21/09/2016
À propos du dénuement
Ce que j'ai trouvé ce matin dans le Daily Ray ne manquait pas d'humour et à priori de cruauté car on voit bien le dénuement de l'être à qui son parent demande peut-être de dégager... il n'a pas l'air bien armé pour affronter un monde de prédateurs. J'ai fait le dessin à partir de la photo du Daily Ray, qui illustrait le propos. En même temps que l'on sourit, on durcit éventuellement sa carapace, puis on pense que l'oiseau travaillera à développer ses ailes par le détachement qu'opère la parole de celui ou celle qui ne veut plus le couver... il a une chance de s'en sortir tout comme son parent s'en est sorti, qui a dû en passer par là. En deuxième vue, l'humour âpre de l'être cher et jusqu'ici protecteur peut devenir libérateur... Tout dépend du contexte et aussi du temps disponible qui sera laissé au nouveau venu (au cas où le parent ne faisait pas d'humour et se préparait à le laisser se débrouiller seul dans la jungle, terrible jungle)... le petit aura-t-il le temps d'apprendre à voler compte tenu d'un environnement favorable ou pas au niveau de possibles prédateurs ? Sous le dessin et la page manuscrite des paroles traduites d'Antonio Porchia, vous trouverez La chanson d'Henri Salvador Dans la jungle, terrible jungle, chantée par Pow Wow
Correctif des paroles de Porchia : "Perds-toi dans Tout" (en non pas "Toi")
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