27/04/2019
Ce matin ♣♣♣ les exercices ♣♣♣ Les plus petites résidentes de Notre Dame
Ce matin j'ai ouvert le mail "Une minute avec Marie". Une résistante entre toutes, qui plaît à Dieu pour son infini courage.
Sur le site sont écrites quelques lignes comme quoi, l'homme étant un être spirituel, prier est naturel chez lui. D'où qu'il ne faut pas en avoir honte, et des prières publiques sont organisées en certains lieux à ciel ouvert, comme affirmation d'un ralliement contre l'adversité, à Marie.
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Je sais que Marie, la mère de Jésus, n'a rien contre le qi gong, étant un médicament sain, il fait partie de l'arsenal, aide-toi, le ciel t'aidera.
Les médicaments les mieux adaptés pour moi ce matin :
https://www.youtube.com/watch?v=IyINAjEoTIs
Je laisse le corps apprécier durant un quart d'heure l'énergie en meilleure circulation, puis je fais ceci :
Comment : ces deux séances sont merveilleuses pour les personnes fatiguées et en même temps, vous entretenez les sons ou la phonétique de la langue anglaise.
En final ce matin, je vais prendre dans la séance de Chrystel, ce qui concerne le rafraîchissement du visage et l'exercice pour les yeux :
et je me réserve cette séance pour le début d'après-midi :
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Les trois ruches abritant les abeilles de la cathédrale de Notre Dame ont survécu aux flammes :
https://apnews.com/a5415871628a45aa959268a93c32ed13
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26/04/2019
Jazz ! ♣♣♣ Les inversions ♣♣♣ La Nature pour tous, étant une excellente thérapeute ♣♣♣ La méditation avec les Carmes
Le jazz est une des incarnations de la résilience ! Autorisons-nous encore la joie de vivre, quand bien même ! Pas question d'abandonner...
♣♣♣
Les inversions.
Hier dans l'après-midi j'ai écouté une émission de radio académie qui avait pour thème l'humiliation. Des trucs m'ont interpelée dans ce qui y est dit sur le sujet. Le besoin qu'ont encore les gens d'en humilier d'autres, par exemple, pour les dominer. À un moment donné j'ai cru à une contradiction, car chez les chrétiens, l'humiliation de bon aloi en quelque sorte est celle qui vise l'humilité, laquelle est une bonne chose, mais pas du tout pour les gens de l'Antiquité par exemple, et beaucoup d'autres, les gens d'aujourd'hui en grand nombre. Sauf que, cela dépend de comment se produit l'humiliation. Si quelqu'un humilie pour injurier et annihiler son protagoniste, l'humiliation est un crime. Par contre si on la ressent par rapport à un jugement sur soi-même, que l'on s'aperçoit de quelque insuffisance qui est propre à soi-même — après la déception peut être ressentie par rapport à soi — il s'agit de ne pas perdre son amour propre mais de reconnaître que dans tel domaine on n'est pas bon. Humiliation en ce cas non mortifère, c'est à dire "je me reconnais dans ce domaine, comme non compétent", si l'on est croyant on s'en remet à Dieu mais de toute façon, croyant ou pas, il s'agit de garder confiance en sa dignité malgré tout.
L'émission en question, qui parle aussi d'inversement des valeurs, étant donné que l'humilité n'est pas une bonne chose dans toutes les cultures ou croyances :
Un exemple d'inversion, mais pas des valeurs, juste une inversion des mots selon la langue, avec cette bribe de phrase lue dans le poème d'hier :
The late Fall's layered sky
il faut inverser les mots pour traduire et cela donne :
Le ciel stratifié de la fin d'automne.
Comment : c'est du verlan !
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La Nature est une excellente thérapeute, lisez et traduisez plutôt, ici :
https://www.sierraclub.org/sierra/2019-3-may-june/feature/outdoors-for-all-nature-is-a-human-right
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Pour qui veut méditer avec les Carmes :
"Aux heures d’incertitude et de désarroi, dans la vie personnelle, familiale ou communautaire, il est souvent sage et sain de continuer à marcher sur la route toute simple du quotidien et à partir des éléments habituels de notre fidélité.
C’est bien ainsi que Pierre a réagi en Galilée. Il sentait un certain flottement dans l'esprit des disciples. Tous étaient encore sous le choc des événements, et leur foi dans le Ressuscité demeurait encore bien timide. De plus Pierre percevait bien que l’inaction pouvait désagréger les personnes.
Et nous le voyons prendre une décision inattendue, qui révèle à la fois son tempérament de chef et sa santé spirituelle : "Je vais à la pêche !". Les autres n’attendaient que cela : "Nous allons aussi avec toi !"
