16/05/2019
Le poème scientifique
"La photographie de qui vous étiez vous attendra au retour."
Theories of Time and Space
By Natasha Trethewey
You can get there from here, though
there’s no going home.
Everywhere you go will be somewhere
you’ve never been. Try this :
head south on Mississippi 49, one—
by—one mile markers ticking off
another minute of your life. Follow this
to its natural conclusion—dead end
at the coast, the pier at Gulfport where
riggings of shrimp boats are loose stitches
in a sky threatening rain. Cross over
the man-made beach, 26 miles of sand
dumped on a mangrove swamp—buried
terrain of the past. Bring only
what you must carry—tome of memory
its random blank pages. On the dock
where you board the boat for Ship Island,
someone will take your picture :
the photograph—who you were—
will be waiting when you return
Lu sur Poem a Day ce jour
Poème choisi parmi une dizaine d'autres dont un de Baudelaire, où il conseille l'ivresse. Baudelaire préconise des ivresses diverses, pourvu qu'ivresse il y ait... même de vertu. Cocteau préconisait le Merveilleux pour échapper au train train, et aussi s'évader des horreurs de la guerre.
Ce poème-ci nous parle de celle ou celui que nous étions avant, au bout du compte, "l'étrangère" ou "l'étranger", devant qui nous pourrions nous étonner...
Et alors, qu'en pensent les anges à notre réception, au bout du voyage ?
Est-ce qu'il ou elle dit quelque chose du genre "le principal est d'en être revenu, n'est-ce pas ?"
09:59 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2019
Celle qui défait les nœuds
J'aime cette poésie de l'image : défaire les nœuds.
Il en est question ici :
-
"Saint Irénée insistera notamment sur le concept clé de recirculatio (en latin, « mouvement à rebours ») qui ramène l’humanité à la sainteté originelle. « Le nœud de la désobéissance d’Ève a été dénoué par l’obéissance de Marie : ce que la vierge Ève lia par son incrédulité, la foi de la Vierge Marie le délia » (Contre les hérésies, III, 22, 4, cité par Vatican II) : ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud.
04:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2019
Le cheminement vers la non souffrance sacrificielle des animaux et des humains
Je me souviens d'une parole de Jésus disant qu'il se trouve notamment dans le mendiant, ou toute personne souffrante, or Jésus durant sa vie terrestre était bien portant, doublé d'un guérisseur.
Si le mendiant en appelle à quelque chose en nous qui est le contraire de l'égoïsme, depuis le temps on aurait dû faire bien plus que tendre la main au mendiant. Plus personne ne devrait avoir à mendier du fait de l'évolution de l'humanité dans le bon sens.
Les animaux sont encore maltraités, peut-être plus qu'avant, il ne faut donc pas s'étonner qu'il y ait encore des gens sans toit, qui mangent mal etc. La maltraitance des animaux que l'on appelle de boucherie, dénote une mentalité qui permet l'émergence d'une grande pauvreté chez les hommes aussi : ceux qui paient pour les autres.
Pour ma part, je mange encore de la viande blanche et du poisson, en petite quantité...j'alterne avec des protéines végétales présentées sous forme "d'escalope végétale" ou "steak végétal". J'aimerais me passer totalement de viande blanche et de poisson, arriver à diminuer jusque plus du tout.
On sait que Jésus aidait les pêcheurs à avoir une pêche abondante. S'adaptait-il à l'état d'esprit des hommes de son époque et de son environnement, sachant qu'il n'aurait eu aucune chance de faire bouger les choses s'il s'était interdit le poisson dans le contexte où il se trouvait.
Pour les gens qui vivent dans des régions très froides, seule la consommation de poisson pouvait leur permettre de survivre. Mais ils pêchaient selon leurs besoins et non pour alimenter un commerce gigantesque qui éradique le poisson des mers.
France Culture aborde le problème de la consommation de viande avec une série thématique qui s'intitule Les paradoxes de la viande :
https://www.franceculture.fr/emissions/series/les-paradoxes-de-la-viande
07:33 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)