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06/08/2019

La télé ♣♣♣ Un lion de Mer a trouvé un balcon peu ordinaire ♣♣♣ des témoignages lumineux

 

D'abord nous regardâmes de belles personnes volantes : encore ! Il s'agissait de chinois qui combattaient entre eux peu avant la colonisation. La technologie nous donnait à regarder des vols planés, des lévitations, des suspensions dans les airs de quelques secondes de combattants avant qu'ils ne retombent sur leurs pieds en un grand cri. C'était trop idéalisé, nous avons donc changé de chaînes, nous suspendant à notre tour sur telle ou telle avant d'atterrir  sur LCP où s'exprimait monsieur Giscard d'Estaing.

Ai retenu qu'il fut très bienveillant envers les chômeurs. Il ne l'a pas dit à l'antenne mais nous le savons. Grâce à quoi des vocations sont nées car il laissait le temps de réflexion. Des groupes de musique, des journaux, des ateliers d'artisanat ont été montés à l'époque durant une période de chômage. On ne pensait pas qu'à la restauration comme c'est le cas aujourd'hui.

Il a revendiqué la loi sur l'avortement du fait que les femmes sans argent qui se faisaient avorter pouvaient faire six mois de prison et il était sensible aux femmes qui réclamaient le droit de disposer de leur corps, clamant dans les rues à l'occasion de manifestations "Un enfant si je peux, et quand je veux." Voyant comment la société traite les orphelins encore aujourd'hui, on peut comprendre cette posture politique.

Le natalisme a été mis en place par les politiques de 1870 en France parce que les français avaient peur des allemands, qui étaient beaucoup plus nombreux. Ceci est un aparté. On pensait chair à canon avec le natalisme et une femme préfère donner une vie décente à son enfant plutôt que de l'envoyer à la boucherie. 

 

Qu'a dit encore monsieur Giscard d'Estaing ?

 

Que sa femme n'avait peur de rien. Quand tout le monde avait peur d'un gros chien très poilu et véreux, madame d'Estaing a avancé sa main vers l'animal et l'a caressé.

Chose que je n'ai pas faite quand un voisin aujourd'hui parti ailleurs, m'a encouragée à caresser la tête de son chien, qui grondait après moi. J'ai refusé.

Quand j'ai demandé l'avis du vétérinaire sur cette situation, il m'a dit que j'avais bien fait et m'a affirmé que quand les chiens grondent comme cela il faut se garder de les toucher, absolument ; et si ce signal leur est envoyé par un animal dans leur cabinet, le vétérinaire le pique pour l'endormir le temps de l'intervention. 

 

What else ?

 

Des trucs perso sur l'élégance. Que les politiques et mondains n'ont l'air de voir que dans les habits.

 

Le sujet de la peine de mort a été abordé. 

Mais il a dit à un moment que l'innocence était de courte durée chez un être humain, qui garde l'innocence (NP : des anges) puis commence à être moins satisfait...

Suspension et c'est moi qui termine : sans doute quand il se rend compte de l'injustice du monde dans lequel il a débarqué. D'aucuns perdent leur innocence et passent à l'abjection. Quel dommage ! Là n'était pas le but.

 

Et il a brièvement parlé de l'autisme, il estime l'avoir été quand le peuple lui a préféré Miterrand. Il a dit-il connu ensuite une période où il ne s'est plus intéressé à ce qui se passait dans le monde : "je me suis coupé du monde" a-t-il résumé. Peut-être s'était-il ouvert du même coup au monde des insectes qui ouvre des portes sur des univers sensationnels.

 

À ce propos, j'ai vu une émission où des scientifiques anglais faisaient part de leur étude sur les chats, étude menée non en laboratoire mais dans le cadre de vie ordinaire du chat la plupart du temps. Les chats sont munis d'un appareil qui peut tracer leurs parcours. Et ils sont observés à la caméra. Les scientifiques avaient retrouvé une certaine innocence via cette étude. Leur enthousiasme n'avait rien de pesant.

 

♣♣♣

 

Pourvu que le balcon ne s'effondre pas !

 

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Illustration par Peter Arkle, trouvée sur le site Greenlife.

 

"A California sea lion ends up in the mouth of a humpback whale."

 

Puis le lion de mer a sauté dans l'eau. Les baleines à bosses et les dauphins et autres poissons divers, plutôt gros par ailleurs, n'en finissent pas de faire des numéros de charme aux bipèdes. Retour d'ascenseur s'il vous plaît !   

 

♣♣♣

 

"Vénérable Guglielmo Massaja (1809 - 1889)

 

Parmi les nouveaux Vénérables Serviteurs de Dieu, le capucin cardinal Guglielmo Massaja, né le 8 juin 1809, entré chez les capucins en 1826, il quitte l'Italie en 1846 pour arriver chez les Galla en 1852, créé cardinal par le pape Léon XIII en 1884, il meurt le 6 août 1889 à Naples. 

