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25/08/2019

Lu et écouté cet aprèm

 

Pour une prise de conscience toujours plus vive de la réalité :

 

http://miiraslimake.hautetfort.com/

 

Précision : Dieu donné va dans le sens du chroniqueur de Marie de Nazareth quand il parle de la récupération du nazisme, mais il aborde le sujet dans un  tout autre style. 

Dans les deux styles je vois un humour certain. Ou alors il s'agit d'une énergie communicative qui, donc, vous donne la pêche. Suffisamment la pêche (ou la banane) pour pouvoir rire ou sourire. Mon rire n'est jamais méchant (il peut être nerveux quand je suis hyper fatiguée, mais jamais méchant).

 

Par contre pour la subversion des babas cool californiens dont parle le chroniqueur de Marie de Nazareth : je ne vois pas.

Qu'est-ce que la subversion ? Cela dépend de quel angle on regarde. Jésus ne fut-il pas accusé de subversion quand il laissait faire certaines choses le jour sacré du sabbat chez les Juifs ?

Quant au conservatisme dont il est aussi question sur le site de Marie de Nazareth, quant à moi, je ne suis pas conservatrice dans beaucoup de domaines mais je ne crois pas aux révolutions sanglantes.

Il reste que les Gilets ont du courage. Un courage que je respecte.  

 

Le blog Défense de rire vient à point :

 

Extrait :

 

"A l’autre bout, la collapsologie. Tirant le constat que la société est incapable de se réformer, le possédant mais aussi l’aspirant possédant s’accrochant à ce confort et cette consommation qui fonctionnent comme une drogue - je consomme pour oublier la frustration du nihilisme qu’est la consommation, c’est redoutable, c’est comme boire pour oublier qu’on est alcoolique - les collapsologues considèrent qu’homo sapiens est relativement indécrottable, que la civilisation va s’effondrer et qu’il faut créer les conditions d’une nouvelle société, d’une résilience. Permettre aux générations présentes et surtout futures de trouver non pas le paradis terrestre mais éviter de sombrer dans l’enfer annoncé."

http://defensederire.hautetfort.com/archive/2019/08/25/pour-un-effondrement-joyeux-6171862.html#more

 

08/08/2019

Le Bénin ♣♣♣ Le propos de James Baldwin

 

Extrait Wikipédia :

 

"Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le , sous la dénomination de République du Dahomey. Les pouvoirs furent transmis au président Hubert Maga par le ministre d'État français Louis Jacquinot. En 1972, l'officier Mathieu Kérékou prend le pouvoir : il adopte en 1974 le marxisme-léninisme comme idéologie officielle du gouvernement et, en 1975, rebaptise le pays République populaire du Bénin. À la fin des années 1980, de graves difficultés économiques conduisent à la fin du régime : le Bénin entame un processus de transition démocratique et, en 1990, adopte une nouvelle constitution. Le nom de Bénin est conservé, le pays devenant simplement la République du Bénin. Mathieu Kérékou, battu aux élections, abandonne le pouvoir. Il y revient démocratiquement par les urnes en 1996 et ne rétablit pas la dictature ; il gouverne le pays jusqu'en 2006."

 

Rappel :

 

"Au XVIIIe siècle, Allada et Ouidah furent annexés. Les Européens développèrent des forts sur la côte comme des bases militaires afin d'imposer aux ethnies côtières une menace militaire pour qu'elles leur fournissent des esclaves[réf. nécessaire]. C'est le roi Ghézo qui consolida le royaume en attaquant régulièrement les Yorubas au Nigeria, ce qui lui procurait des esclaves. Son successeur, le roi Glélé, irrita cependant les Français par son attitude belliqueuse et par son non-conformisme. Par le traité de 1863, il autorisa les Français à s'installer à Cotonou. Mais la présence de ceux-ci, ainsi que leur captation des droits de douane qui lui revenaient antérieurement1, irrita le roi Gbê han zin qui lutta contre les Français pour recouvrer la souveraineté du royaume. Une statue géante du roi à l'entrée de la ville d'Abomey illustre et rappelle cette lutte face à l'envahisseur."

 

Un homme mécontent de la politique de  monsieur Talon s'exprime courageusement :

http://benin-temoignages.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

"Toute prétention à une supériorité quelconque, sauf dans le domaine technologique, qu’ont pu entretenir les nations chrétiennes, a, en ce qui me concerne, été réduite à néant par l’existence même du IIIe Reich. Les Blancs furent et sont encore stupéfaits par l’holocauste dont l’Allemagne fut le théâtre. Ils ne savaient pas qu’ils étaient capables de choses pareilles. Mais je doute fort que les Noirs en aient été surpris ; au moins au même degré. Quant à moi, le sort des juifs et l’indifférence du monde à leur égard m’avaient rempli de frayeur. Je ne pouvais m’empêcher, pendant ces pénibles années, de penser que cette indifférence des hommes, au sujet de laquelle j’avais déjà tant appris, était ce à quoi je pouvais m’attendre le jour où les États-Unis décideraient d’assassiner leurs nègres systématiquement au lieu de petit à petit et à l’aveuglette." James Baldwin

