22/07/2019
À l'heure qu'il est
Ce matin, j'ai entendu une émission comme quoi un nombre de gens iraniens se convertissent à la religion chrétienne de façon officielle ou institutionnelle.
Je ne suis pas spécialiste des religions, mais arrivé à l'âge mâture, j'ai le sentiment qu'une conversion quelle que soit l'orientation qu'elle prend est un état de conscience qui a changé et cela est intime. Pourquoi vouloir l'étiquette bouddhiste, chrétienne ou mususlmane, ou juive ?
Par exemple, dans le cas de figure de ce matin, j'entendais qu'il s'agissait de musulmans iraniens qui veulent se convertir au christianisme, plutôt catholique. De mon point de vue, il peuvent aimer le christ sans besoin de tourner le dos au Prophète. Le Prophète considère d'ailleurs que Jésus est son frère.
Si je n'avais pas été catholique dès l'âge de bébé, j'aurais je pense choisi la religion bouddhiste à cause de la personnalité Zen de bouddha, même si je pense que cette religion prend aussi parfois d'étranges tournures. D'aucuns l'appliquent à leur façon, qui me semble éloignée de la pensée de Bouddha, en se servant du karma pour justifier une attitude froide.
Il fallait que j'aie sur mon chemin le Christ. Et si, quelle que soit la religion, chaque humain se retrouvait avec le Christ sur son chemin à un moment donné ? Cela signifierait-il qu'ils doivent changer de religion ?
Non, selon moi.
Au niveau de la froideur, idem pour la façon dont certains cathos dévient et interprètent certaines choses au détriment de l'amour du prochain enseigné à la base par le Christ en personne.
Chez les catholiques j'aime la manière de méditer des carmélites du site Hozana par exemple, mais pas de certains curés (même si d'autres "me parlent"). M'institutionnaliser dans une autre religion me semble vain. Je lis donc ou écoute les cathos qui disent des choses qui ont une signification pour moi, je peux aussi lire et écouter des Juifs ou Juives qui, idem, me parlent, sans avoir envie de m'institutionnaliser juive (ou demander une conversion à un rabbin, autrement dit), idem pour les Musulmans.
Se convertir c'est changer de mentalité, on peut le faire à partir de n'importe quelle religion et de ce fait, je pense que, quand il y a aujourd'hui ce que d'aucuns nomment conversion, alors qu'il s'agit d'un simple changement de religion, il y a simplement un acte politique.
Et pour ceux qui n'en n'ont pas, de religion ? Le christ ou Bouddha ou le Prophète peuvent avoir quelque chose à leur dire, d'intime et qui a le droit de rester "clandestin". Ou pas. Mais pourquoi institutionnaliser la chose dans telle ou telle religion ?
08:58 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2019
"Qui est mon prochain ?" ♣♣♣ Lui, eux, nous ♣♣♣ Le cœur en question ♣♣♣ Les Carmes au charme délicat
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Mon prochain, bien aimé Jésus est donc lui, eux, également, qui prennent soin des autres :
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Le cœur pour ne pas le fermer, s'aligner pour se reconnecter à sa source :
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Ils ont puisé à la source de l'enfance, celle qui joue et observe, pour soigner par le qi gong. L'enfant qui, dans sa joie finit par danser et comprendre des choses subtiles que les gens accaparés par les soucis ne voient plus. ""Se relier à son étoile" pour mieux s'ancrer, pour écouter ce qu'elle vous dit "patience. N'oublie pas le sens de ta mission.""
Et L'étoile est au sein de Dieu. Et Dieu est au sein de l'étoile.
Ce matin j'écoute les Carmes si délicates :
"Ce Jésus même, dont si facilement, si légèrement, nous nous réclamons, il nous faut apprendre, humblement, à le connaître, car nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et c'est le Père qui révèle son Fils en nous, or il nous le révèle comme le Serviteur qui a souffert, comme un Messie crucifié puis glorifié. Voilà l'Évangile que personne jamais ne pourra récrire.
Personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Nous ne pouvons regarder le Père qu'avec les yeux du Fils ; nous ne pouvons parler au Père qu'avec les paroles révélées par le Fils.
Et ce regard qui touche Dieu, ces paroles qui rejoignent Dieu, Jésus, lui aussi, ne les enseigne qu'aux humbles, aux hommes de bonne volonté qui ne jouent pas au plus fort avec Dieu, à tous ceux qui acceptent de se mettre à son école."
Prière de la communauté
"Lumière éternelle, brille en nos cœurs", Prière d'Alcuin d'York
Lumière éternelle, brille en nos cœurs.
Bonté éternelle, délivre-nous du mal.
Puissance éternelle, sois notre soutien.
Sagesse éternelle, dissipe les ténèbres de notre ignorance.
Miséricorde éternelle, prends pitié de nous ; pour que nous puissions chercher ta Face de tout notre cœur et de tout notre esprit, de toute notre âme et de toute notre force; et être amenés en Ta sainte Présence par Ta compassion infinie.
