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07/01/2017

La chasse à l'exoplanète

 

"La chasse à l'exoplanète (planète en dehors du système solaire)  a révélé des choses très intéressantes sur notre univers. Outre les nombreux géants gazeux et les "Super Jupiters" découverts par une mission comme Kepler, il y a aussi les nombreux candidats à l'exoplanète, comparables en taille et en structure à le Terre. Mais bien que ces corps puissent être terrestres (c'est-à-dire composés de minéraux et de matériaux rocheux) cela ne signifie pas qu'ils sont semblables à la Terre. Par exemple, quels types de minéraux entrent dans une planète rocheuse ? Et que pourraient signifier ces compositions particulières sur le plan de l'activité géologique de la planète, qui est intrinsèque à l'évolution planétaire ? Selon une nouvelle étude réalisée par une équipe d'astronomes et de géophysiciens, la composition d'une exoplanète dépend de la composition de son étoile, ce qui peut avoir de sérieuses implications pour son habitabilité.

 

Les résultats de cette étude sont présentés lors de 229è réunion de l'AAS, se tenant du 3 au 7 janvier. Au cours d'une présentation de l'après-midi, intitulée "Between a Rock and a Hard Place : Can Garnet Planets Be Habitable ?"

(NP on peut éventuellement traduire par : Entre le marteau et l'enclume : les planètes de grenat peuvent-elles être habitables ?"

 

Jahanna Teske, astronome, a montré comment différents types d'étoiles peuvent produire des types de planètes très différentes.

 

Utilisant l'APOGEE qui fait partie du télescope Sloan d'étude numérique du ciel à l'observatoire Point Apache, ils ont examiné des informations spectograhiques obtenus à partir de 90 systèmes d'étoile, également observées par la mission Kepler."

 

Intégral en anglais, ici : http://www.universetoday.com/132724/garnet-planets-habita...

   

Ce matin ♣♣♣ La cosmogonie du peuple dogon

Ce matin, j'ai une pensée pour une réplique que donne un acteur dans le film intitulé La redevance du fantôme. Un vieux militaire de carrière pense avoir réellement tué sa fille du fait de l'avoir rudoyée verbalement, en lui interdisant la fréquentation d'un homme. Il se sent très seul et banni, quand soudain un jeune homme lui adresse aimablement la parole... une conversation s'installe, courtoise, et le vieil homme de conclure :

 

"Se faire un ami est toujours une victoire." 

 

Je regarde ce film que nous avons en DVD régulièrement, quelque chose comme deux fois par an. Ambiance mélancolique à cause du chagrin du vieux père, et en même temps charmante et légère car non envoûtante malgré tout, sans doute en raison de la présence candide du "bon jeune homme", en compassion avec le vieil homme. 

 

L'INA en parle, avec un extrait du film (le début), ici  :

http://www.ina.fr/video/CPF86650622

 

Paroles de Lytta Basset et de ses amies, ici :

http://jubilatedeo.hautetfort.com/archive/2016/10/15/morc...

 

♣♣♣

 

La riche cosmogonie du peuple dogon, extrait Wikipédia  :

 

"Cosmogonie dogon

 

Marcel Griaule, ethnologue a étudié les Dogons. En 1946, il a eu des entretiens avec Ogotemmêli6, un ancien chasseur devenu aveugle à la suite d'un accident et ayant mis à profit l'inactivité due à son handicap pour approfondir ses connaissances traditionnelles. À partir de ces entretiens, il a publié plusieurs livres, dont le célèbre Dieu d'eau sur la cosmogonie dogon.

Les Dogons croient en un dieu unique, Amma. Il créa la terre et en fit son épouse qui lui donna un fils, Yurugu ou le « Renard pâle »7. C’était un être imparfait qui ne connaissait que la première parole, la langue secrète sigi so. La terre donna ensuite à Amma un couple d'enfant jumeaux appelés Nommo. Ceux-ci étaient à la fois mâle et femelle. Maîtres de la parole, ils l’enseignèrent aux huit premiers ancêtres des hommes, quatre couples de jumeaux, nés d'un couple façonné dans l'argile par Amma.

La légende de Sirius

Si le « Dieu d'eau » est une interprétation inconsciente de la cosmogonie dogon, c'est à Robert K. G. Temple, auteur lié aux mouvements ésotériques que nous devons la description courante de la cosmogonie dogon dans son ouvrage The Sirius Mystery (1976)8 :

Dans ce même ouvrage, Robert K. G. Temple n'hésite pas à affirmer que les Dogons tiennent leur savoir ancestral des suites de la visite chez eux d'extraterrestres amphibiens venus de Sirius.

Une équipe conduite par un ethnologue belge, Walter Van Beek, passa une dizaine d'années chez les Dogons à partir de 1991. Elle conclut n'avoir trouvé aucune trace d'une tradition autour de Sirius dans la cosmogonie dogon telle que l'avaient décrite Marcel Griaule et Robert K. G. Temple9.