Il fallait prendre cette initiative. En attendant des directives précises de Jésus, en attendant sa présence plus sensible, Pierre propose de retrouver dans un travail d’équipe les automatismes d’autrefois. C’est vigoureux. C’est dynamisant ...et pourtant ils vont peiner toute une nuit sans rien prendre.
Mais Jésus les rejoint tous ensemble au moment de l’effort infructueux, et il se fait reconnaître par des signes qu’il donne au niveau de l’action entreprise : D’abord l’abondance de la pêche, la surabondance annoncée par les prophètes pour les jours du Messie et que les disciples ont connue déjà à Cana et lors de la multiplication des pains, et surtout la disproportion de ce que Jésus donne en quelques instants avec les échecs répétés tout au long de la nuit. Quand Jésus exauce, c’est toujours royal.
Tous voient la pêche, tous mesurent la réussite, mais un seul devine, un seul a immédiatement l’éclair de la foi, celui qui depuis toujours s’efforçait d’entrer dans le style de Jésus, celui qui était suffisamment pauvre de lui-même pour percevoir les signes de Jésus au ras des événements, au creux du quotidien ;
"C’est le Seigneur !". Immédiatement on entend un plongeon, puis l’on voit des gerbes d’eau qui foncent vers le rivage. Le disciple que Jésus aimait a été le premier à voir et à dire ; mais Pierre a été le seul à se jeter à l’eau, comme pour s’y laver de ses reniements avant de rencontrer le regard de Jésus. Il avait péché plus lourdement : il serait le premier à revenir ; et il allait faire ce jour-là, au petit matin, l’expérience merveilleuse du pardon de Jésus.
Dans le court dialogue qu’ils auront après le repas, Jésus ne lui fait aucun reproche. Le passé n’est même pas évoqué ...cette fameuse nuit où par trois fois Pierre avait déclaré : "Je ne connais pas cet homme !" Le mot pardon n’est même pas prononcé, et c’est en redisant trois fois son amour pour le Christ que Pierre se découvre pardonné, transfiguré, recréé par un amour plus puissant que toutes les morts spirituelles.
Il ne pourra pas effacer sa chute, oublier son heure de faiblesse ni la faiblesse qui l’habite à toute heure ; mais désormais sa trahison ne reviendra plus à sa mémoire que sertie dans le pardon, reprise et lavée dans la miséricorde de Jésus.
"Simon, Simon, j’ai prié pour toi, disait Jésus quelque heures avant de mourir, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu (converti), affermis tes frères" (Lc 22,31s). C’est un homme tombé qui va devenir la pierre de fondation de l’Église. C’est un homme capable de lâcheté que le Ressuscité va établir pasteur de son propre troupeau. Pierre sera berger pour le compte du "chef des bergers", au service du Berger modèle, et il ira, lui aussi, jusqu’à donner sa vie pour le troupeau de Jésus.
C’est ainsi, à l’imitation du Seigneur, que dans sa mort il va "glorifier Dieu" (v.19)."
Lu sur Hozana.
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25/04/2019
Il s'autorise la joie de vivre ♣♣♣ deux enfants face à l'oiseau qui s'est cogné contre un carreau
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Ce poème raconte cela : deux fillettes se trouvent chez une amie de leur père, et là, l'une d'elle voit un oiseau, un chardonneret couleur d'or, se heurter au carreau. Les enfants vont réagir à leur manière et l'auteure du poème déclare qu'elle sait aussi que ce sont là les jours les plus sombres qu'elle ait appris à bénir (les jours où l'on assiste à l'agonie de quelqu'un). Le poème :
Fall
de Didi Jackson :
It is a goldfinch
one of the two
small girls,
both daughters
of a friend,
sees hit the window
and fall into the fern.
No one hears
the small thump but she,
the youngest, sees
the flash of gold
against the mica sky
as the limp feathered envelope
crumples into the green.
How many times
in a life will we witness
the very moment of death?
She wants a box
and a small towel
some kind of comfort
for this soft body
that barely fits
in her palm. Its head
rolling side to side,
neck broke, eyes still wet
and black as seed.
Her sister, now at her side,
wears a dress too thin
for the season,
white as the winter
only weeks away.
She wants me to help,
wants a miracle.
Whatever I say now
I know weighs more
than the late fall’s
layered sky,
the jeweled leaves
of the maple and elm.
I know, too,
it is the darkest days
I’ve learned to praise —
the calendar packages up time,
the days shrink and fold away
until the new season.
We clothe, burn,
then bury our dead.
I know this ;
they do not.
So we cover the bird,
story its flight,
imagine his beak
singing.
They pick the song
and sing it
over and over again.
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