05/08/2019
Thérapie par la poésie de Francis Jammes ♣♣♣ De l'importance du dosage ♣♣♣ Célestin
La poésie de francis Jammes :
Maintenant, ô mon Dieu, je sais que chaque chose
porte en soi son Mystère et que vous le savez.
Ceci est un caillou, ceci est une rose,
ceci est une femme et ceci un baiser.
Mon Père approchez-vous. Maître, je Vous appelle.
Inspirez-moi comme le vent qui fait pleurer,
qui fait pleurer d’amour autour de la chapelle,
pleurer comme la pluie le chagrin des lauriers !
Francis Jammes
La capacité d'aimer son prochain est toujours là, j'aime ce poème de Francis Jammes. Présence de Dieu.
♣♣♣
Machine viendrait d'un mot grec qui signifie dispositif, astuce, invention ingénieuse. Cependant, point trop n'en faut. Le génie peut se gâter à force d'ingéniosité. Par exemple mon ami et moi nous promenions en centre-ville hier où nous avons vu des groupes de gens ou des personnes solitaires, la plupart avançant tête baissée comme des condamnés... occupés à tourner leurs pouces sur l'écran de leur smartphone. Drôle de spectacle pas même prévu par les auteurs de science-fiction.
Ou encore, à la télé pour voir l'heure vous enlevez le son afin de ne pas être trop envahi par les propos répétitifs des informations, mais malgré tout, agression il y a, car pour la énième fois en peu de temps, vous voyez un homme sur une machine volante au-dessus de la mer. Qu'est-ce qu'il fait encore là ? Une mise en condition ? Car il serait question de faire voler de plus en plus de drones, d'autos aériennes au-dessus des têtes de promeneurs innocents qui ne pourront plus admirer la course des nuages et devront se taper le spectacle des machines bourdonnantes.
Doser les inventions astucieuses car un peu de belle idiotie ne fait de tort à personne : regards tournés vers l'infini, oreilles tendues vers la musique des ondes. Laisser les anges voler tranquille car les machins à moteurs de tous genres les font fuir.
♣♣♣
À propos. Me retrouvant à la caisse d'une grande surface, faute de pouvoir échapper au paiement des courses, je vais prendre place dans la file et là je voisine un enfant de un an à un et demi... peut-être deux, qui m'accueille avec un grand sourire ; sa grande sœur à côté dont le léger surpoids ne l'encombre pas, m'offre dans son visage rond et joufflu un sourire à demi épaté, sans doute amusée par son petit frère qui n'en finit plus de montrer son contentement. Si bien que la maman se retourne sur lui et dit "Célestin" avant de s'occuper à nouveau du défilé des achats sur le tapis roulant. Quand ils quittent la caisse, la famille des quatre, parents et deux enfants, s'éloigne lentement et le bébé assis à l'avant du caddy est toujours aussi satisfait. Il fait de grands signes au-revoir à la caissière qui me regarde après avoir répondu à l'enfant par un signe de la main et... nous rions. Quand je vous disais qu'il existe une belle "idiotie".
11:21 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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