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02/02/2019

La sagesse ♣♣♣ Vu sur un des blogs Jlmi ♣♣♣ Quand l'équilibre est rompu seule la chute est libre, alors, secourir

 

"Si vous ne connaissez pas les limites, si vous ne connaissez pas les frontières, vous ne savez pas ce qu'est la liberté."

Moine Shaolin :

https://youtu.be/6XlLbI5y6TA

 

♣♣☺

 

 Le souffle : HAAAh ! ( un des sons du cœur) pour cette peinture :

 

2860768574.jpg

 

http://jlmi94.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

Le secours d'urgence s'apprend 

Apprendre à nager dans les eaux troubles

à plusieurs sans doute, 

 car, danger de se perdre soi-même.

Il dit ; "Je suis la fleur dans la poubelle. Ne me laissez pas me faner."

 

05:33 Publié dans Blog Mémo | Lien permanent | Commentaires (0)

01/02/2019

Un texte intégral lu sur le site CEFRO ♣♣♣ Maltraitance de l'enfant, de l'ado

Je viens de recevoir d'un site que je ne connaissais pas un texte plein d'enseignements. Mais si je mets le lien du texte lu à partir de ma boîte mail, je risque de tomber d'abord sur ma boîte mail avant d'aller directement sur le texte ; boîte mail qui ne s'ouvre pas à tout venant. Je suis donc allée chercher le site sur Internet, où je n'ai pas retrouvé le texte reçu  il y a quelques minutes. C'est pourquoi je mets sur mon blog le texte intégral que je tiens à partager ici :

 

"Un véritable fil rouge traverse les siècles et les époques, car l’homme est un être, mais un être de Parole, créateur de civilisation et de culture, et en tant que tel, il s’interroge sur son propre fonctionnement. Pour la présente note, j’ai choisi de revisiter deux moments de cette réflexion dans mon travail de recherche antérieur, et j’ai adapté, dans le document joint en format PDF, quelques articles récents qui résument des perspectives actuelles en neurosciences cognitives.

Une constante de la philosophie médiévale est la synthèse originale qui réconcilie l’étude et la prière, la raison et la foi, l’intelligence et l’amour. Thomas d’Aquin, dans l’élaboration de son savoir théologique et philosophique, fait part très large à la raison, en excluant la thèse de l’illumination divine (chère aux franciscains) dans laquelle la raison humaine se trouverait aliénée. Le Dieu thomiste est acte pur, infini et unique, situé à l’opposé de la matière, puissance pure, tout l’entre-deux étant composé d’acte et de puissance. Il adapte ainsi la pensée d’Aristote quand, en posant que la seule source de notre connaissance est la réalité sensible, il déduit que s’il y a de l’intelligence dans les choses, de l'intelligible en puissance, il est nécessaire, pour que cet intelligible soit en acte, l’intervention d'une faculté active, l'intellect agent. Le Bien, selon Thomas d'Aquin, n’est pas le bien en soi, mais le bien en tant que présenté par la raison de l’homme, c’est-à-dire par le jugement de sa conscience. Le sujet est personne et liberté. Ce que, à tort ou à raison, la conscience juge bon et obligatoire lie par là même une volonté, et si cette volonté s’écarte de ce que la conscience juge comme bien obligatoire, il y a fuite du bien, et donc mal moral. L’homme pèche toujours en agissant contre sa conscience, la suivre contre la loi n’est pas un moindre mal, mais subjectivement un bien.  

Le principe de toute la spéculation médiévale est Fides quaerens intellectum, la foi en quête de l’intelligence. La foi doit être studieuse, active, on ne cherche pas à comprendre pour croire, mais on croit pour comprendre, car on ne pourrait comprendre sans croire. L’œuvre de la raison est une approche du salut - plus l’esprit progresse dans l’intelligence de la foi, plus il se rapproche de la vision de l’au-delà. Mais cette foi, point de départ de la recherche, n’est pas une simple adhésion des facultés de connaissance, elle est toute pénétrée d’affectivité, son but n’est pas seulement l’acquisition d’un grand savoir, c’est une contemplation admirative qui s’épanouit en amour. 

Au début du XXe siècle, dans un ouvrage devenu classique, Das Heilige, Rudolf Otto donne une analyse fondamentale du sacré (le numen) et décrit l’esprit en le rapprochant de l’expérience numineuse. Au-dessus et au-delà de notre être il y a, caché au fond de notre nature, un élément dernier et suprême qui ne trouve pas satisfaction dans l’assouvissement et l’apaisement des besoins répondant aux tendances et aux exigences de notre vie psychique, physique, spirituelle. C’est le tréfonds de l’âme, là où se cache une expérience -connaissance a priori, qui est l’expérience numineuse. Otto analyse cette catégorie de la conscience humaine en termes d’éléments rationnels et non-rationnels : le mysterium tremendum, l’élément répulsif du numineux, qui se schématise par les idées de justice, de volonté morale, -la sainte colère de Dieu, dont parle l’Ecriture- et le mysterium fascinans, l’élément captivant, qui se schématise par la bonté, la miséricorde, l’amour, la grâce. Le rationnel qui se trouve dans le sacré est ce qui peut être traduit en concepts, ce qui peut être mis en langage. Le non-rationnel est impossible à faire passer de l’obscurité du sentiment dans le domaine de la compréhension conceptuelle, sinon au moyen d’images et d’analogies. L’invisible, le non-temporel (l’éternel), le surnaturel, le transcendant ne sont que de simples idéogrammes qui indiquent le contenu du sentiment en question, mais pour comprendre, il faut avoir éprouvé l’expérience numineuse. Les moyens d’expression du sacré sont divers : l’effrayant, le hideux, le terrible ou, au niveau supérieur, le grandiose, le sublime. Suivant une loi psychologique, dit Otto, les idées et les sentiments se suscitent et s’éveillent dans la mesure de leur ressemblance, ce n’est pas le sentiment qui se transforme, mais c’est le moi qui passe d’un sentiment à l’autre, par le déclin graduel de l’un et le progrès de l’autre. 

