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25/12/2007

Saint John Perse

dd65944f23d1472e7b2c5bf00c428b30.gifFierté de l’homme en marche sous sa charge d’éternité ! Fierté de l’homme en marche sous son fardeau d’humanité, quand pour lui s’ouvre un humanisme nouveau, d’universalité réelle et d’intégralité psychique ... Fidèle à son office, qui est l’approfondissement même du mystère de l’homme, la poésie moderne s’engage dans une entreprise dont la poursuite intéresse la pleine intégration de l’homme. Il n’est rien de pythique dans une telle poésie. Rien non plus de purement esthétique. Elle n’est point art d’embaumeur ni de décorateur. Elle n’élève point des perles de culture, ne trafique point de simulacres ni d’emblèmes, et d’aucune fête musicale elle ne saurait se contenter. Elle s’allie, dans ses voies, la Beauté, suprême alliance, mais n’en fait point sa fin ni sa seule pâture. Se refusant à dissocier l’art de la vie, ni de l’amour la connaissance, elle est action, elle est passion, elle est puissance, et novation toujours qui déplace les bornes. L’amour est son foyer, l’insoumission sa loi, et son lieu est partout, dans l’anticipation. Elle ne se veut jamais absence ni refus. Elle n’attend rien pourtant des avantages du siècle. Attachée à son propre destin, et libre de toute idéologie, elle se connaît égale à la vie même, qui n’a d’elle-même à justifier. Et c’est d’une même étreinte, comme une seule grande strophe vivante, qu’elle embrasse au présent tout le passé et l’avenir, l’humain avec le surhumain, et tout l’espace planétaire avec l’espace universel. L’obscurité qu’on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d’éclairer, mais à la nuit même qu’elle explore ; celle de l’âme elle-même et du mystère où baigne l’être humain. Son expression toujours s’est interdit l’obscur, et cette expression n’est pas moins exigeante que celle de la science.

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Un poème de Saint John Perse

23:30 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

24/12/2007

Bakchich

Quand les dizaines de votre compteur affichent depuis un bon moment le chiffre quatre, il arrive souvent que l’on se sente « out », en un mot, en dehors du coup. Cela m’est arrivé récemment en me faisant exploser sous un panier de basket-ball par un post-ado, pas encore bachelier. On accepte alors la chose avec philosophie en se disant qu’il suffit de rester « in » dans sa tête. Mais là, sur ce parterre inondé de soleil automnal, je me suis vraiment senti dépassé

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Pop art

Les expériences du pop-art, ont peut-être inspiré Di Rosa dans sa conception de l’art modeste. Il en émane un même enthousiasme. À défaut d’acheter l’ouvrage dont il est question dans cet article-ci, vous pouvez lire la préface, laquelle pourrait bien donner des idées à l‘artiste qui sommeille en vous …

« Les éditions Chêne-Hachette publieront en novembre un livre de Jean-Luc Chalumeau qui étudie un certain type de relation entre peinture et photographie à travers les expériences du Pop art, de la Figuration narrative, de l’Hyperréalisme et des Nouveaux pop : PEINTURE ET PHOTOGRAPHIE. Voici, en bonnes feuilles, le texte d’introduction de cet ouvrage.

Une large histoire commence au début des années 50 et se poursuit de nos jours : celle de la naissance et de l’épanouissement d’un nouveau type de relation entre la peinture et la photographie. Cette histoire n’a été que partiellement étudiée jusqu’ici : elle mérite sans doute aujourd’hui une approche globale. »

La préface intégralement