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10/06/2019

Poème et foi ♣♣♣ Soignant chrétien sous Hitler ♣♣♣ Le peintre inspiré par sa foi ♣♣♣ Le poème comme un appel

Lu ceci ce matin dans ma messagerie,  dernier mail, prêt à être cueilli.

 

 

"Bonjour à tous !

En ce lundi de Pentecôte, je vous propose un poème sur l’Esprit Saint, écrit par Edith Stein à la Pentecôte 1937, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix (1891-1942), morte à Auschwitz.

 

1. Qui es-tu, douce lumière, qui me remplit
et illumine les ténèbres de mon cœur ?

 

Comme la main d'une mère, tu me conduis
et, si tu me lâchais,
je ne saurais faire un pas de plus.
tu es l'espace enveloppant mon être
et l'abritant en toi.
Le rejetterais-tu,
il coulerait à pic dans l'abîme du néant
d'où tu le tiras pour l'élever vers la lumière.
Toi, qui m'es plus proche que je ne le suis moi-même,
qui m'es plus intérieur que mon propre cœur,
et pourtant insaisissable, inconcevable,
au delà de tout nom,
Saint-Esprit, éternel Amour !



2. N'es-tu pas la manne si douce à mon palais,
qui du Cœur du Fils déborde dans le mien,
nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s'est levé de la mort vers la vie,
il a su m'éveiller du sommeil de la mort
à une vie nouvelle.
Vie nouvelle qu'il me donne chaque jour
et dont la plénitude doit un jour m'inonder,
Vie de ta propre vie, toi-même en vérité,
Saint-Esprit, vie éternelle !



3. Es-tu le rayon jaillissant comme l'éclair
depuis le trône très haut du Juge éternel,
pénétrant comme un voleur dans la nuit de l'âme
qui s'ignorait elle-même ?
Miséricordieux, impitoyable aussi,
tu pénètres jusqu'en ses profondeurs cachées
L'âme est effrayée de ce qu'elle voit d'elle-même
et se garde ainsi dans une crainte sacrée
devant le commencement de toute Sagesse
qui vient d'en-haut
et nous y ancre d'un ancrage solide,
devant ton action qui nous crée à nouveau,
Saint-Esprit, rayon que rien n'arrête !



4. Es-tu la plénitude d'Esprit et de puissance
qui permet à l'Agneau de rompre les scellés
du décret éternel de la divinité ?
Sur ton ordre, les messagers du jugement
chevauchent de par le monde entier et séparent,
du tranchant de l'épée, le Royaume de lumière
de celui de la nuit.
Les cieux seront nouveaux et la terre nouvelle,
et tout retrouvera alors sa juste place
par ton souffle léger :
Saint-Esprit, puissance victorieuse !



5. Es-tu le Maître d’œuvre,
le bâtisseur de la cathédrale éternelle
qui depuis la terre s'élève jusqu'au ciel ?
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent,
hautes et droites, solides et immuables.
Marquées du signe de l'éternel Nom divin,
elles s'élancent vers la lumière et portent le dôme
qui achève et couronne la sainte cathédrale,
ton œuvre qui embrasse l'univers entier:
Saint-Esprit, Main de Dieu créatrice !



6. Es-tu Celui qui créa le miroir limpide
tout proche du trône du Seigneur, le Très-Haut,
semblable à une mer de cristal où se contemple
la divinité en un échange d'amour ?
Tu te penches sur l’œuvre la plus belle
de toute ta création
Et ta propre splendeur éblouissante de lumière
te renvoie son reflet,
qui unit la pure beauté de tous les êtres
en la figure pleine de grâce de la Vierge,
ton Épouse immaculée:
Saint-Esprit, Créateur de tout ce qui est !



7. Es-tu le doux cantique de l'amour
et du respect sacré qui retentit sans fin
autour du trône de la Trinité sainte,
symphonie où résonne
la note pure donnée par chaque créature ?
Le son harmonieux,
l'accord unanime des membres et de la Tête,
dans laquelle chacun, au comble de la joie,
découvre le sens mystérieux de son être
et le laisse jaillir en cri de jubilation,
rendu libre
en participant à ton propre jaillissement:
Saint-Esprit, jubilation éternelle !

 

Proposition de prière :

"Mon Dieu, envoyez-moi votre Esprit qui me fasse connaître ce que je suis et ce que vous êtes".
Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars"

 

♣♣♣

 

"Bienheureux Eustache Joseph Kugler (1867 - 1946)

 

Né Joseph Kugler en 1867, un accident le laisse avec un handicap à un pied qui le fit souffrir jusqu'à la fin de sa vie. Il entre dans l'ordre de Saint Jean de Dieu, prend le nom de frère Eustache et fait ses vœux en 1898.

 

Il se préoccupe des handicapés et des invalides. Il devient provincial de la Bavière en 1925 (16 hôpitaux) et construit l'hôpital de Regensburg avec une attention particulière pour les pauvres et les nécessiteux. Il se heurte au régime hitlérien et clame son opposition à l'euthanasie des malades, infirmes et vieux. Il a été interrogé à plusieurs reprises par la Gestapo. Il meurt d'un cancer le 10 juin 1946.

 

Prière

 

Prions afin que le Seigneur nous aide à faire de nos faiblesses une force qui nous permet d'aider nos frères de quelque manière que ce soit tout au long de notre vie."