 

Missionnaire en Éthiopie, avec un mode de vie très pauvre, il faisait de longs trajets pieds nus pour annoncer l'Évangile et apporter une authentique aide humanitaire avec la prophylaxie contre les maladies endémiques, notamment la variole, surnommé "Père de Fantata" (variole dans la langue locale). Parmi ses œuvres il y a la lutte pour l'abolition de l'esclavage, l'engagement à la promotion de l'éducation qui l'a conduit à écrire de sa propre main de nombreux manuels, la création de centres de soins pendant les fréquentes périodes de guerre et de famine, la paix dans les luttes tribales.

 

Prière

 

Prions pour les missionnaires, qu'ils puissent être des témoins lumineux du Christ."
 
Appel touchant à L'Humanité réelle.
 
Et ceci de même :
 
"A friend is one to whom one may pour out the contents of one's heart, chaff and grain together, knowing that gentle hands will take and sift it, keep what is worth keeping, and with a breath of kindness, blow the rest away."
 
"Un ami est quelqu'un à qui on confiera le contenu de son cœur, paille et grain ensemble, sachant que des mains douces le prendront et le tamiseront, garderont ce qui vaut la peine d'être gardé et, avec un souffle de bonté, chasseront les autres.
 
George Eliot

 

 

 

 

10:04 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)

05/08/2019

Thérapie par la poésie de Francis Jammes ♣♣♣ De l'importance du dosage ♣♣♣ Célestin

 La poésie de francis Jammes :

 

Maintenant, ô mon Dieu, je sais que chaque chose
porte en soi son Mystère et que vous le savez.
Ceci est un caillou, ceci est une rose,
ceci est une femme et ceci un baiser.

 

Mon Père approchez-vous. Maître, je Vous appelle.
Inspirez-moi comme le vent qui fait pleurer,
qui fait pleurer d’amour autour de la chapelle,
pleurer comme la pluie le chagrin des lauriers !

 

Francis Jammes

 

La capacité d'aimer son prochain est toujours là, j'aime ce poème de Francis Jammes. Présence de Dieu.

 

♣♣♣

 

Machine viendrait d'un mot grec qui signifie dispositif, astuce, invention ingénieuse. Cependant, point trop n'en faut. Le génie peut se gâter à force d'ingéniosité. Par exemple mon ami et moi nous promenions en centre-ville hier où nous avons vu des groupes de gens ou des personnes solitaires, la plupart avançant tête baissée comme des condamnés... occupés à tourner leurs pouces sur l'écran de leur smartphone. Drôle de spectacle pas même prévu par les auteurs de science-fiction.

Ou encore, à la télé pour voir l'heure vous enlevez le son afin de ne pas être trop envahi par les propos répétitifs des informations, mais malgré tout, agression il y a, car pour la énième fois en peu de temps, vous voyez un homme sur une machine volante au-dessus de la mer. Qu'est-ce qu'il fait encore là ? Une mise en condition ? Car il serait question de faire voler de plus en plus de drones, d'autos aériennes au-dessus des têtes de promeneurs innocents qui ne pourront plus admirer la course des nuages et devront se taper le spectacle des machines bourdonnantes.

Doser les inventions astucieuses car un peu de belle idiotie ne fait de tort à personne : regards tournés vers l'infini, oreilles tendues vers la musique des ondes. Laisser les anges voler tranquille car les machins à moteurs de tous genres les font fuir.

 

♣♣♣

 

À propos. Me retrouvant à la caisse d'une grande surface, faute de pouvoir échapper au paiement des courses, je vais prendre place dans la file et là je voisine un enfant de un an à un et demi... peut-être deux, qui m'accueille avec un grand sourire ; sa grande sœur à côté dont le léger surpoids ne l'encombre pas, m'offre dans son visage rond et joufflu un sourire à demi épaté, sans doute amusée par son petit frère qui n'en finit plus de montrer son contentement. Si bien que la maman se retourne sur lui et dit "Célestin" avant de s'occuper à nouveau du défilé des achats sur le tapis roulant. Quand ils quittent la caisse, la famille des quatre, parents et deux enfants, s'éloigne lentement et le bébé assis à l'avant du caddy est toujours aussi satisfait. Il fait de grands signes au-revoir à la caissière qui me regarde après avoir répondu à l'enfant par un signe de la main et... nous rions. Quand je vous disais qu'il existe une belle "idiotie".     

