19/10/2016
Cependant
Cependant il ne faut pas que tout ne soit que marchandises car alors, la mer et pas uniquement la mer... la planète, prend un coup dans l'aile.
Le poème Submarine
Y soul is a submarine.
Son âme est un sous marin, dit le poète, et ses aspirations des torpilles. Elle surveille les lourds bateaux marchands, sous la surface de la vie. Lourds bateaux ternes, mangés par la rouille, insolents, trop lents à éprouver quelque chose qui soit de l'ordre de la peur ou de l'émerveillement. Ils sont moqués par les vagues qui leur balancent son écume comparée à un crachat méprisant. Je les détruirai dit l'âme du poète, parce que la mer est belle. C'est pourquoi cette âme reste tapie dans les profondeurs vertes, menaçante. Le poète laisse s'exprimer l'enfant en lui, qui aime la mer et sent les trafics commerciaux comme facteurs de destruction de la nature.
08:12 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2016
L'histoire de l'hibiscus et du karkadé
J'ai acheté un paquet de tisane de plantes mélangées, l'une d'elle est le karkadé dont je pensais n'avoir jamais entendu parler, or vous verrez qu'en fait je le connaissais un peu, mais sous un autre nom. Après plusieurs prises de cette tisane, je me suis sentie tendue et j'ai attribué cela au karkadé inconnu. Recherche sur le Net, où d'abord je lis qu'il est conseillé aux personnes ayant un problème de tension, d'hypertension si je me souviens bien, néanmoins le dernier site consulté à ce propos, le déconseille aux personnes ayant des soucis cardiaques. Tout doit sûrement être une question de dosage. j'apprends alors que le karkadé est équivalent d'hibiscus en Europe et la surprise ne s'arrête pas là. Après lecture de cela ce matin, je rends, à la faveur d'un heureux hasard, durant l'après midi, visite à un vieux couple merveilleux, l'un d'eux se trouve être mon parrain, qui appelle sa tendre épouse "chérie" mais ce n'est pas cela l'étonnant, son épouse étant charmante ; la surprise arrive quand, alors que nous sommes sous une légère averse, visitant son jardin au fond duquel tout là-bas il y a un grand poulailler où caquètent une dizaine de poules à l'air libre je l'entends me dire : "Tu veux que je te donne des plants d'hibiscus ?" Il y avait plein de plantes diverses et variées et pourquoi justement des hibiscus ? Qui eux n'étaient pas en si grand nombre que cela dans son jardin rempli plutôt de rosiers.
Il m'en a donné trois, dont l'un est encore fleuri. Je leur dis à la pause café. "Figurez-vous que justement ce matin je me renseignais sur le karkadé qui en fait est de l'hibiscus..."
"Ah bon, tiens ?" a dit simplement Yolène tandis que son soupirant répétait "Ah ? tiens !" Mais tous les deux avaient l'air de penser "Et alors ?" Une génération de blasés ou alors de la distraction d'amoureux.
Je les ai déjà replantés, après avoir raccourci légèrement les racines comme conseillé par mon fameux parrain qui doit avoir l'âge du Dalaï Lama. Comme demandé, je leur donnerai bien à boire durant quelques jours après la transplantation... cardiaque, si on imagine que chaque fois que l'on replante quelque chose, c'est un cœur de plus qui pulse dans la terre qui recueille ... d'ailleurs pour que la transplantation se passe bien, il a laissé de la terre du jardin originel autour des racines. Jardin du parrain qui en ce moment doit faire le deuil de trois hibiscus. Mais mon patio avait bien besoin de cet apport en pulsations nouvelles.
Tout cela vaut bien un sourire.
Le karkadé :
http://www.marmiton.org/recettes/recette_karkade-egypte_1...
19:11 Publié dans Botanique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2016
Ce temps qui fascine
Fascinant de se voir passer dans le temps, parfois... (j'adhère à la thèse des physiciens qui disent que ce n'est pas le temps qui passe mais nous qui passons). Je voudrais que tout le monde puisse se voir passer dans le temps avec sympathie. De mon côté, j'en suis sûre, je me regarde passer avec sympathie, en m'adressant toutefois un petit reproche "Ralentis un peu s'il te plaît".
Lui aussi il passe, en travaillant à son ordi.
Je passe, d'un pas décidé, le sac au dos léger.
L'arroseuse arrosée passe aussi.
Ciel mon mari, quel pas décidé !
Fichtre ! Me voilà bien ! Je ne fais pas la tête, juste je m'habitue.
Me revoilà, je médite semble-t-il. En fait je suis dans l'expectative car c'est encore moi, futée, qui prends la photo.
Je dirige l'appareil dans le reflet de la vitre.
Salut les passants !
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