 

Mon commentaire : c'est pourquoi le mot chrétien est vide de sens, tout comme le nom d'autres religions peut-être, tant que la personne qui se dit telle ne comprend pas qu'il ne faut pas s'accrocher à ses haines. Ne pas s'y accrocher afin de laisser Dieu agir en soi.  Le propos désespéré de Baldwin vient de ce qu'il a vu des gens s'accrocher à leur racisme comme pour éviter de se confronter à eux-mêmes. De faire face à leurs propres problèmes existentiels. La haine divertit, c'est pourquoi d'aucuns s'y accrochent.  Sans oublier qu'il y a d'autres racismes que celui auquel Baldwin a été confronté, concernant d'autres couleurs de peau ou d'autres conditions, notamment, sociales.

07/08/2019

Indignation quant aux indignations de façade ♣♣♣ Merci à Marie de Nazareth et aussi à Paola ♣♣♣ Poem a Day

Ici le propos du blog Marie de Nazareth :

 

 

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À chaque jour son indignation… Un jour les violences faites aux femmes, la veille le baccalauréat, le lendemain le réchauffement climatique, les migrants noyés en Méditerranée ou bloqués au large. Mais de posture, de façon connectée de se faire du bien tout en rendant toute opinion inaudible à force de sédimentation des causes, l’indignation s’est surtout métamorphosée en un véritable business, à l’heure des réseaux sociaux.



Bienvenue dans l’ère de "l’Homo indignatus". En effet, il y a quelques jours de cela, Tristan Harris, ancien ingénieur de Google, était auditionné par le Sénat américain. Pour lui, les smartphones sont des "machines à sous" et les technologies "piratent l'esprit" de leurs utilisateurs. L'enjeu : "rendre dépendant au fait d'attirer l'attention des autres". Et pour attirer l’attention, rien ne vaut l’indignation.



L'indignation comme moteur, comme vecteur de chiffre d’affaires ? Exactement, confirme Tristan Harris. "L'indignation, l'indignation morale, est le sentiment qui obtient le plus d'engagement. Pour chaque mot d'indignation ajouté à un tweet, le taux de retweet augmente en moyenne de 17%. En d’autres termes, la polarisation de notre société fait partie du modèle commercial" des géants du Web. Ajoutez à cela une couche d’agressivité et de culpabilisation, et le cocktail de la rentabilité par l’indignation est prêt. Les descendants des lecteurs du célèbre Indignez-vous! de Stéphane Hessel, vendu à près d’un million d’exemplaires en 2010 sont juste tombés dans les bras de Facebook. D’ailleurs, comme le souligne Eugénie Bastié dans le Figarovox, "l’indignation individuelle permanente est le masque et le revers de l’impuissance collective." Mais, surtout, "parce que l’indignation continue et immédiate, à portée de clic, crée un climat irrespirable et conduit parfois au lynchage, lorsque l’indigne jeté en pâture devient la proie de la meute assoiffée d’exhiber ses vertus en jetant la première pierre." Ainsi, "le Social Justice Warrior (SJW) à cheveux bleus a remplacé le soixante-huitard à col Mao, la dénonciation tous azimuts, l’indifférence, les robespierristes, les voltairiens. Avec ce paradoxe : une époque qui a renoncé à toute conception commune de la dignité communie pourtant chaque jour dans l’indignation."

Judikael Hirel

 

 

♣♣♣

 

Photos + poèmes de Paola.

Ici :

http://paolapigani.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

In Tall Grass

 
Carl Sandburg

 

Bees and a honeycomb in the dried head of a horse in a pasture corner

          —a skull in the tall grass and a buzz and a buzz of the yellow

          honey-hunters.

 

And I ask no better a winding sheet
                             (over the earth and under the sun.)

Let the bees go honey-hunting with yellow blur of wings in the dome of

          my head, in the rumbling, singing arch of my skull.

Let there be wings and yellow dust and the drone of dreams of honey—

          who loses and remembers?—who keeps and forgets?

 

In a blue sheen of moon over the bones and under the hanging

          honeycomb the bees come home and the bees sleep.

 

 

 

Des abeilles et un nid d'abeilles dans la tête desséchée d'un cheval dans un coin de pâturage

- un crâne dans les hautes herbes et un bourdonnement, un bourdonnement de jaunes chasseurs de miel.

 

Et je ne demande rien tant qu'une feuille sinueuse

(au-dessus de la terre et sous le soleil)

 

Laissez les abeilles chasser le miel avec  le flou jaune des ailes dans le dôme de ma tête, dans la voûte de mon crâne qui gronde et chante.

 

Qu'il y ait des ailes et de la poussière jaune et le bourdonnement de rêves de miel - qui perd et se souvient? - qui garde et oublie?

 

Dans un reflet bleu de la lune sur les os et sous le nid d'abeille suspendu, les abeilles rentrent chez elles et les abeilles dorment.

 

 

Commentaire :

comme dans le poème de Paola, le poète s'unit au paysage, il fait corps avec le cheval et accueille les abeilles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11:39 Publié dans Blog Mémo | Lien permanent | Commentaires (0)