25/09/2016
dessin du jour à partir d'une photo du Daily Ray
"Nous savons maintenant ce qui était inconnu à tout le convoi des générations précédentes : que les hommes ne sont que des compagnons de voyage avec d'autres créatures dans l'odyssée de l'évolution. Ces nouvelles connaissances auraient dû, à l'heure qu'il est, nous donner un sentiment de parenté avec des semblables ; le désir de vivre et de laisser vivre ; un sentiment d'émerveillement sur l'ampleur et la durée de l'entreprise biotique."
Ma boîte mail est tombée en panne, pas moyen d'ouvrir les messages du 25 septembre ; ceux d'hier se sont ouverts sans problème... où j'ai trouvé de quoi dessiner une belle tête d'ours. Patrick, en essayant de réparer, croyant que la panne provenait d'un trop grand nombre de messages, les a tous envoyés à la corbeille ; je n'avais noté de l'auteur de la pensée qui accompagne la photo que son prénom... après recherche, je pense qu'il s'agit d'Aldo Leopold. Dessin du jour donc et pensée d'Aldo Leopold :
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L'inattendu
L'inattendu s'est produit hier. J'avais en tête ma journée bien structurée partagée entre une séance de dessin, de qi gong, d'étirements, de lecture, accompagnés de méditation tout le long, même durant les divers petits travaux que j'avais décidé de faire ce jour-là quand, revenant d'avoir accompli quelques emplettes, je vois venir vers moi le fiancé enjoué de mon aimable voisine, qui me parle de son chien, me demandant si l'animal ne m'avait pas embêtée par ses aboiements... or je devais dormir à l'heure très matinale où il a aboyé, me dit-on, car je ne l'ai pas entendu ; l'heureux homme me demande aussi la permission de faire un peu de bruit, ce jour étant particulier car ils vont fêter l'anniversaire du fiston. Je m'acquitte avec amabilité de mes devoirs civiques et me voici invitée à l'apéro. Je signale que je ne peux pas boire d'alcool mais il y aura du jus de fruit me dit-on.
J'étais seule, Patrick participant à un salon du polar à Templemar, près de Lille. Je n'ai plus l'habitude de ce genre de réunions depuis belle lurette et suis quelque peu tourneboulée ; en attendant l'heure du rendez-vous, je n'ai rien fait de ce que j'avais projeté hormis aller à la pharmacie et je dois dire que je tournais un peu en rond, légèrement inquiète ; à midi, je m'y rends comme convenu. Finissent par arriver la quinzaine d'invités officiels : tous des jeunes adultes de 18 ans, l'âge de leur pote, des copains et copines de classe pour la plupart. Je me revois entourée, dans le patio, de ces jeunes gens "frais et pimpants", respirant la bonne santé et ma foi agréables comme tout, chacun assis sur des chaises qui ont été disposées en rond. Les jeunes ne cessent de blaguer leur copain dont c'est l'anniversaire ; je n'ai tellement plus l'habitude de ce genre de monde que j'ai un léger tournis qui passe inaperçu car les blagues continuent à fuser autour du roi de la fête. Il faut en effet que je remonte à une vingtaine d'années, voire plus ... dans le sud de la France, à Toulouse, quand nous nous rendions aux concerts ou dans les cafés entre gens de connaissance, pour me retrouver à baigner dans une telle ambiance enjouée. Je les quitte une heure et demi plus tard, remerciant ma voisine pour cette invitation. Mais l'après-midi, ayant contre toute attente de ma part, ingurgité deux coupes de vin mousseux... je n'ai rien fait comme d'habitude et me suis endormie quelques minutes.... à la bibliothèque, carrément sonnée. Mes habitudes, stimulantes, m'avaient sûrement manqué...
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23/09/2016
Les bonheurs de Sophie
Hier soir je me suis adonnée avant le coucher (de la reine), à une séance d'étirement... avec du yoga de l'Inde. J'ai soigneusement choisi les exercices que je ferais, je n'avais d'ailleurs pas d'autre choix avec l'un d'entre eux que de ne même pas penser à le faire du fait que pour moi il était de toute façon irréalisable : celui du yogi squat. Cependant cette fois-ci, je me suis essayée à quelques torsions en position assise (que j'avais bannies auparavant pour ce qui concernait mon cas)... avec prudence toujours et pondération... et je constatai ce faisant que mon cœur chéri restait bien tranquille à sa place, sans s'affoler le moins du monde. J'ai dormi comme une souche après ces étirements (endormissement à 10h30) et le réveil, à six heures du matin fut accompagné de quelques douleurs légères, très légères au dos, qui disparurent très vite. Au vu de la séance d'hier, pour le yoga de l'Inde je fais donc mienne cette maxime :
Nobody made a bigger mistake than he who did nothing because he could do only a little.
~ Edmund Burke
Personne ne fait plus grosse erreur que celui qui ne fait rien parce qu'il ne peut faire qu'un peu.
Mais qui est ce Burke ? Je suis allée consulter Wikipédia : c'était un conservateur Irlandais qui défendit la cause de catholiques Irlandais qui étaient persécutés à une époque pas si lointaine ; au regard des milliards d'années d'existence de notre planète, c'était hier. Wiki à son sujet :
"Il défend également les catholiques irlandais face aux persécutions dont ils sont victimes et dénonce les abus et la corruption de la Compagnie des Indes orientales."
Comme quoi, tout conservateur qu'il était, il avait aussi du bon.
Je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur le sujet car m'attendent les "balancements" bien pensés de Don Fiore avant de vite m'en aller faire les courses du vendredi.
Pour vous balancer en toute sagesse, c'est ici, Namaste :
https://www.youtube.com/watch?v=EaEZVfhn07o
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