placid, crystal flood,
A stag admired the branching wood
That high upon his forehead stood,
But gave his Maker little thanks
For what he call'd his spindle shanks.
'What limbs are these for such a head!--
So mean and slim!' with grief he said.
'My glorious heads o'ertops
The branches of the copse;
My legs are my disgrace.'
As thus he talk'd, a bloodhound gave him chase.
To save his life he flew
Where forests thickest grew.
His horns,--pernicious ornament!--
Arresting him where'er he went,
Did unavailing render
What else, in such a strife,
Had saved his precious life--
His legs, as fleet as slender.
Obliged to yield, he cursed the gear
Which nature gave him every year.

Too much the beautiful we prize;
The useful, often, we despise:
Yet oft, as happen'd to the stag,
The former doth to ruin drag.
 
Je la trouve bonne cette version anglaise. "The former doth to ruin drag" m'a donné un peu de mal à cause du "doth", en fait je pense que cela se traduit simplement par : "Le premier vraiment mène à la ruine", le premier étant "le beau", sous-entendu les bois du cerf que celui-ci adorait au mépris de ses jambes et pieds qu'il déprécie beaucoup, mais ça tout le monde le comprend d'autant mieux que voici la fable française de La Fontaine, plus courte :
 
Dans le cristal d'une fontaine
Un cerf se mirant autrefois
Louait la beauté de son bois,
Et ne pouvait qu'avecque peine,
Souffrir ses jambes de fuseaux,
Dont il voyait l'objet se perdre dans les eaux.
«Quelle proportion de mes pieds à ma tête?
Disait-il en voyant leur ombre (1) avec douleur :
Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte;
Mes pieds ne me font point d'honneur.»
Tout en parlant de la sorte,
Un limier le fait partir.
Il tâche à se garantir;
Dans les forêts il s'emporte.
Son bois, dommageable ornement,
L'arrêtant à chaque moment,
Nuit à l'office (2) que lui rendent
Ses pieds, de qui ses jours dépendent.
Il se dédit alors, et maudit les présents
Que le Ciel lui fait tous les ans.(3)

Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile;
Et le beau souvent nous détruit
Ce cerf blâme ses pieds, qui le rendent agile;
Il estime un bois qui lui nuit.
 
 
 
 

 

  

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