Il n'en reste pas moins vrai que la cosmogonie dogon intègre des faits astronomiques non observables à l'œil nu :

  • les quatre gros satellites de Jupiter
  • les anneaux de Saturne
  • Neith, le satellite de Vénus. Or ce dernier qui n'existe pas a pourtant été validé pendant deux siècles par la communauté astronomique (sa pseudo-découverte remonte à 1645). Cette erreur astronomique pourrait laisser penser que les Dogons auraient été visités entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle par un érudit qui leur aurait alors transmis une partie du savoir astronomique européen de l'époque et aurait eu une influence non négligeable dans la réécriture de leur cosmogonie."

 

07:51 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

06/01/2017

La vie des choses ♣♣♣ Belle découverte

 

Le poète Wordsworth a omis de parler de la fameuse abbaye de Tintern  située dans la vallée de Wye au Royaume-Uni dans un poème qui évoque sa visite de la région. Cela pose encore question aujourd'hui d'après le témoignage de Crystal B. Lake, universitaire anglais qui rend compte  d'un essai à ce propos dans un texte intitulé La vie des choses à l'abbaye de Tintern (référence aux réflexions du poète sur "les choses"). Dans cet essai que cautionne Crytal B. Lake, pour autant, au fond,  le poète n'aura pas voulu réellement "éradiquer" l'abbaye de Tintern. En n'en parlant pas son intention était-elle de la situer hors du temps, de considérer autrement "l'objet en soi" ?

 

Le compte rendu de Crystal B. Lake :

 

Bien que l'abbaye de Tintern valorise  l'expérience mémorable de William Wordsworth de sa visite de la vallée de Wye, en 1798, le célèbre poème s'abstient de décrire l'objet matériel imminent — l'abbaye — qui rendit en premier lieu la vallée particulièrement mémorable. En retournant au problème permanent de l'absence de l'abbaye dans le poème de Wordsworth, cet essai (ou cette étude) met en lumière cinq autres poèmes au sujet de l'abbaye de Tintern, datant d'avant celui de Wordsworth. Étonnamment, ces poèmes on peu retenu l'attention des universitaires. Pourtant ils sont remarquables, précisément parce que si différents de celui de Wordsworth. Ces poèmes antérieurs sur Tintern disent de façon constante et conventionnelle la matérialité de l'abbaye, et ils représentent tous l'abbaye comme un objet épistémologique (relevant de la connaissance scientifique) capable de transmettre directement des informations sur le passé à ses visiteurs. En outre, dans ces poèmes, l'abbaye de Tintern fait office de médiateur et met en forme les modalités de rapports entre l'individu dans sa capacité d'action et les changements politiques et historiques.

 

Que Wordsworth ne décrive pas l'abbaye suggère, selon moi, un désir de renégocier à la fois les épistémologies des Lumières référentes à l'objet et le temps historique et politique que l'abbaye a matérialisé pour d'autres poètes.

 

D'une certaine manière, par conséquent, l'absence de l'abbaye confirme l'argument bien connu de Marjorie Levinson, selon lequel les politiques locales concernant le paysage de Monmouthshire doivent être annulées si le poème de Wordsworth à pour dessein de faire avancer son agenda de l'esthétique.

 

En même temps, cependant, cet essai considère la possibilité que, pour Wordsworth, gommer l'abbaye (dans le poème) était un geste plus nuancé sur le plan historique, politique et poétique que ne l'avaient auparavant supposé les universitaires.

 

Le texte de Crystal B. Lake original (en anglais) :

 

http://res.oxfordjournals.org/content/63/260/444.abstract

 

♣♣♣

 

Mais oui, à l'instar de la belle Chrystel Herbeaux del Pino, je pense que l'on ne doit rien vouloir "soutirer" du qi gong si possible,  et le prendre comme de l'instant présent qui nous relie merveilleusement à nous même, en toute reconnaissance.

Ce matin je suis allée la consulter encore une fois pour qi gong massage du visage (d plus la musique et la voix sont relaxantes)... sans vouloir me justifier pour parer une accusation d'intention de simple coquetterie,  Chrystel Herbeaux del Pino vous fait masser des points du visage qui font beaucoup de bien quand on les masse, point barre. Idem pour les autres belles dames instructrices de qi gong. Donc après ce massage à presque 10 heures du matin je découvre, en surfant sur la toile, que cette fois c'est la belle Ke Wen qui  "vient vers moi". Elle a ajouté quelque chose sur la toile : qi gong du cœur pour l'hiver. Merci à elles !

C'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=dte4MFBdI30

 

https://www.youtube.com/watch?v=r1Xmqkt35zM

 

 

09:54 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)