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15/02/2014

Les agressions

Hier j'ai reçu le coup de fil de la sœur de mon ami, ma belle sœur donc, que j'appellerai M, une personne que je ne connais pas encore très bien néanmoins parce que nous ne nous voyons pas si souvent ;  dont je dirai qu'elle fait de son mieux dans la vie et qu'elle est heureuse avec son ami, C. Tous deux forment un charmant couple, des amoureux un peu dans leur bulle. Avant-hier ils sont partis de boulogne-sur-mer où ils habitent, pour se rendre dans une banlieue Parisienne afin d'assister à une réunion de travail. Pour rentrer à Boulogne ils prennent un itinéraire bis, leur indiquant de sortir par telle avenue et de prendre ensuite tel embranchement d'auto-route.

 

Ils se trouvaient encore dans la banlieue quand la chose s'est produite. Ils étaient arrêtés à un feu rouge, à cinq minutes à peine de l'embranchement,  vers le  début de la file, leur voiture  en sandwich entre deux autres, quand tout à coup se profile devant eux, rapide comme l'éclair, une fine silhouette tout enveloppée et cagoulée, passant en trombe devant le pare-brise. C a à peine le temps de demander à M ce que l'individu fabrique quand ils entendent un bruit fracassant... le fameux farfadet entrevu vient de briser la vitre arrière de leur auto et s'empare du sac à main de M avant de filer.

 

Le feu venant de passer au vert, les autres véhicules s'empressent de prendre la tangente. Nos deux amis n'ont plus qu'à aller porter plainte au commissariat le plus proche.  Apathie ou indifférence, les policiers qu'ils rencontrent  dans ce commissariat refusent de prendre leur plainte et leur conseillent de la déposer au commissariat de Boulogne-sur-Mer.

 

 

La silhouette du voleur était si fine que C a pensé que, peut-être, il s'agissait d'une fille. Entre nous soit dit, les grosses n'en sont pas moins filles pour autant, mais là n'est pas la question. M avait la voix qui tremblait au téléphone,  d'autant plus choquée que tous ses papiers se trouvaient dans son sac. Elle pleure, ne mange plus me dit-elle, et veut voir une psychologue. Chacun réagit comme il se sent au sein (ou pas) de la société. Pour ma part, évidemment je compatis. Qui plus est, les deux avaient loué cette voiture qui s'est fait amocher, que de démarches administratives en perspective !

 

 

Mais je ne peux pas m'empêcher de penser à une société qui abandonne ses adolescents quand l'abandon ne se fait pas plus tôt encore. On dit toujours aux jeunes de se bouger pour s'en sortir, celui qui a commis ce racket s'est bougé, il n'y a pas à dire, sauf que ce genre de bougeotte est l'anti-chambre du croupissement. Politiques et citoyens ne daigneraient-ils s'occuper que des scolaires bons en math et en calcul ? Ils font fi des autres, des autres qui, parfois surdoués en gymnastique, mettent leur souplesse au service de leurs propres urgences à défaut que l'on s'occupe d'eux.  À quand un monde fraternel ?  

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14/02/2014

Le ruisseau rouge

Le-ruisseau-rouge-1eredecouv.jpg

Patrick and I, we're husband and wife... depuis qu'il est publié je ne lis plus ses textes, afin de ne pas  pas intervenir dans ce qu'il lui semble bon d'écrire. Par exemple, je ne suis pas très portée sur les rimes, si j'en fais une par inadvertance dans un texte, la plupart du temps, je l'enlève mais si bon semble à Patrick de faire des rimes, qu'il en fasse.  Le meilleur moyen de respecter son espace mental, car je ne pourrais peut-être pas m'empêcher de trop en dire sinon, c'est de ne pas le lire, du moins tout de suite. Par contre je sais que ses livres ont de bons retours, surtout Le ruisseau rouge, dont Cassiopée dit grand bien. Vous trouverez le lien ci-dessous :

http://unpolar.hautetfort.com/archive/2014/02/12/le-ruiss...

 

07:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

13/02/2014

Douce France

J'ai pris en fin d'émission le discours d'un professeur de philo sur Nietzsche, où il traita d'un coup de ploucs les russes. Qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Jai lu Dostoïevsky qui, lui, traitait  pareillement de ploucs, par endroits, ça et là, au gré de l'humeur, les polonais et les Allemands ... paroles de penseurs... mais oui. Les professeurs de philosophie n'échappent pas non plus à la règle, quand ils sont à bout d'argument, qui veut que l'on insulte l'adversaire dans une tentative d'accéder malgré tout à un certain panache par la cruauté verbale.

 

À propos d'insulte j'ai noté que George Sand n'utilisait pas le mot - débile - en tant qu'injure.  Le terme - débile - est employé dans son roman Indiana à l'encontre de son héroïne lorsque celle-ci se traite ainsi elle-même à dessein, afin de ramener son amant à des sentiments plus doux. Le terme donc, au 19è siècle voulait encore dire - faible -, c'est tout. Où l'on voit qu'au 20è les mentalités se sont durcies. "Transcendance" significative d'un mot qui parle d'un état maladif vers  l'insulte visant  à stigmatiser durement l'adversaire. Monde civilisé ! Je reviens au professeur de philosophie de la radio. Il a aussi traité de ploucs,  ceux qui ne comprenaient pas non plus que "Dieu est mort", bel et bien, et cela, d'après lui, il n'y a pas que les russes qui ne l'ont pas connecté. Sauf que , "Dieu est mort"  à autant de signification que "l'Eternel est mort", littéralement ; les mots sont soit pointus comme des lames de couteau ou flous, trop flous, mous comme des poufs où l'on s'enfonce si profond que l'on ne parvient plus à s'en extirper. Pff ! 

12:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)