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25/04/2019

Il s'autorise la joie de vivre ♣♣♣ deux enfants face à l'oiseau qui s'est cogné contre un carreau

 

♣♣♣

 

Ce poème raconte cela : deux fillettes se trouvent chez une amie de leur père, et là, l'une d'elle voit un oiseau, un chardonneret couleur d'or,  se heurter au carreau. Les enfants vont réagir à leur manière et l'auteure du poème déclare qu'elle sait aussi que ce sont là les jours les plus sombres qu'elle ait appris à bénir (les jours où l'on assiste à l'agonie de quelqu'un). Le poème :

 

Fall

 

de Didi Jackson :

 

 

It is a goldfinch
one of the two

small girls,
both daughters

of a friend,
sees hit the window

and fall into the fern.
No one hears

the small thump but she,
the youngest, sees

the flash of gold
against the mica sky

as the limp feathered envelope
crumples into the green.

How many times
in a life will we witness

the very moment of death?
She wants a box

 

and a small towel
some kind of comfort

 

for this soft body
that barely fits

 

in her palm. Its head
rolling side to side,

 

neck broke, eyes still wet
and black as seed.

 

Her sister, now at her side,
wears a dress too thin

 

for the season,
white as the winter

 

only weeks away.
She wants me to help,

 

wants a miracle.
Whatever I say now

 

I know weighs more
than the late fall’s

 

layered sky,
the jeweled leaves

 

of the maple and elm.
I know, too,

 

it is the darkest days
I’ve learned to praise —

 

the calendar packages up time,
the days shrink and fold away

 

until the new season.
We clothe, burn,

 

then bury our dead.
I know this ;

 

they do not.
So we cover the bird,

 

story its flight,
imagine his beak

 

singing.
They pick the song

 

and sing it
over and over again.

 

 

 

 

17:18 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Vu à la télé hier soir ♣♣♣ Le questionnement du poète ♣♣♣ et jazz

Jean Seberg jouant avec Belmondo. Belmondo jouant le picaro et Jean joue la femme qui va payer cher sa lâcheté.

 

Un film qui m'a fait m'intéresser à Jean Seberg. J'ai lu à son sujet les affres du cinéma subis par l'actrice ; pour faire vibrer le spectateur ou donner à la scène plus de réalisme, le réalisateur d'un film sur Jeanne d'Arc a failli faire périr pour de bon Jean Seberg dans les flammes d'un bûcher. Scène de reconstitution à risque de la fin subie par Jeanne d'Arc. Un peu comme si quelqu'un, voulant montrer comment le feu a pris pour la cathédrale de Notre Dame, en aurait fait partir un second sans anticiper qu'il pouvait éventuellement prendre plus de puissance que voulu et demanderait l'intervention des pompiers comme ce fut le cas pour Jean Seberg.

 

Ensuite j'ai regardé le début du dernier film de Jean Luc Godard, qui a remporté la palme d'or.

D'abord, j'ai vu l'interview : un homme que la vieillesse dit-il a un peu handicapé (c'est souvent le lot de la vieillesse de faire goûter au handicap), oui mais, lui, l'homme, n'est pas méchant dit-il à son sujet. Comme si, du temps où il était fringant à cent pour cent il l'avait été un peu. Peut-être qu'il faut l'être dans le cinéma, les castings étant quand même un peu de la discrimination. Mais de la discrimination pour la cause élevée de la réflexion dans le film que j'ai regardé tout du long (à bout de souffle).

Les refoulés des films n'en meurent pas. Ils n'ont plus qu'à devenir philosophe, qui revient à s'ennoblir. Belle consolation ! Et plus encore.

Revenons à Jean Seberg : cette femme a subi la violence de certains hommes de plein fouet.

La violence morale et physique est-elle intrinsèque à la plupart des humains ? On pourrait le croire à force.

