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22/08/2019

La phrase ♣♣♣ les alter ego en littérature

After carrying out this necessary exercise in the case of data relating to the past the Commission took steps to make all the data more reliable in future.
 
 
 La fonction de "to", avec cette phrase lue dans Linguee ; "to" utilisé comme dans :
 
"The present is the key to the past",  pensée de Archibald Geikie
 
je reviens à la première phrase :
 
Après avoir fait cet exercice nécessaire sur les données du passé, la Commission a pris des mesures pour rendre toutes ces données plus fiables à l'avenir.
 
 Commentaire : de quel exercice s'agit-il ? Si je me réfère, par le jeu du hasard, à la pensée de Geikie, je suis encline à imaginer qu'il pourrait s'agir d'un exercice pour atteindre l'objectivité, parfois reliée à la sincérité, à l'honnêteté aussi. Exercice mis en application avec cette donnée du passé : "honnêtement, je dois reconnaître qu'à l'époque, j'étais ignorante d'un quelconque contrat social, Rousseau n'avait trouvé aucun écho en moi, il était resté "lettre morte",  une certaine forme d'hédonisme, plus naturel, trouvait alors plutôt écho en moi." Cette réflexion/donnée du passé est de mon cru.
Ensuite on nous parle de Commission, c'est comme une institution, donc le hasard s'arrête là, entre les deux phrases, plus de concordance possible. 
 
♣♣♣
 
As we are reminded in the lines of one of Fernando Pessoa's heteronyms: 'The moon shines with equal brilliance on the sea and ponds, because it is sufficiently high'.
 
Comme nous le rappellent ces vers d'un des hétéronymes de Fernando Pessoa: "La lune brille tout autant sur la petite flaque que sur la mer immense, parce qu'elle est assez haute. (Linguee)
 
j'aurais traduit "suffisamment haute", parce que plus explicite.
 
Qu'a voulu dire Pessoa ?
 
M'est avis que la petite flaque de pluie vient du ciel, comme la mer... la flaque s'est juste un peu désolidarisée de la mer, mais pourrait y retourner  ou pas, transformée en nuage après être remontée au ciel, nuage qui dirait "j'y retourne ou pas... je joue à la vague ou à la flaque ? Et au ciel, les mers se rejoignent et se recomposent, envahissent ou gardent des distances respectueuses avec la terre ferme. Quelles forces entrent en jeu dans la recomposition des données ?
 
Au fait, à propos de "données", et si, dans le passé les données changeaient à mesure d'une prise de conscience.
 
Par exemple avec la donnée  : ma grand-mère se comportait en bourreau à mon égard.
 
Perception autre de la grand-mère avec prise de conscience de sa détresse existentielle, face à moi, qui représentait pour elle l'autre, à cause du physique nordique.
 
Réponse : non.
 
Donc, en ce qui concerne le passé : les données sont les données. Il faut avoir la lucidité de les reconnaître.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

21/08/2019

Tâtonnements ou philosophie. Locke sur Wikipédia ♣♣♣ Beau temps

 

Une éclipse au XIXe siècle et retour en grâce au XXe siècle

 
Joseph de Maistre un opposant à Locke.

Au début du XIXe siècle, la pensée de Locke est largement comprise comme étant celle des encyclopédistes et des philosophes des lumières. À ce titre, elle est tenue comme responsable de la Révolution française. Coleridge soutient que les Essais ont conduit à la fois à la destruction de la métaphysique et à faire croire à des personnes sans culture que le bon sens les dispensait d'étudier. Pour Carlyle, Locke aurait conduit à bannir la religion du monde154. Pour Joseph de Maistre Locke est le mauvais génie de la théophobie du 18e siècle, péché dont la Révolution française a été la punition divine. Au 19e siècle, Locke est vu comme un sensualiste, un athée, un matérialiste et un utilitariste154 et dans les années 1830-1840, sa pensée est singulièrement mal vue à l'université de Cambridge154. En France, à la même époque, Victor Cousin publie une Philosophie de Locke qui est largement lue et considérée comme sérieuse. Pourtant les spécialistes ne tiennent pas le livre en haute estime136, certains tel Thomas Webb. auteur en 1857 du livre The Intellectualism of Locke commue « non seulement une insulte à la mémoire de Locke mais aussi à la Philosophie et au sens Commun ». En réalité, Cousin conteste la notion d'idées fruit du travail de l'homme de Locke, il lui préfère la notion d'idées innées de Descartes qu'il juge plus compatible avec la religion et les valeurs traditionnelles154.

