21/02/2014
La phrase
Hume's philosophy, like that of other materialists, held that the human mind resembled a machine.
Lu dans Linguee
l'esprit humain au fonctionnement de machine, était-ce vraiment la conception que Hume s'en faisait ?
Il devait penser implicitement que l'invention des robots n'était pas nécessaire. Il ne me reste plus qu'à étudier Hume pour vérifier... faute de concordance de temps, je me contenterai de faire un tour du côté de wikipédia tout à l'heure. Merci Wikipédia.
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08:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2014
What does this quote mean ?
La phrase en question, je ne l'ai pas totalement intuitée tout de suite, la voici, reçue du Daily Ray dans ma boîte mail :
"nothing ever comes to one, that is Worth having, except as a result of a hard work ?"
Je l'ai donc tapée dans le fabuleux moteur de recherche que vous savez, où j'ai trouvé des anglophones qui n'étaient pas sûrs non plus de la signification de cette phrase ; ainsi, une ou un anglophone de demander à d'autres anglophones ce que signifie la phrase. Et une personne de répondre ceci :
"This means exactly what is says.
The things in life that are really important and Worth having have to be worked for.
In reverse... things that come easy are not usually worth having.
For exemple — a good education has to be worked for. You can't get it any other way. It's a bit like the other quote/joke/sarcasm 'It's funny that the harder I work the luckier I seem to get !'"
et de conclure : "Sometimes things look like luck but acually a person has been working hard at achieving something."
Vous avez remarqué ces jolies sonorités "look like luck" et ce beau present perfect progressif à la fin, et comme, dans le parler courant, les anglophones utilisent sans problème la forme passive qui paraît de prime abord assez sophistiquée aux francophones. La phrase initiale en français est quelque chose comme :
" Rien ne nous arrive, qui ait de la valeur, à moins d'être le résultat d'un dur travail ?"
Ce n'est pas le "on n'a rien sans rien", c'est plus subtil heureusement. Une délicatesse qui traduit l'humilité du penseur. Einstein avait le génie des maths, et je pense que même en travaillant beaucoup les maths...d'aucuns, dont moi, n'atteindraient pas le niveau de la cheville d'un génie comme celui-là, sauf à risquer de se mettre la rate au court bouillon, ce qui n'en vaudrait pas la peine non plus... pour autant, ne pas se mettre à genoux devant un quelconque génie, mais le remercier s'il est sympathique, et même le saluer dans ce cas pour lui souhaiter bonne chance. D'autant que les génies frôlent des abîmes qui peuvent leur coûter cher, ils ont donc plutôt besoin de la protection des ordinaires. Mais revenons à notre sujet : globalement, j'adhère à cette pensée qui est exprimée par je ne sais plus qui avec une délicatesse touchante... je vous dirai tout à l'heure ou demain pour ceux qui l'ignorent, le nom de son auteur. Ajoutons que Einstein, par exemple, a néanmoins dû travailler beaucoup, tel un forçat ayant pour chaîne ce génie spécial... à méditer.
09:51 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
Le rêve
Je pense que d'avoir lu Un mauvais rêve de Bernanos avant de m'endormir a provoqué ce rêve douloureux. Le génie de cet auteur est parfois un boxeur qui n'épargne personne, du simple fait sans doute de traiter des thèmes lourds : son héroïne a pour obsession de tuer une petite vieille, certes, très "tatie Danièle", c'est-à-dire banalement méchante comme beaucoup de petites vieilles dans le Nord de la France et en Belgique (j'ai dit, beaucoup, pas, toutes), mais c'est quand même insupportable à la longue, (je parle évidemment du crime traité par Bernanos dans son roman) enfin, lourd à force d'être ténébreux et perspicace à la fois en somme. Bizarre que la petite vieille dame se soit transformée dans mon rêve en beau jeune homme blond. Voici le rêve :
Je me promenais dans la ville de Béthune, dont je ne dirai pas que c'est "ma ville" en référence à je ne sais quoi, des racines par exemple, non. Aucune ville n'appartient à quiconque et c'est pour cela qu'on y respire.
Je m'y promenais et je me fais soudain cette réflexion en voyant couchée au milieu d'une grand-place une colossale statue-automate, moitié l'une et l'autre, que Béthune recelait des monuments inouïs dont je n'avais pas remarqué la présence auparavant. Dans les bras la statue automate à ses heures tenait une sorte de miroir servant à fournir des renseignements météorologiques, et autres choses plus profondes sur le cosmos. Un miroir rectangulaire qu'à des horaires précis, la statue, se mettant debout, soulevait vers le ciel qui s'y reflétait. Elle portait un chapeau arborant une plume, tel un mousquetaire, mais c'était bien à Béthune que je me promenais et non en Gascogne.
J'arrive au moment où la statue se met en branle avec son trophée qu'elle va lever au ciel. La mer semble s'y refléter bientôt. Plume au vent, cette statue de Dartagnan m'inquiète, je me demande si le géant au chapeau panaché ne va pas sortir de son rôle, et, à contre-courant de la vie, aller assassiner quelqu'un.
Plus loin j'entre dans une colossale maison "hausmanienne", au détour de la traversée des salles qui se succèdent, je vois des musiciens. Ils m'amusent. Ils poussent de grandes envolées vocales, je suis aussi contente qu'une Alice au pays des merveilles, mais bientôt j'en vois trois s'empoigner. Deux ont le dessus sur un qu'ils tentent d'étrangler. Je suis scandalisée. L'homme victime me regarde avec des yeux poignants, une ceinture autour du cou. Je sors. Quel est le nom de cette immense boulevard de Béthune, qui m'était jusqu'ici inconnu ?
Il faut que je téléphone... je suis dans un temps où les portables n'existent pas, je dois trouver un commissariat dans cette ville que je ne reconnais plus. Quelqu'un veut m'entraîner loin des lieux où j'ai été témoin de cette scène "Tu te rends compte ? Ce sont des gens dangereux. Tu as été témoin de leur crime, il faut fuir, te cacher" me souffle-t-il, mais le regard de l'homme qui s'est fait attaquer m'interpelle, je meurs si je ne dis pas au premier flic venu ce que je viens de voir.
Et comme vous vous en doutez, je me réveille là-dessus.
07:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)