De nos jours, il n’est toujours pas facile de donner une définition de la conscience. Est-ce qu’elle est le produit du cerveau ? Est-ce qu’elle est le produit du cœur aussi ? S’étend-elle au-delà de notre corps ?"

 

 Carmen SERGHIE LOPEZ

http://www.cefro.pro/about.html

 

♣♣♣

 

Maltraitance d'État, complicité de combien au nom du confort et de l'égoïsme idiotement revendiqué ? Sur ce tableau, est peinte une vie volée. Des voleurs de vie, quelle douleur ! qui fait s'éteindre la parole pour le silence opposé aux inhabités du cœur. Ce que dit le peintre :

 

1710151965.jpg

 

http://cathygarcia.hautetfort.com/

 

Ou alors on peut opposer aux pierreux (et non pas Pierrot) du cœur, Jacques Brel qui a une voix qui ne lui est pas habituelle dans cette chanson :

 

 

 

23/01/2019

Qu'est-ce que l'acédie ? ♣♣♣ Les igloos ♣♣♣ Dépasser l'anthropocène ♣♣♣ Les Gilets Jaunes

 L'acédie

 

                            ♣♣♣

 

Le saint Benoît du Pas-de-Calais était un "sans domicile fixe", toutefois, il avait son chemin de Compostelle à lui. C'est peut-être pourquoi il a vécu dans cette condition, à moins qu'aucun religieux ne lui ait proposé de travail. Sa vocation était-elle de marcher ? Il semble que oui. 

En lisant l'histoire du saint du jour, qui est à l'origine d'un ordre militaire des Hospitaliers, je vois que les SDF, hormis chez les esquimaux et dans quelques autres rares endroits de la planète, il y en aurait toujours eu. La prière du jour qui est proposée est de prier pour les sans domiciles fixes. Les religieux d'aujourd'hui, soit ne se font pas d'illusion sur les politiques qui seront menées, générant toujours des sans domiciles fixes, soit, comme pour le saint Benoît du Pas-de-Calais, ils pensent toujours que d'aucuns ont pour destin de marcher.

Or beaucoup de gens n'aiment pas les nomades, ni les vagabonds, même "sur roues" (on le voit avec les gitans et autres voyageurs qui ont maille à partir avec les riverains). Ma prière sera donc une sorte d'exhortation :

Seigneur Jésus Christ, que ton règne arrive, et aucun cœur ne sera plus endurci. Amen. 

 

                                       ♣♣♣

 

"Dès les années 1970 Hans Jonas, précurseur de l’écosophie, avançait que ce que d’aucuns appelaient le « progrès » exigeait de revoir l’éthique kantienne, incapable de prendre en compte le non-humain ou les générations futures dont la survie était pourtant menacée. Ces deux ensembles – nature non-humaine et générations futures – échappaient en effet à l’éthique kantienne car dépassant son fondement de toute responsabilité dans le sujet rationnel capable de se représenter. [1] À l’époque, Jonas avait principalement en tête, non le changement climatique, mais la menace de destruction nucléaire, menace qui persiste aujourd’hui comme au moins aussi tangible que celles du réchauffement dit « anthropique, » bien que souvent éclipsée par la focale climatique."

 

Quelques paragraphes plus loin :

 

"Cette réduction des questions écologiques urgentes à la seule question climatique tend à se calquer sur des modèles globalisés effaçant les immenses inégalités qui traversent les bouleversements écologiques en cours et leurs conséquences sur les populations humaines et non-humaines. Les questions de justice environnementale croisent les inégalités socio-économiques tant locales que mondiales, le caractère genré des dommages écologiques, les insuffisances démocratiques à tous ces niveaux. Ainsi Françoise Vergès a avancé la notion intersectionnelle de « capitalocène racial, » liant colonialisme, racisme, et destructions écologiques. [7] Ces problèmes doivent être considérés dans leur ensemble et leurs nombreux liens, ce qu’éclipse la focale sur le changement climatique, lu comme monolithe qui expliquerait et résumerait l’entièreté de la catastrophe en cours."

 

Intégral :

Dépasser l'anthropocène

 

                                     ♣♣♣

 

Hello Yellow ! Les Gilets Jaunes, il nous en parle :

 

http://randydoit.hautetfort.com/