Locke ne revient en grâce qu'à la fin du XIXe siècle avec les pragmatistes américains. En 1890, Charles Sanders Peirce écrit : « le grand travail de Locke dit en substance cela : les hommes doivent penser par eux-mêmes, et une pensée saine est un acte de perception. Nous ne pouvons manquer de reconnaître un élément supérieur de vérité dans la pensée pratique de Locke, qui globalement le place presque au-dessus du niveau de Descartes »155. On trouve la même appréciation positive chez William James. Malgré tout, une première édition critique de l'Essai sur l'entendement humain publiée en 1894, se vend mal156. Ce n'est qu'à partir des années 1950 que l’œuvre de Locke est sérieusement étudiée. À cette époque, les travaux de Peter Laslett montrent que les deux traités n'ont pas été écrits après 1688, tandis que John Dunn soutient que l'œuvre de Locke a été moins influente en Angleterre et en Amérique qu'on ne l'a cru initialement. Une thèse qui a eu le mérite de pousser les chercheurs à mieux analyser l'influence de Locke sur la 18e siècle157. John Yolton dans son livre de 1956 John Locke and the Way of Ideas a étudié la réception de l’œuvre et son contexte intellectuel. Cet effort de recherche a conduit à une nouvelle édition des œuvres de Locke par la maison d’édition Clarendonvaux de Locke157. En 1991, le philosophe Michael Ayer a publié un livre en deux volumes intitulé Locke.

 

Intégral :

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke#Les_fondements_d...

 

♣♣♣

 

Je marche dans la ville au ciel bleu Avignon et pourtant je suis à Béthune. J'ai rencontré une commerçante qui a sa boutique dans le centre, pas loin de la place. Elle aime marcher me dit-elle, je lui réponds que ça fait effectivement grand  bien, une dame qui rangeait quelque chose dans son coffre de voiture stationnée devant une petite résidence pas très haute, à moins que ce soit une grande maison, vient vers nous car elle m'a entendue louer les bienfaits de la marche. Elle me rappelle physiquement une gersoise que j'ai rencontrée dans le temps. Presque les mêmes traits, la même silhouette. Elle me dit "Vous avez raison. Je suis allée dans le sud, j'en reviens. Et là-bas je faisais mes courses avec ma charrette (la dame dit "charrette" pour caddy, et est habillée de façon recherchée), je fais pareil ici mais moins souvent ; ça fait du bien de faire les courses comme ça, sans prendre la voiture...on voit des gens, les contacts sont enrichissants."

Elle me regardait avec du bonheur dans les yeux. Oui, c'était enrichissant de ce simple fait.

 

 

 

 

 

10:42 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

20/08/2019

Esprit critique ♣♣♣ Poem a day

je lis sur un site que des actions sont mises en place pour les banlieues et cette bribe de phrase :

 

« transmettre la connaissance et l’amour de la culture française ».

J'aurais préféré lire "transmettre la connaissance et l'amour."

Sans l'ajout de "culture française" qui est comme un mot valise.

En France il y a différentes cultures. D'aucuns ont telle ou telle religion qui constitue l'essentiel de leur culture, d'autres non. Et pourtant il faut aller au-delà de ces cultures tout en les respectant si l'on en a besoin, ou en les oubliant si elles sont une entrave à l'amour et à la connaissance.

 

Tout autre chose : j'ai vu deux films à un jour d'intervalle où jouait Michel Sérault. Le premier s'intitule Le Viager (et non le Viagra) (Pierre Tchernia en est le réalisateur) : j'ai vu un chef-d'œuvre. Et je dois le dire, j'ai ri aux larmes. De ce rire qui fait beaucoup de bien ; le second était le dernier où il a joué, et ce, avec madame Seigné. Ils jouent bien tous les deux mais je n'ai pas aimé le film, vu comme un documentaire. Pourquoi je n'ai pas aimé ? Parce que malgré toute la souffrance animale qui est montrée dans ce film, le message est : "c'est comme ça, il faut bien bouffer". Donc pour moi, j'ai vu des suivistes, autrement dit, des blaireaux. Des gens qui tiennent à faire groupe sans se poser de questions  pour continuer de faire groupe.  Des peureux. Le genre de troupeau obscène.

 

Le viager recèle un message d'amour inouï, où l'on vous dit : si vous vous trouvez en situation où un groupe d'individus (dans le film il s'agit d'une famille), en veut à votre peau, restez joyeux jusqu'au feu d'artifice. J'ai effectivement pleuré de rire  à plusieurs moments grâce à ce génie de Michel Serault. Le bonheur !  

 

♣♣♣

 

Un poème en français ce jour, qui s'intitule Déjà : (je prends un risque conséquent car je mets en ligne le poème sans l'aimable autorisation de l'auteur, vu que demain, le blogueur va poster autre chose et le poème sera moins visible)

 

Déjà

 

 

Partie d’elle ne savait où
Elle allait d’un pas vif
Les deux pieds dans la boue
A la main, un canif

Désolation et pleurs
Elle ne tarda pas à souffrir
Puis se souvint d’une fleur
Alors, sur ses lèvres, un sourire

Pars-tu de rage sur ce parvis
Ou vas-tu changer de vie ?
Sourire de vengeance
Ou béatitude d’indulgence ?

Elle ne sut que répondre
A l’ange qui l’interrogea
Il la laissa se confondre
Puis remarqua : c’est fini… Déjà !

 

 

http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/

 

 

 

08:38 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)