21/09/2016
À propos du dénuement
Ce que j'ai trouvé ce matin dans le Daily Ray ne manquait pas d'humour et à priori de cruauté car on voit bien le dénuement de l'être à qui son parent demande peut-être de dégager... il n'a pas l'air bien armé pour affronter un monde de prédateurs. J'ai fait le dessin à partir de la photo du Daily Ray, qui illustrait le propos. En même temps que l'on sourit, on durcit éventuellement sa carapace, puis on pense que l'oiseau travaillera à développer ses ailes par le détachement qu'opère la parole de celui ou celle qui ne veut plus le couver... il a une chance de s'en sortir tout comme son parent s'en est sorti, qui a dû en passer par là. En deuxième vue, l'humour âpre de l'être cher et jusqu'ici protecteur peut devenir libérateur... Tout dépend du contexte et aussi du temps disponible qui sera laissé au nouveau venu (au cas où le parent ne faisait pas d'humour et se préparait à le laisser se débrouiller seul dans la jungle, terrible jungle)... le petit aura-t-il le temps d'apprendre à voler compte tenu d'un environnement favorable ou pas au niveau de possibles prédateurs ? Sous le dessin et la page manuscrite des paroles traduites d'Antonio Porchia, vous trouverez La chanson d'Henri Salvador Dans la jungle, terrible jungle, chantée par Pow Wow
Correctif des paroles de Porchia : "Perds-toi dans Tout" (en non pas "Toi")
10:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2016
Poème d'un amoureux de la nature
There is a pleasure in the pathless woods,
There is a rapture on the lonely shore,
There is society, where none intrudes,
By the deep sea, and music in its roar:
I love not man the less, but Nature more
~ George Gordon Byron
Il y a plaisir à se trouver dans les chemins forestiers
Il y a ravissement sur le rivage solitaire
Il y a de la société où personne n'empiète,
Au regard de la mer profonde, et de la musique entendue dans son rugissement :
pour autant j'aime l'homme, mais la Nature plus encore.
Ma traduction. Je pense être allée au plus près de ce que George Gordon Byron a exprimé en anglais.
La méditation est un exercice de concentration. L'art de ne pas se laisser absorber par ses pensées, emporter par elles, qui peuvent nous entraîner dans un tourbillon néfaste ou un cercle vicieux. En poésie, la méditation c'est se concentrer sur un sujet précis et se mettre à l'écoute de l'essentiel à exprimer. Les pensées parasites s'évanouissent au profit de ce qu'il est important d'exprimer à l'instant T pour un individu. La méditation conduit ainsi au processus de création.
08:37 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2016
Yoga chinois, yoga de l'Inde
Vidéo sur le yoga. Ici le niveau est accessible pour moi la plupart du temps. Je sais faire le chien à trois pattes et le pigeon... mais pas la posture du yogi squatt, (l'accroupissement fesses aux talons), pas plus que la dernière posture, celle qui paraît la plus simple, à savoir toujours, les fesses sur les talons, dos relevé et droit. Mais tout le reste pourquoi s'en passer, si la colonne vertébrale remercie ? Merci à cette jeune professeur de yoga. C'est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=6v6E2S-pWiY
Cependant, pour voler au secours de ma colonne vertébrale, j'ai une préférence pour le qi gong, par exemple, avec l'enchaînement de l'harmonisation des trois trésors : on fait le dos rond puis son redresse la colonne, toujours en position debout et je trouve, enfin je parle pour mon cas, que cela se fait plus en douceur car en même temps que je pense à synchroniser ma respiration avec le mouvement, une méditation s'installe. Le yoga au sol est un peu moins gratifiant pour moi du point de vue de la méditation et du fait que l'on s'immobilise... il n'y a pas cette "danse" du qi gong, laquelle fait aussi appel à la mémoire de la gestuelle. Pourtant le soir quand j'ai plutôt envie de m'asseoir, je pourrais éventuellement préférer le yoga assis, du moins le plus souvent au sol... enfin tout cela est cadeau ! Je viens de faire l'enchaînement intitulé Harmonisation des trois trésors : dos rond, puis colonne qui se déroule vertèbre après vertèbre, en mouvement doux et lent, debout.... c'est, disons-le, jouissif pour la colonne qui en avait bien besoin, mille mercis... c'est ici :
17:36 | Lien permanent | Commentaires (0)