22/08/2019
La phrase ♣♣♣ les alter ego en littérature
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21/08/2019
Tâtonnements ou philosophie. Locke sur Wikipédia ♣♣♣ Beau temps
Une éclipse au XIXe siècle et retour en grâce au XXe siècle
Au début du XIXe siècle, la pensée de Locke est largement comprise comme étant celle des encyclopédistes et des philosophes des lumières. À ce titre, elle est tenue comme responsable de la Révolution française. Coleridge soutient que les Essais ont conduit à la fois à la destruction de la métaphysique et à faire croire à des personnes sans culture que le bon sens les dispensait d'étudier. Pour Carlyle, Locke aurait conduit à bannir la religion du monde154. Pour Joseph de Maistre Locke est le mauvais génie de la théophobie du 18e siècle, péché dont la Révolution française a été la punition divine. Au 19e siècle, Locke est vu comme un sensualiste, un athée, un matérialiste et un utilitariste154 et dans les années 1830-1840, sa pensée est singulièrement mal vue à l'université de Cambridge154. En France, à la même époque, Victor Cousin publie une Philosophie de Locke qui est largement lue et considérée comme sérieuse. Pourtant les spécialistes ne tiennent pas le livre en haute estime136, certains tel Thomas Webb. auteur en 1857 du livre The Intellectualism of Locke commue « non seulement une insulte à la mémoire de Locke mais aussi à la Philosophie et au sens Commun ». En réalité, Cousin conteste la notion d'idées fruit du travail de l'homme de Locke, il lui préfère la notion d'idées innées de Descartes qu'il juge plus compatible avec la religion et les valeurs traditionnelles154.
Locke ne revient en grâce qu'à la fin du XIXe siècle avec les pragmatistes américains. En 1890, Charles Sanders Peirce écrit : « le grand travail de Locke dit en substance cela : les hommes doivent penser par eux-mêmes, et une pensée saine est un acte de perception. Nous ne pouvons manquer de reconnaître un élément supérieur de vérité dans la pensée pratique de Locke, qui globalement le place presque au-dessus du niveau de Descartes »155. On trouve la même appréciation positive chez William James. Malgré tout, une première édition critique de l'Essai sur l'entendement humain publiée en 1894, se vend mal156. Ce n'est qu'à partir des années 1950 que l’œuvre de Locke est sérieusement étudiée. À cette époque, les travaux de Peter Laslett montrent que les deux traités n'ont pas été écrits après 1688, tandis que John Dunn soutient que l'œuvre de Locke a été moins influente en Angleterre et en Amérique qu'on ne l'a cru initialement. Une thèse qui a eu le mérite de pousser les chercheurs à mieux analyser l'influence de Locke sur la 18e siècle157. John Yolton dans son livre de 1956 John Locke and the Way of Ideas a étudié la réception de l’œuvre et son contexte intellectuel. Cet effort de recherche a conduit à une nouvelle édition des œuvres de Locke par la maison d’édition Clarendonvaux de Locke157. En 1991, le philosophe Michael Ayer a publié un livre en deux volumes intitulé Locke.
Intégral :
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke#Les_fondements_d...
♣♣♣
Je marche dans la ville au ciel bleu Avignon et pourtant je suis à Béthune. J'ai rencontré une commerçante qui a sa boutique dans le centre, pas loin de la place. Elle aime marcher me dit-elle, je lui réponds que ça fait effectivement grand bien, une dame qui rangeait quelque chose dans son coffre de voiture stationnée devant une petite résidence pas très haute, à moins que ce soit une grande maison, vient vers nous car elle m'a entendue louer les bienfaits de la marche. Elle me rappelle physiquement une gersoise que j'ai rencontrée dans le temps. Presque les mêmes traits, la même silhouette. Elle me dit "Vous avez raison. Je suis allée dans le sud, j'en reviens. Et là-bas je faisais mes courses avec ma charrette (la dame dit "charrette" pour caddy, et est habillée de façon recherchée), je fais pareil ici mais moins souvent ; ça fait du bien de faire les courses comme ça, sans prendre la voiture...on voit des gens, les contacts sont enrichissants."
Elle me regardait avec du bonheur dans les yeux. Oui, c'était enrichissant de ce simple fait.
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20/08/2019
Esprit critique ♣♣♣ Poem a day
je lis sur un site que des actions sont mises en place pour les banlieues et cette bribe de phrase :
« transmettre la connaissance et l’amour de la culture française ».
J'aurais préféré lire "transmettre la connaissance et l'amour."
Sans l'ajout de "culture française" qui est comme un mot valise.
En France il y a différentes cultures. D'aucuns ont telle ou telle religion qui constitue l'essentiel de leur culture, d'autres non. Et pourtant il faut aller au-delà de ces cultures tout en les respectant si l'on en a besoin, ou en les oubliant si elles sont une entrave à l'amour et à la connaissance.
Tout autre chose : j'ai vu deux films à un jour d'intervalle où jouait Michel Sérault. Le premier s'intitule Le Viager (et non le Viagra) (Pierre Tchernia en est le réalisateur) : j'ai vu un chef-d'œuvre. Et je dois le dire, j'ai ri aux larmes. De ce rire qui fait beaucoup de bien ; le second était le dernier où il a joué, et ce, avec madame Seigné. Ils jouent bien tous les deux mais je n'ai pas aimé le film, vu comme un documentaire. Pourquoi je n'ai pas aimé ? Parce que malgré toute la souffrance animale qui est montrée dans ce film, le message est : "c'est comme ça, il faut bien bouffer". Donc pour moi, j'ai vu des suivistes, autrement dit, des blaireaux. Des gens qui tiennent à faire groupe sans se poser de questions pour continuer de faire groupe. Des peureux. Le genre de troupeau obscène.
Le viager recèle un message d'amour inouï, où l'on vous dit : si vous vous trouvez en situation où un groupe d'individus (dans le film il s'agit d'une famille), en veut à votre peau, restez joyeux jusqu'au feu d'artifice. J'ai effectivement pleuré de rire à plusieurs moments grâce à ce génie de Michel Serault. Le bonheur !
♣♣♣
Un poème en français ce jour, qui s'intitule Déjà : (je prends un risque conséquent car je mets en ligne le poème sans l'aimable autorisation de l'auteur, vu que demain, le blogueur va poster autre chose et le poème sera moins visible)
Déjà
Partie d’elle ne savait où
Elle allait d’un pas vif
Les deux pieds dans la boue
A la main, un canif
Désolation et pleurs
Elle ne tarda pas à souffrir
Puis se souvint d’une fleur
Alors, sur ses lèvres, un sourire
Pars-tu de rage sur ce parvis
Ou vas-tu changer de vie ?
Sourire de vengeance
Ou béatitude d’indulgence ?
Elle ne sut que répondre
A l’ange qui l’interrogea
Il la laissa se confondre
Puis remarqua : c’est fini… Déjà !
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/
08:38 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)