 

Comme nous venons de fêter Pâques je pense au calvaire de Jésus avant sa renaissance ou résurrection, et je me dis que le message était celui-là : la violence de beaucoup trop d'hommes en général, des handicapés au non handicapés, qu'il "fallait" montrer. Dans ce parcours, Jésus  "a goûté la mort" comme un moment fugace mais réel de grande tristesse, que sa mère à goûtée avec lui. Il a opéré un dépassement qui nous autorise à la joie. Reste à trouver ou avoir l'intelligence de la joie, qui va sûrement avec la paix et la tendresse.

 

Lu sur le site Balade Naturaliste, cet extrait :

 

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur…

If, Rudyard Kipling, 1896.

 

 Comment : peu malgré les apparences deviennent les hommes dont parle Kipling à voir la violence toujours là, encore et encore : toutes sortes de violences. Dont la vanité est le "départ de feu". Bref, se remettre en question avant de remettre l'autre en question nous dit Kipling dans ces quelques vers. 

 

♣♣♣

 

Les questions qu'il pose, puis son poème :

 

"“Great Again. How to recover the greatness. Adjectives are circumstantial, but the nouns are chests that keep safe the essence of things, their moral dimension. What is America? This is the big question. What is the America that we want? Does a unique America like the one Whitman imagined exist? What is the great America that the slogans refer to? Is it the America of Walt Whitman or Charles Whitman? Is it the America of the person who shot a rifle from the sixth floor of the Book Depository in Dallas or the America of the one who received the bullet?”
Fernando Valverde" Extrait du site poem a day.

 

Le poème, du même site, de Fernando Valverde :

 

You who saw the vast oceans
and the peaks of the mountains,
who communed with all the sailors of the world
and you who saw Christ eat the bread of his last supper among the

     young
and the elders,
you who saw the executioner of Europe
with his ax soaked with blood,
You stepped on the scaffold
and the fields in which mothers cried to their dead children.



Tell me if it is still
possible to announce triumphant justice
and deliver the lessons of the new world.



I’m going to kiss your lips,
they are cold and taste like the word America.

 

traduit en anglais par Carolyn Forché 

 

 

 

13:07 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2019

Vu hier soir à la télé

Vu hier soir, le polar style fantaisie sur la deux, avec la grande et belle secrétaire blonde amoureuse de son boss, pince sans rire, tous les deux d'un autre siècle mais s'entendant très bien avec la moderne journaliste tout de jean vêtue, comme une Perrette au pot au lait moderne .J'ai aussi appris à apprécier la personnalité de la personne qui joue le capitaine Marleau, mais ce capitaine est l'anti-thèse des personnages de la série polar sur la Deux. C'est étrange en somme de se détendre tout en traitant de choses graves, comme le crime. Comme si la dose de folie douce des personnages, propre à charmer et détendre l'entourage, dans une vie réelle, leur servirait de médicament pour supporter tout ça. Le boss oppose à la violence du contexte, d'être amoureux en sourdine, de façon ultra discrète et un peu dans le déni, de la secrétaire qui vit elle, sur le mode d'une constante déraison, dosée et charmante. La journaliste déboule sur leurs plates bandes et ils sont les premiers à en être contents. C'est sublime cette façon de supporter les crimes qui s'égrènent autour d'eux.

Le capitaine Marleau a une autre façon de délirer face au réel, plus brut de décoffrage, à l'emporte-pièce, comme un mère courage qui va au taff.

 

Il en faut en effet, du courage pour affronter le réel quand il est si dur... et des déguisements aussi comme on peut le constater, pour ne pas se laisser happer par la laideur du monde criminel.

 

Et puis, qu'ai-je vu encore à la télé ? Colette, l'écrivain. À mon humble avis elle joua un personnage aussi, pour supporter son énorme libido. Si colossale qu'il fallait ruser aussi avec elle, ce genre de libido, je veux dire.

Elle a fait ce qu'elle a pu. Je sais qu'elle a écrit magistralement bien sur les animaux, donc si elle les aimait tant, elle n'était pas une mauvaise personne.

 

What else about the TV ?

Hier soir je l'ai trouvée intéressante.

07:27 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)