11:21 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

04/08/2019

tranche de vie et tronche de cake

 

Nous avons eu des soucis avec un seul voisin et cela a traumatisé le porte-monnaie et un peu autre chose chez nous. Concernant mon ami, il n'est pas habile au niveau du maniement d'outils.  Cela dit, il a un poignet souple pour la rythmique en guitare et il peut éventuellement faire de jolis arpèges sur certaines chansons. Mais là n'est pas le sujet. Dans la crainte de se retrouver avec un doigt en moins en maniant la cisaille et connaissant mon amour des plantes, il m'a demandé, un peu en panique, de couper les branches d'un groseillier, lesquelles menaçaient de caresser le grillage du voisin belliqueux. Il y a de cela trois ou quatre ans, un branche de framboisier avait effleuré ce grillage et l'autre, le personnage de l'autre côté du grillage et non pas du miroir   avait demandé au concierge son aide. Celui-ci allait prouver à cette occasion qu'il avait raté son intégration du moins de notre point de vue, car il assista le méchant bonhomme dans sa démarche guerrière au lieu de lui expliquer l'absurdité de la chose. En effet il remit dans notre boîte aux lettres un mot non officiel mais estampillé au blason de l'agence immobilière  un mot comme quoi nous devions rembourser le grillage, du fait du mauvais état "de notre terrain" (qui est en fait un patio planté de plusieurs essences). "Mauvais état" juste parce qu'un framboisier avait "agressé" le dit grillage en pointant une branche vers lui. À la fin de la bafouille nous était assuré toutefois que l'assurance nous rembourserait le grillage de clôture.

J'étais donc allée voir l'assureur en lui racontant la chose telle quelle, sans tricher. Et évidemment il n'était pas question pour lui de rembourser quoi que ce soit. J'exerçai donc une pression morale.

— C'est comme cela que la franchise est récompensée ?  Je fais quoi maintenant ? L'année dernière déjà la voisine, sa femme m'avait parlé des framboisiers à arracher parce que pour elle on ne doit pas laisser pousser "d'herbe" dans un patio... ils ne vont pas s'arrêter comme ça à mon avis. Surtout avec l'adoubement du concierge.

— Écoutez, il va vous en coûter quelques euros mais après ils vous ficheront la paix. Faites venir un huissier. Je vous donne les coordonnées d'un huissier sérieux. Après son rapport ils ne vont plus vous embêter.

 

Un huissier !  Pour moi, c'était étrange.

 

Pour avoir la paix, j'ai contacté le bonhomme qui, quelques jours plus tard fit le job. Photos à l'appui, il démontrait que l'abaissement du grillage à certains endroits provenait du "camp" voisin, selon des constations "balistiques", puisque le grillage penchait de notre côté.

 

Nous avons envoyé son rapport à l'agence immobilière qui ne nous a pas embêtés. L'huissier en quelque sorte contre le zèle d'un concierge protégeant des chelous dans leur volonté de nuire.

 

D'où le traumatisme de Patrick quand il voit une branche caresser le grillage, bien que le groseillier ait été planté à distance réglementaire. La séance photos de l'huissier avait passé les cents euros il faut dire. Il avait donc fallu acheter la tranquillité à prix conséquent pour notre modeste budget.

 

Les séquelles que je garde de cette histoire est que ce matin, je disais "tronche de cake" pour parler du voisin. Pas cool, c'est vrai. Cela m'agaçait que Patrick imagine que le gars, qui depuis à levé une barricade en bois de deux mètres de hauteur, puisse regarder entre les interstices de sa nouvelle clôture pour surveiller si une branche approchait dangereusement d'un grillage qui ne le concerne plus, puisque celui-ci est occulté par "sa barricade". Mais j'ai coupé les branches pour la tranquillité de Patrick. Cela a pris quelques secondes. Après il semblait soulagé d'une constipation douloureuse.

Ce blog m'a servi ce jour de balance, mais il y a balance et balance. J'estime être une "balance légitime-défense", dans ce cas de figure. Un peu comme les victimes de harcèlement qui dénoncent leur bourreaux. Je ne suis plus victime du même coup.

Ce voisin est-il mon prochain Jésus ? Avouez que non seulement il ne m'a pas donné la moitié de son manteau mais qu'en plus il m'a fait tristement bourse délier.

De plus, ce matin, m'entendant couper les branches il a bêlé le nom du petit fils de sa femme, comme si cela lui octroyait une légitimé pour nous avoir fait subir ce truc. C'est la faute à Pétain ce syndrome du bêlement de prénom ? Ou ça vient de plus loin, des instincts primitifs de gros reproducteurs pour asseoir leur pouvoir ?

 

Je ne dis pas cela amèrement, Seigneur christ. Je ne peux juste pas m'empêcher de le penser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11:19 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)