09/01/2014
La pause
J'ai laissé temporairement en plan la lecture des deux romans. Des personnages des deux histoires, celles de Sand et de Bernanos se sont mis en arrêt sur image. Bénédict par exemple, chez Sand, qui parle de l'incitation de la société à ce que nombre d'individus redeviennent des abrutis après avoir étudié jusqu'à 20 ans. Cela pose nombre de questions. Les études mal digérées ne rendant pas nécessairement intelligent ( il n'est qu'à écouter la chronique de certains journalistes à la radio le matin pour s'en convaincre), "dont la pratique du monde tient lieu d'esprit". Mais sans étude dans notre société vous êtes aussi sans défense, il vaut mieux souvent un abruti qui a étudié qu'un homme intelligent qui n'a pas fait d'études.
Côté Bernanos, l'auteur dans Monsieur Ouine navigue dans les eaux troubles du crime : le petit valet, garçon vacher de son état, massacré. Monsieur Ouine et sa cohorte d'admirateurs interdits devant son intelligence qui relève du machiavélisme et, en contraste criant : Ginette, sorte d'enterrée vivante dont tout le monde se moque. Voilà ce que je vois dans ce roman, en dépit même peut-être de l'auteur, pour m'en assurer il faudra que je termine cette lecture.
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