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07/06/2019

Le poète ♣♣♣ La méditation du jour avec les Carmes ♣♣♣ Le "singulier" Antonio Porchia

 

Le poète mis en post hier a en quelque sorte dit dans l'épitaphe, à ses amis, et aussi à ses lecteurs de tous horizons, shalom.

Shalom.

 

 

 

Et enfin, pour rendre hommage à une dame, Marie de son prénom, décédée hier (je l'ai appris en fin d'après-midi), décédée après de grandes souffrances parce que Marie notamment ne supportait pas le décès, prématuré pour elle, de son fils, cette musique pleine d'une belle légèreté pour accompagner son envol et ainsi vaincre définitivement ses souffrances ici bas :

 

 

♣♣♣

 

La méditation du jour avec les Carmes :

 

""Pierre, m'aimes-tu ?"

Cette question de Jésus à son ami Pierre retentit dans chacune de nos vies, dans chacun de nos cœurs, en ce temps de Pâques illuminé par la présence du Ressuscité.

Que nous soyons mariés, célibataires, religieux, que nous soyons à l'âge où l'on construit sa vie ou déjà en train de cueillir les derniers fruits ou d'engranger les dernières joies, la question de Jésus vient réveiller à la fois notre amitié pour lui et notre désir de lui répondre enfin avec le meilleur de nous-mêmes.

Ce jour-là, après le repas de campeurs sur la rive du lac, Jésus n'est pas revenu sur le passé, sur la nuit des reniements, sur le chant du coq et les larmes de Pierre; il n'a même pas parlé de pardon, mais par trois fois il a demandé à Pierre : "M'aimes-tu ?"; et c'est en redisant par trois fois : "Oui, je t'aime, Seigneur, tu le sais!", que Pier­re a racheté son triple abandon, ou plutôt qu'il a laissé venir à lui la miséricorde de Jésus.

Quelle leçon pour nous, quel appel à marcher hardiment dans la confiance !

Le moteur de nos conversions, de nos retours au Christ, ce ne sera jamais la brûlure d'un remords, ni le poids insoutenable d'une culpabilité, mais bien le désir de revivre avec lui l'amitié d'autrefois.

Jamais aucune toilette intérieure ne nous rendra dignes de Dieu, car c'est Dieu qui nous rend dignes, et c'est Jésus qui nous lave, comme il a lavé les pieds de son ami Pierre.

Jamais nous ne retrouverons la paix en remâchant nos souvenirs de pécheurs et "les années où nous étions dans le malheur", car c'est l'Esprit de Dieu qui seul peut nous donner de reprendre tout le passé dans la lumière du pardon d'aujourd'hui; c'est Dieu, c'est "sa puissante main", qui tourne les pages de notre vie, de notre fidélité ; et la sagesse pour nous, pauvres pécheurs, est de les tourner la main dans sa main et d'inaugurer chaque nouvelle page la main dans sa main, comme l'enfant qui apprend à écrire.

"Pierre, m'aimes-tu ?"

Quelle lucidité dans cette question de Jésus ! Quelle audace aussi dans sa pédagogie, car rien ne pouvait faire plus mal à Pierre que d'entendre Jésus lui parler d'amitié ; mais en même temps, rien ne pouvait lui donner plus de joie que de pouvoir dire le meilleur de lui-même, ce oui du fond de l'être à Jésus et à son message, ce oui plus vrai que toutes les trahisons."

 

♣♣♣

 

Les écrivains pensaient que le poète Antonio Porchia était cultivé, familier de Kafka, et autres pointures de la littérature classique et moderne ; en fait non, c'était un poète qui avait dirons-nous une culture intuitive, à partir de son troisième œil diraient les Hindous, car je pense qu'il était relié à eux de quelque façon et qu'il n'y avait donc pas réelle méprise.

 

Un de ses nombreux aphorismes :

 

  •  Se puede no deber nada devolviendo la luz al sol.
(Tu peux ne rien devoir à personne si tu rends sa lumière au soleil.)
 

Ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Porchia

 

 

12:02 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

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