 

Sur le site Hozana

 

♣♣♣

 

Il est un peintre du Pas-de-Calais qui a travaillé dans les mines, au fond, et qui a créé des peintures lumineuses qui ressemblent à de magnifiques vitraux, inspirées par la foi elles aussi. Son nom va me revenir. Et il y a Lui, édifiant également à ce qu'on dit et je veux bien le croire : 

 

https://orthodoxie.com/reedition-des-carnets-dun-peintre-dicones-du-moine-gregoire-kroug/?goal=0_9357f9bbb5-36160af599-76436075&mc_cid=36160af599&mc_eid=853f4eb0e6

 

♣♣♣

 

Ici le poème a valeur d'appel pour exprimer une détresse. Il est écrit par une femme blanche qui se vit comme noire, dans le sens où, à son époque, les Noirs étaient encore rejetés. Elle est dans cette condition du rejet des autres et parle à son enfant virtuel. Une femme de condition ouvrière ou dans une autre galère pourrait avoir cette détresse  :

 

 

Don’t knock at my door, little child,
     I cannot let you in,
You know not what a world this is
     Of cruelty and sin.
Wait in the still eternity
     Until I come to you,
The world is cruel, cruel, child,
     I cannot let you in!

 

Don’t knock at my heart, little one,
     I cannot bear the pain
Of turning deaf-ear to your call
     Time and time again!
You do not know the monster men
     Inhabiting the earth,
Be still, be still, my precious child,
     I must not give you birth!

 

Sur le site poem a day ; le poème est de Georgia Douglas Johnson, et s'intitule  Black Woman.

 

 

 

08/06/2019

Ce soir

 

Un luxe d'écouter ceci avant d'aller dormir ! Gage de beaux rêves.

 

 

 

23:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

07/06/2019

Le poète ♣♣♣ La méditation du jour avec les Carmes ♣♣♣ Le "singulier" Antonio Porchia

 

Le poète mis en post hier a en quelque sorte dit dans l'épitaphe, à ses amis, et aussi à ses lecteurs de tous horizons, shalom.

Shalom.

 

 

 

Et enfin, pour rendre hommage à une dame, Marie de son prénom, décédée hier (je l'ai appris en fin d'après-midi), décédée après de grandes souffrances parce que Marie notamment ne supportait pas le décès, prématuré pour elle, de son fils, cette musique pleine d'une belle légèreté pour accompagner son envol et ainsi vaincre définitivement ses souffrances ici bas :

 

 

♣♣♣

 

La méditation du jour avec les Carmes :

 

""Pierre, m'aimes-tu ?"

Cette question de Jésus à son ami Pierre retentit dans chacune de nos vies, dans chacun de nos cœurs, en ce temps de Pâques illuminé par la présence du Ressuscité.

Que nous soyons mariés, célibataires, religieux, que nous soyons à l'âge où l'on construit sa vie ou déjà en train de cueillir les derniers fruits ou d'engranger les dernières joies, la question de Jésus vient réveiller à la fois notre amitié pour lui et notre désir de lui répondre enfin avec le meilleur de nous-mêmes.

Ce jour-là, après le repas de campeurs sur la rive du lac, Jésus n'est pas revenu sur le passé, sur la nuit des reniements, sur le chant du coq et les larmes de Pierre; il n'a même pas parlé de pardon, mais par trois fois il a demandé à Pierre : "M'aimes-tu ?"; et c'est en redisant par trois fois : "Oui, je t'aime, Seigneur, tu le sais!", que Pier­re a racheté son triple abandon, ou plutôt qu'il a laissé venir à lui la miséricorde de Jésus.

Quelle leçon pour nous, quel appel à marcher hardiment dans la confiance !

Le moteur de nos conversions, de nos retours au Christ, ce ne sera jamais la brûlure d'un remords, ni le poids insoutenable d'une culpabilité, mais bien le désir de revivre avec lui l'amitié d'autrefois.

Jamais aucune toilette intérieure ne nous rendra dignes de Dieu, car c'est Dieu qui nous rend dignes, et c'est Jésus qui nous lave, comme il a lavé les pieds de son ami Pierre.

Jamais nous ne retrouverons la paix en remâchant nos souvenirs de pécheurs et "les années où nous étions dans le malheur", car c'est l'Esprit de Dieu qui seul peut nous donner de reprendre tout le passé dans la lumière du pardon d'aujourd'hui; c'est Dieu, c'est "sa puissante main", qui tourne les pages de notre vie, de notre fidélité ; et la sagesse pour nous, pauvres pécheurs, est de les tourner la main dans sa main et d'inaugurer chaque nouvelle page la main dans sa main, comme l'enfant qui apprend à écrire.

"Pierre, m'aimes-tu ?"

Quelle lucidité dans cette question de Jésus ! Quelle audace aussi dans sa pédagogie, car rien ne pouvait faire plus mal à Pierre que d'entendre Jésus lui parler d'amitié ; mais en même temps, rien ne pouvait lui donner plus de joie que de pouvoir dire le meilleur de lui-même, ce oui du fond de l'être à Jésus et à son message, ce oui plus vrai que toutes les trahisons."

 

♣♣♣

 

Les écrivains pensaient que le poète Antonio Porchia était cultivé, familier de Kafka, et autres pointures de la littérature classique et moderne ; en fait non, c'était un poète qui avait dirons-nous une culture intuitive, à partir de son troisième œil diraient les Hindous, car je pense qu'il était relié à eux de quelque façon et qu'il n'y avait donc pas réelle méprise.

 

Un de ses nombreux aphorismes :

 

  •  Se puede no deber nada devolviendo la luz al sol.
(Tu peux ne rien devoir à personne si tu rends sa lumière au soleil.)
 

Ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Porchia

 

 

12:02 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)