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20/08/2019

Esprit critique ♣♣♣ Poem a day

je lis sur un site que des actions sont mises en place pour les banlieues et cette bribe de phrase :

 

« transmettre la connaissance et l’amour de la culture française ».

J'aurais préféré lire "transmettre la connaissance et l'amour."

Sans l'ajout de "culture française" qui est comme un mot valise.

En France il y a différentes cultures. D'aucuns ont telle ou telle religion qui constitue l'essentiel de leur culture, d'autres non. Et pourtant il faut aller au-delà de ces cultures tout en les respectant si l'on en a besoin, ou en les oubliant si elles sont une entrave à l'amour et à la connaissance.

 

Tout autre chose : j'ai vu deux films à un jour d'intervalle où jouait Michel Sérault. Le premier s'intitule Le Viager (et non le Viagra) (Pierre Tchernia en est le réalisateur) : j'ai vu un chef-d'œuvre. Et je dois le dire, j'ai ri aux larmes. De ce rire qui fait beaucoup de bien ; le second était le dernier où il a joué, et ce, avec madame Seigné. Ils jouent bien tous les deux mais je n'ai pas aimé le film, vu comme un documentaire. Pourquoi je n'ai pas aimé ? Parce que malgré toute la souffrance animale qui est montrée dans ce film, le message est : "c'est comme ça, il faut bien bouffer". Donc pour moi, j'ai vu des suivistes, autrement dit, des blaireaux. Des gens qui tiennent à faire groupe sans se poser de questions  pour continuer de faire groupe.  Des peureux. Le genre de troupeau obscène.

 

Le viager recèle un message d'amour inouï, où l'on vous dit : si vous vous trouvez en situation où un groupe d'individus (dans le film il s'agit d'une famille), en veut à votre peau, restez joyeux jusqu'au feu d'artifice. J'ai effectivement pleuré de rire  à plusieurs moments grâce à ce génie de Michel Serault. Le bonheur !  

 

♣♣♣

 

Un poème en français ce jour, qui s'intitule Déjà : (je prends un risque conséquent car je mets en ligne le poème sans l'aimable autorisation de l'auteur, vu que demain, le blogueur va poster autre chose et le poème sera moins visible)

 

Déjà

 

 

Partie d’elle ne savait où
Elle allait d’un pas vif
Les deux pieds dans la boue
A la main, un canif

Désolation et pleurs
Elle ne tarda pas à souffrir
Puis se souvint d’une fleur
Alors, sur ses lèvres, un sourire

Pars-tu de rage sur ce parvis
Ou vas-tu changer de vie ?
Sourire de vengeance
Ou béatitude d’indulgence ?

Elle ne sut que répondre
A l’ange qui l’interrogea
Il la laissa se confondre
Puis remarqua : c’est fini… Déjà !

 

 

http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/

 

 

 

08:38 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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