Le mois d'octobre se produisent de beaux phénomènes astronomiques

 

Ceux qui se trouvent dans l'hémisphère Nord peuvent voir de beaux phénomènes astronomiques au mois d'Octobre.

À partir du 2 ont commencé à se montrer dans le ciel (du moins le ciel des États-Unis car tout ceci je l'ai lu dans Sierra Club) des averses de météores Orionides plus fournies, qui atteindront leur point d'orgue dans la nuit du 21 au 22, et l'on peut voir selon les astronomes américains des météores orionides laisser des traînées dans le ciel nocturne jusqu'au 2 novembre.

 

Une pluie d'étoiles filantes orionide !

 

Traduction de l'extrait ci-dessous, dessous :

 

"The dust and debris burning up in Earth's atmosphere is left over from Halley's Comet. Trace the paths of the meteors back to the constellation Orion to be sure that you are seeing debris from Halley and not just stray interplanetary dust. At the shower's peak, you may see about 30 meteors per hour."

 

La poussière des débris se désintégrant dans l'atmosphère terrestre stagne, provenant de la comète Halley. Tracez les trajectoires des météores  retournant  vers la constellation Orion (Np : d'où ce mot, "orionide" !) pour être sûr(e) que vous voyez bien des débris provenant de Halley et non pas juste traîner de la poussière interplanétaire. Au pic de l'averse, vous pourriez voir jusqu'à 30 météores par heure. 

 

Et maintenant parlons de la pleine lune.

 

 La pleine lune d'octobre connue sous le nom de Hunter's Moon, se produit au milieu du mois, le 15 octobre à 21h23 PDT (ou dans le fuseau horaire de l'Est, le 16 octobre, juste après minuit.)

 

De ce fait, à la fois au début et à la fin d'Octobre, on a une nouvelle lune.

 

La première nouvelle lune a donc eu lieu le premier octobre à 0h12, temps universel (techniquement, cela tombe le 30 septembre dans les fuseaux horaires américains). La deuxième nouvelle lune, appelée "Black Moon" a lieu le 30 octobre. Donc, la nuit d'Halloween, vous pouvez observer un ruban du jeune croissant de lune à l'Ouest, juste avant qu'elle se fixe. La brillante Vénus sera également à l'Ouest avec Saturne vers sa partie supérieure droite.

 

En fait, en octobre il y a quatre phénomènes astronomiques saillants. Outre celui des averses d'étoiles filantes, météores orionides, et le phénomène des deux nouvelles lunes en octobre, l'une au début, l'autre à la fin avec, au milieu, the full moon connue sous le nom de Hunter's Moon,   deux autres phénomènes astronomiques se produisent, le troisième peut se nommer "Les appariements de la lune"  : la lune en effet va se jumeler avec plusieurs planètes et brillantes étoiles, ce qui sera propice à des séances photos du meilleur effet précise le Sierra Club.

 

Déjà le 3 octobre un mince croissant de lune se trouvait près de la brillante Vénus, le 5, la lune côtoyait Saturne et le 7, elle était dans les alentours de Mars ( lune vagabonde !), le 18 octobre la belle va s'élever dans la constellation du Taureau — précisément dans l'amas des Hyades.

 

Au cours de la soirée (du 18) et dans les heures matinales qui s'ensuivront (NP : du moins je l'espère), la lune va se rapprocher de plus en plus de la brillante étoile Aldebaran, passant en fait devant elle, ou juste l'effleurant au passage, selon où vous vous trouvez (pour ceux et celles de mon canton de Mont Bernanchon, en douce France, je ne sais pas).

 

Enfin, le quatrième phénomène astronomique du mois d'octobre, qui n'est pas des moindres, et concerne la galaxie voisine, Andromeda (ou Andromède pour les français, je présume).

 

L'automne est la saison pour saluer notre galaxie spirale Andromède, qui fonce vers nous à 266 km à la seconde. La vitesse la plus rapide connue pour une galaxie. Elle fait partie de la constellation du même nom.

 

À la magnitude 3.4 on peut la voir sans une quelconque aide optique, mais (précise Sierra Club), c'est mieux de regarder avec un télescope ou des jumelles, ne serait-ce que pour situer l'emplacement.

