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13/02/2014

Douce France

J'ai pris en fin d'émission le discours d'un professeur de philo sur Nietzsche, où il traita d'un coup de ploucs les russes. Qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Jai lu Dostoïevsky qui, lui, traitait  pareillement de ploucs, par endroits, ça et là, au gré de l'humeur, les polonais et les Allemands ... paroles de penseurs... mais oui. Les professeurs de philosophie n'échappent pas non plus à la règle, quand ils sont à bout d'argument, qui veut que l'on insulte l'adversaire dans une tentative d'accéder malgré tout à un certain panache par la cruauté verbale.

 

À propos d'insulte j'ai noté que George Sand n'utilisait pas le mot - débile - en tant qu'injure.  Le terme - débile - est employé dans son roman Indiana à l'encontre de son héroïne lorsque celle-ci se traite ainsi elle-même à dessein, afin de ramener son amant à des sentiments plus doux. Le terme donc, au 19è siècle voulait encore dire - faible -, c'est tout. Où l'on voit qu'au 20è les mentalités se sont durcies. "Transcendance" significative d'un mot qui parle d'un état maladif vers  l'insulte visant  à stigmatiser durement l'adversaire. Monde civilisé ! Je reviens au professeur de philosophie de la radio. Il a aussi traité de ploucs,  ceux qui ne comprenaient pas non plus que "Dieu est mort", bel et bien, et cela, d'après lui, il n'y a pas que les russes qui ne l'ont pas connecté. Sauf que , "Dieu est mort"  à autant de signification que "l'Eternel est mort", littéralement ; les mots sont soit pointus comme des lames de couteau ou flous, trop flous, mous comme des poufs où l'on s'enfonce si profond que l'on ne parvient plus à s'en extirper. Pff ! 

12:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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