Par Jésus Christ, notre Seigneur Ainsi soit-il
Lu dans Une Minute avec Marie :
"La mort désormais inéluctable de Vincent Lambert ouvre une ère nouvelle pour la société française. Ce n’est en rien une mort naturelle : elle résulte d’une « cessation des traitements » qui consiste à provoquer l’insuffisance rénale par déshydratation et dénutrition d’une personne gravement handicapée mais, à proprement parler, ni malade, ni en fin de vie. C’est donc une euthanasie déguisée qui ouvre la porte à beaucoup d’autres, à commencer par celles qui menacent quelque 1500 personnes cérébrolésées en état pauci-relationnel en France. Certes, officiellement, l’euthanasie reste interdite. Mais c’est en appliquant à Vincent Lambert la loi Claeys- Leonetti contre l’acharnement thérapeutique avec sa « sédation profonde et continue » qu’on en vient à provoquer la mort de Vincent Lambert en le privant non de « traitements » mais de soins vitaux.
Cette mort provoquée (au terme d’une sixième procédure !) est d’autant plus préoccupante qu’elle procède d’un véritable acharnement. Pendant 10 ans, le transfert de cette personne handicapée mais non, répétons-le, en fin de vie, vers une unité dédiée aux personnes lourdement cérébrolésées, a été obstinément refusé à ses parents qui la réclamaient. Maintenu dans une unité de soins palliatifs pendant cette décennie, Vincent Lambert a été privé d’orthophonie, de kinésithérapie, de mise au fauteuil, de promenade à l’air libre…Sur le plan judiciaire, et pour s’en tenir aux ultimes péripéties, le Conseil d’Etat a confirmé en avril la décision du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne d’arrêter de nourrir et d’hydrater Vincent Lambert. Puis l’État et le CHU de Reims se sont pourvus en cassation contre un jugement de la Cour d’appel de Paris ordonnant la reprise des traitements, après que le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU (CDPH) avait par trois fois demandé à la France « de présenter d'ici à six mois des observations et de maintenir les traitements d'ici là ».
Le 20 mai, la Cour d’appel de Paris avait en effet estimé que l’hydratation et l’alimentation de Vincent Lambert, interrompues par les médecins le matin même, devaient être reprises en attendant que le comité de l’ONU se prononce sur le fond du dossier. Un mois plus tard, le 20 juin, le procureur général Molins rendait public un avis expliquant que la Cour d’appel de Paris n’avait pas le droit d’ordonner la reprise des traitements. Pour le procureur Molins, l’arrêt des « traitements ne constituant pas une atteinte à la liberté individuelle au sens de la Constitution et de la jurisprudence, la décision d’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation était donc légale. Quant aux demandes du comité de l’ONU, elles n’étaient pas contraignantes pour la France, toujours selon le procureur Molins… Tel est donc l’avis qu’a suivi la Cour de cassation après avoir été saisie en urgence par le gouvernement afin qu’elle valide le processus de sédation profonde et continue jusqu’au décès de Vincent Lambert.
Retenons en particulier ceci : alors que les juges de la Cour d’appel avaient estimé que le CHU de Reims avait porté atteinte au « droit à la vie » en cessant d’hydrater et d’alimenter Vincent Lambert, le procureur Molins a motivé ainsi son avis : « Ériger la vie en valeur suprême serait remettre en cause la loi Léonetti et le droit à l’IVG ». N’est-ce pas avouer que de la loi sur l’avortement à l’euthanasie sous couvert de la loi Claeys- Leonetti, c’est une même logique de mort des « inutiles » ou des « gêneurs » que l’Etat poursuit ? Un message redoutable alors que va être annoncé le projet de loi relatif à la bioéthique, avertit Emmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale à l’université Paris-Saclay (en lien ci-dessous)."
Philippe Oswald
23:17 Publié dans Lecture, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2019
Beauté des paysages ♣♣♣ Henri II et Cunégonde ♣♣♣ Trump : le magicien de la pluie ♣♣♣ Madame Sansregret ♣♣♣ Le Messie
"David Servan-Schreiber
Me découvrir fragile, mortel, souffrant, effrayé, m’a ouvert les yeux sur l’infini trésor de la vie et de l’amour. Toutes mes priorités en ont été bouleversées jusqu’à la tonalité émotionnelle de mon existence. Le fait est que je me suis senti beaucoup plus heureux après qu’avant, ce qui est tout de même inattendu.
David Servan-Schreiber, On peut se dire au revoir plusieurs fois (Laffont, 2011)"
Jubilate Deo
Réponse de Jésus Fils de Marie :
"Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps."
Paix à l'âme de David Servan-Schreiber donc.
♣♣♣
Henri II, homme d'une personnalité étonnante. Ils m'étonnent tous les deux, lui et Cunégonde. L'étonnement que produit le miracle dont parlait la jeune femme rabbin dont j'ai mis en ligne il y a peu l'une de ses réflexions, laquelle avait pour thème le miracle et l'étonnement.
Comment ne pas les trouver sympathiques Henri II et Cunégonde ? Ils ont le courage d'affronter les médias de l'époque qui voulaient que Cunégonde fût bafouée en raison de sa condition. Courage miraculeux des deux... car elle aurait pu avoir envie de prendre la poudre d'escampette, de son côté. Moi qui suis une pro de la poudre d'escampette et non de perlimpimpin, me voilà charmée par ces "autres".
"Saint Henri II (973 - 1024)
Il était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l'Italie du Nord. Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Elle ne pouvait avoir d'enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation.
Prière
10:13 Publié dans Blog Mémo, Musique, prière | Lien permanent | Commentaires (0)