 

 

Lu dans Sierra Club donc. Pour ceux et celles qui aiment lire l'anglais et qui s'intéressent à la pleine lune d'octobre, appelée Hunter's Moon, ce lien :

 

http://www.universetoday.com/61121/hunters-moon/

 

 

L'archipel d'un autre vie d'Andreï Makine

 

J'ai commencé à lire le livre vers 21 heures et en ai terminé la lecture vers trois heures du matin. Nuit presque blanche. Je l'ai lu sans fatigue, car je suivais la traque du fugitif ; cinq hommes au début de la traque le suivent sans relâche, transformés qu'ils sont par le système en prédateurs au-delà peut-être de leurs éventuels propres instincts de prédation, du moins en ce qui concerne la prédation d'un autre homme, sans que leur conscience ne les titille jamais pour d'aucuns autrement que par des cauchemars.  Car presque tous les personnages (hormis le fugitif qui est un être exceptionnel, et Vassine, un des poursuivants, qui l'est devenu après une expérience traumatisante), ont un pantin intérieur qui prend beaucoup de place, sinon toute la place pour les plus criminels d'entre eux ;  des sentiments comme la compassion, mais aussi d'autres, plus troubles, s'exacerbent  ou s'éveillent peu à peu dans le for intérieur de trois d'entre eux, qui risquent du coup, ils le savent, s'ils laissent se dévoiler par mégarde leur évolution, de tomber sous la coupe des deux  dont le "pantin" intérieur, que la peur et les désirs animent, les incitent à jouer jusqu'au bout le jeu d'une tragédie macabre pourvu qu'ils n'en soient pas les victimes. Ce jeu social perverti a mué ces deux-là en morts vivant, obéissant à une mécanique de destruction de tout ce qui peut obstruer la réalisation de leurs désirs primaires  de satisfaction immédiate et de carriérisme. 

 

 Grâce à ce livre... j'ai médité durant à peu près six heures  non seulement sans fatigue, mais bien réveillée,  surprise moi aussi quand les poursuivants cernèrent l'identité de leur proie ... 

 

vous avez aussi un "cours d'histoire" sur l'Union soviétique, Les État-Unis durant la guerre froide, et la bombe atomique qui les démange ; vous apprenez aussi beaucoup sur la taïga, cette immense zone de nature préservée où vivent des ours, des loups, des fauves peut-être aussi, toutes sortes d'animaux,  taïga qui est traversée par des cours d'eau aussi et l'océan pas loin. Les autochtones en ce pays froid de l'extrême Orient aiment les bêtes s'ils sont encore reliés à la nature et cependant en chassent pour se nourrir. Un des poursuivants, qui connaîtra ce que l'on peut appeler une rédemption,  attrape un poisson qu'il mange tout cru "avec chagrin et reconnaissance", autrement dit il se choisit mais aime l'animal qu'il dévore au-delà du goût culinaire : il l'ingère avec respect et reconnaissance. C'est pourquoi il n'y a pas risque de surpêche quand on revient à soi dans ce contexte ... on attrape la bête avec économie, selon le strict besoin alimentaire vital.   

 

 Le livre vient de paraître aux Éditions du Seuil. 281 pages. Pas si épais que cela mais très dense ! 18 euros que je ne regrette pas d'avoir dépensés.  

Le point — "La ville" leur demande de partir

 

Chrystel Herbeaux del Pino est une formidable thérapeute à mes yeux, j'aime l'entendre dire "Remerciez-vous pour ce temps que vous vous êtes accordé." Hier j'ai fait le qi gong de la nuque et des épaules, puis celui du visage où il s'agit aussi de masser des points pour améliorer la digestion et la vue, le fonctionnement de la lymphe au niveau du visage ainsi que celui de la vésicule biliaire. Un bel acte altruiste que de mettre ces vidéos de qi gong à la disposition de tous. J'essaie de les retenir toutes par cœur pour le jour où un politique mal luné et que l'abus de pouvoir démangerait déciderait de supprimer toutes les vidéos bienfaisantes. Car la mode qui perdure dirait-on est plutôt de faire mal à autrui... le syndrome de l'immédiateté dont parle Andreï Makine... du besoin compulsif d'assouvir un désir primal. À ce propos je reçois aujourd'hui son livre fraîchement paru, L'archipel d'une autre vie.

 

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Lu dans la presse : une famille à qui "la ville" lui demande de s'en aller, alors que ces personnes ont acheté le terrain, pas très bien situé par ailleurs. Pour ajouter au cynisme de "la ville", ces personnes sont malades. Pour qui se prend "la ville" ? 

l'article :

 

http://www.presseocean.fr/actualite/les-sorinieres-un-cou...