09/01/2014
À propos de radio
J'écoute en ce moment La marche des sciences. Jean Claude Ameisen et d'autres y parlent de l'autisme en France, il témoigne qu'en Italie et en Suède les personnes atteintes d'autisme ne sont pas mises à l'écart de la société. L'émission sera sûrement podcastable : la marche des sciences - L'autisme, une guerre de cent ans.
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Le pouvoir en question
En éteignant la radio au bout d'un certain temps de tolérance, ( quand je ne suis pas d'accord avec les propos entendus, n'ayant pas de droit de réponse ou alors trop en décalé dans le temps ), je me donne le pouvoir de ne pas subir. Je ne peux, et heureusement ou pas si les propos sont graves, rien faire de plus ( se poserait là sinon le problème de la censure et de la tolérance) concernant les autres auditeurs qui sont libres après tout de juger comme ils veulent ce qu'ils entendent ou de consentir de façon plus ou moins masochiste ou inconsciente, c'est selon.
Même les dictateurs féroces comme Hitler, Mao, Staline et autres ont été perçus un temps (souvent beaucoup trop long) par une majorité parfois, comme ayant beaucoup de charisme (charme). Cette fameuse fascination dont témoignent leurs suiveurs ou leurs admirateurs, ce magnétisme par exemple de Mao, d'après Han Suyin.
A contrario, Charlie Chaplin par exemple, bien que charmant, ne fascine pas ceux qui l'aiment, son charme les touche différemment, opère différemment. Charlie à mon sens rend meilleur par son regard sur les absurdités avec lesquelles il joue.
Où situez-vous Dieudonné ? A-t-il le genre de charme d'un Charlie Chaplin ou celui d'un homme de pouvoir d'une autre nature ?
Toujours est-il qu'en matière de fascination il y a retournement la plupart du temps, selon qu'il y a ou non prise de conscience. D'un coup les fascinés ( qui riaient parfois de "bon cœur" si le tyran avait de l'humour ) s'aperçoivent des conséquences de la fascination qui s'est exercée sur toute une foule de gens, fascination qui serait faite de l'espoir qu'ils projetaient sur "l'adoré" d'assouvir leurs méchants fantasmes.
Concernant Jésus qui lui aussi avait un fort charisme, celui-ci ne s'apparentait ni à celui d'un dictateur (évidemment), ni à celui d'un charmeur au grand cœur tel Chaplin (presque dommage je dirais). Toujours est-il que pour le charismatique Jésus, il y a quand même eu, hélas, retournement, lequel s'est opéré à l'envers, d'une certaine façon, de celui vu plus haut du fait qu'il n'y avait pas d'abus de pouvoir. Une foule de gens en effet l'aimaient, comment ne pas les comprendre s'agissant d'un guérisseur (divin pour moi parce que, la guérison n'opérait pas toujours sur le plan physique, ou pas seulement, mais aussi sur le plan moral) et d'un coup la foule (était-ce les mêmes qui la composaient ?) a préféré libérer un tueur en série nommé Barrabas, plutôt que de délivrer celui qui aurait pu, pour un croyant, leur donner le pouvoir de guérir s'ils l'avaient voulu, et celui qui, pour un non croyant, n'avait tué personne.
La littérature et la religion ont sûrement pour fonction de pallier ce dont la philosophie ne parle pas, hors champ pour elle.
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La pause
J'ai laissé temporairement en plan la lecture des deux romans. Des personnages des deux histoires, celles de Sand et de Bernanos se sont mis en arrêt sur image. Bénédict par exemple, chez Sand, qui parle de l'incitation de la société à ce que nombre d'individus redeviennent des abrutis après avoir étudié jusqu'à 20 ans. Cela pose nombre de questions. Les études mal digérées ne rendant pas nécessairement intelligent ( il n'est qu'à écouter la chronique de certains journalistes à la radio le matin pour s'en convaincre), "dont la pratique du monde tient lieu d'esprit". Mais sans étude dans notre société vous êtes aussi sans défense, il vaut mieux souvent un abruti qui a étudié qu'un homme intelligent qui n'a pas fait d'études.
Côté Bernanos, l'auteur dans Monsieur Ouine navigue dans les eaux troubles du crime : le petit valet, garçon vacher de son état, massacré. Monsieur Ouine et sa cohorte d'admirateurs interdits devant son intelligence qui relève du machiavélisme et, en contraste criant : Ginette, sorte d'enterrée vivante dont tout le monde se moque. Voilà ce que je vois dans ce roman, en dépit même peut-être de l'auteur, pour m'en assurer il faudra que je termine cette lecture.
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