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31/03/2019

Il creuse

Je n'avais pas tout lu à vrai dire de ce que j'ai d'abord pris pour une simple note à propos d'un ressenti sur les Gilets Jaunes, de Kronix. En fait, il s'agit d'une longue analyse mêlée de ressenti, et vu l'état de légère fatigue de mon cher cerveau, je dois m'y prendre en plusieurs fois pour en faire le tour et assimiler le propos intégralement, ayant un tout petit peu de mal à me concentrer longtemps ces temps-ci (lire de l'anglais m'aide à pulvériser mes capacités de concentration, aussi il faut que je m'y remette). Analyse donc d'un style empreint de ressenti, qui vaut la peine, qui vaut l'effort d'être lue, sur les gilets jaunes et le sociétal. Un extrait :

 

"Ceux qui ne sont rien et ceux qui n'ont rien fait.

Fascisme contre fascisme. Aujourd'hui, la précarité n'est pas qu'un sentiment. Le constat des misères dans le pays est accablant. Dans son célèbre discours, Victor Hugo stigmatisait les députés qui, ayant fait beaucoup mais n'ayant pas éradiqué la pauvreté, au fond, n'avaient « rien fait ». Du côté des partisans du gouvernement, on pourra toujours lister le nombre des bienfaits de sa politique, il n'en restera pas moins que, tandis que 74 Français chaque jour deviennent millionnaires en dollars (encore faut-il préciser qu'ils le deviennent surtout par valorisation « mécanique » de leur patrimoine immobilier, et sont donc soumis à ce titre à l'ISF, ou à sa nouvelle version), tandis que l'évasion fiscale et la fraude fiscale totalisent, quel que soit le mode de calcul, des milliards qui seraient bien utiles, le président et son assemblée aux ordres n'auront « rien fait » si la même proportion de pauvres subsiste et si ces pauvres, en plus, deviennent chaque jour plus pauvres. C'est intenable, c’est pervers, c'est fou."

http://kronix.hautetfort.com/archive/2019/03/23/les-gilet...

Je relâche mon système nerveux avec le pianiste à la mèche rebelle et au minois de Brad Pitt ; les oreilles surtout participeront à relâcher la tension, ou pas, pour vous, au cas où vous n'aimeriez pas cette musique :

 

 

 

 

30/03/2019

Le monde pas très connu jusqu'ici

... Toujours est-il que, à France Loisirs, l'autre jour j'ai acheté de Gilbert Sinoué L'Envoyé de Dieu, ne sachant pas que le livre parlait de la vie de Muhammad, le prophète qui a eu ses révélations par l'ange Gabriel.

 

Dans ce livre, un scribe  recueille des informations sur la vie de Muhammad de la bouche d'un très vieil homme qui accompagnait le prophète, et, parallèlement à cette aventure mystique, ce scribe tombe amoureux de la servante de la maison, d'origine abyssinienne.

 

Le scribe, croyant, va être confronté à un dilemme certain car la femme a été mariée en tant que seconde épouse ; mais son époux la battait et elle a dû fuir car l'homme n'acceptait pas le divorce. Donc l'enfer dont parle Muhammad leur pend au nez croit la femme, s'ils font l'acte charnel.

 

D'après ce que je lis dans le livre de Gilbert Sinoué, Muhammad était confronté à un monde très violent. Avant les tribulations qu'occasionna l'arrivée du prophète dans leur vie, les arabes pour la plupart n'étaient pas juifs ou chrétiens mais avaient une religion polythéiste.

 

L'ange Gabriel les relie, par l'intermédiaire du prophète, à ceux qu'ils nomment Les gens du Livre, c'est-à-dire, les juifs et les chrétiens, en ce qu'ils ne croient plus qu'en un Dieu unique.

 

Muhammad, en contact avec ces différentes communautés, juive et chrétienne, trouve que dans la Trinité dont parle les chrétiens, on peut éventuellement voir du polythéisme, que l'ange Gabriel lui demande de combattre à toutes forces car cela génère de l'idolâtrie. Mais Muhammad rappelle souvent qu'il est l'Envoyé de Dieu et donc un homme, qui n'a pas la science infuse sur tout dès lors que l'ange Gabriel ne s'exprime pas sur certaines questions.

 

Le fait essentiel est que le Dieu unique ne génère pas d'idolâtrie.

 

Frictions avec les juifs aussi, que Muhammad trouve menteurs (ceux à qui il a affaire). Mais il reste que chrétiens comme juifs, bien que s'égarant aux yeux de Muhammad, sont les gens du Livre.

 

Et les bouddhistes dans tout cela ? Le roman de Gilbert Sinoué n'en parle pas.

 

Le lien entre le bouddhisme et les chrétiens est assez fort pour moi en ce que le bouddhisme je le vis comme une philosophie qui se marie bien avec la foi dans le Christ.

 

Et arrive Muhammad via Gilbert Sinoué, rappelant que les musulmans sont en lien avec Jésus eux aussi, d'une autre façon que les chrétiens ;  les musulmans, respectant les gens du livre, chrétiens et juifs, leur doivent le respect dit Muhammad.

 

Chacun fait de son mieux dans sa croyance propre.

 

Ne pas avoir d'idoles, et prier le Dieu unique étant l'essentiel, voici ce que j'ai trouvé comme message de Muhammad à travers le livre de Gilbert Sinoué. Inch Allah.

 

Lorsqu'il naîtra, tu diras :"Je te place sous la protection de l'Unique, contre la perfidie de tout envieux."

Ibn Hichâm, Al-Sîra al Nabawwayya

 

 

 

07:17 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

29/03/2019

Sa douce et lui

J'ai lu une note où l'auteur appelle sa compagne sa Douce. Jolie appellation qui agit comme un rappel car l'homme, écrivain, a la violence en horreur. En être victime le dégoûte, mais en être l'auteur lui fait peur. Il ne voudrait surtout pas devenir un bourreau, et si j'ai bien compris, le bourreau d'une seule personne. Bourreau des cœurs encore moins. Dans cette note, il livre son ressenti sur les Gilets jaunes. Il est vrai, ou sincère si vous préférez ; il n'analyse pas le mouvement politique ou pas des gilets jaunes, il dit ce qu'il ressent à leur sujet. La démarche est honnête. J'ai lu ce matin, un honnête homme et donc, un homme, à mes yeux, intéressant, qui retient mon attention, dont j'espère lire les livres un jour. Ici :

http://kronix.hautetfort.com/archive/2019/03/23/les-gilets-genent-6138241.html#more