12/11/2019
L'imagination ♣♣♣ Le krach boursier ♣♣♣ Arthur Conan Doyle et les autres
Il y a diverses imaginations. Parmi lesquelles celle de l'anticipation ; ou l'imagination consistant à visualiser les processus logiques qui doivent se dérouler dans la fabrication correcte d'un objet par exemple... les plans sont dans la tête.
Ce genre d'imagination favorise l'acquisition d'un sens de l'orientation plus important. Pouvoir imaginer les différentes phases nécessaires à la réalisation de quelque chose c'est orienter les choses vers une concrétisation.
Le modéliste qui va réaliser un manteau, conçoit le patron, les différentes phases et fait appel à un imaginaire soutendu de logique.
Dans les travaux manuels artisanaux, il y a donc toujours cette part d'imagination connectée à la logique. Pour réaliser des vêtements ou des chaussures ou encore des bâtiments, on active cette part d'imaginaire pragmatiquo-logique.
Une autre imagination est celle qui a trait au fantasme.
Là peuvent se produire les dommages.
J'ai en tête un humoriste qui joue chaque soir de la semaine le rôle d'une personne censée être stupide. Mais cet acteur, se retrouve souvent confronté à des personnes qui s'adressent à lui de manière familière, lui renvoyant une image de lui qui ne correspond pas du tout à ce qu'il est dans son intériorité.
Pas besoin d'être acteur pour vivre ce décalage provenant de la méprise, laquelle est due à l'imaginaire du genre fantasme.
Autre exemple de cet imaginaire à prendre avec des pincettes : d'aucuns vont penser que telle personne parce qu'elle vit telle condition est forcément comme ceci ou comme cela, comme l'image que l'on s'en fait au final.
Un imaginaire malheureux peut aboutir au préjudice causé à autrui. On peut se fabriquer des ennemis, ou même, "les ennemis dont on a besoin", pour justifier tel ou tel acte violent ou préjudiciable à une personne.
Inversement, on peut aussi se fabriquer des amis en enrobant des personnes de notre imaginaire. Ce qui est moins grave car généreux de la part de celui qui imagine un héros en quelqu'un qui en fait serait lâche. Par contre, la désillusion guette.
Il est cependant des désillusions enrichissantes quoique souvent assorties de douleur sur le coup.
Le dernier cas de figure conduit à être plus exigeant envers soi-même qu'envers les autres.
Mais on a quand même besoin des autres... un enfant par exemple, ne s'élève d'une personne à l'autre, en vase clos, car il faut constamment "le mettre au monde" et c'est là qu'il faut faire acte d'exigence également à l'égard d'autrui.
Une exigence d'éthique où l'imagination n'a rien à faire.
L'imagination devient belle dans l'intériorité du bonheur, la projection du merveilleux. Quand elle marche avec l'espoir, discrètement. Une imagination qui ne veut pas s'imposer à autrui.
Quelqu'un qui revient à des choses très organiques par exemple, comme se sentir les doigts après avoir touché son anus, donne l'image d'une personne qui ne vous voit pas, c'est pour cela, à mon sens, que l'on trouve la personne "dégoûtante" en réaction à l'image que la personne renvoie, qui est cependant un reflet d'absence du prochain. Cette image, quoique navrante pour beaucoup et rigolote pour d'autres, devrait aboutir, dans l'idéal, non pas à de la pitié, ou à de la révulsion, ou même au rire, mais à la compassion.
Pour que la compassion s'éveille il faut une prise de conscience du divin. Prise de conscience faite de prière, de travail, de réflexion, d'attention...
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Le krach boursier annoncé :
"Il n’est pas certain que la politique de fuite en avant des banques centrales avec inflation des actifs et dévalorisation de la monnaie puisse continuer même aussi longtemps que durent les roses, car des agents économiques avertis pourraient subitement perdre confiance dans le Système et la monnaie avec, pour effet immédiat, un effondrement monétaire digne de l’Allemagne de 1923 en même temps qu’un krach financier et une crise économique pire qu’en 1929 ! Tel sera le juste prix à payer des réalités qui se vengent toujours un jour ! En économie, il n’est pas possible d’avoir le beurre et les canons, comme l’enseignait déjà feu le célèbre professeur américain Paul Samuelson avec, en prime, l’argent du beurre, comme en rêvent encore trop souvent nos contemporains !"
Lu sur le site La Faute à Rousseau.
Commentaire : Comment changer de système, puisque celui-ci ne va pas ?
La philosophie d'un meilleur partage des richesses dans le respect de la planète va-t-il être mis en œuvre un jour ? Les premiers hommes, comment faisaient-ils, avant qu'on invente le système boursier, où il faut être un initié pour piger quelque chose aux tortueuses tractations ?
♣♣♣
Un des rares hommes écrivain à ne pas céder aux sirènes du machisme est Arthur Conan Doyle. Contrairement à Flaubert par exemple qui, de-ci de-là, presque mine de rien, veut imposer une esthétique concernant les femmes (jamais les hommes), contre une autre (Flaubert dévalorise bcq les yeux bleus par exemple), Conan Doyle ne "pratique" pas cette forme de machisme, et peut-être n'était-il pas macho du tout. Sa femme devait être une suffragette qui l'avait briefé sur cette éthique basique concernant les physiques des femmes. ☺
On doit beaucoup aux femmes britanniques pour le respect des femmes, certaines y ont même laissé leur vie.
Cela dit, j'ai lu le poème de Loup Francart à l'instant. Voici le lien pour le lire (à la date du jour) : "Et laisse aller ta peine jusqu'à la bienveillance" :
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/
J'ai lu ensuite ceci dans Jubilate. Délicatesse également :
"Rainer-Maria Rilke
Si vous vous accrochez à la nature, à ce qu’il y a de simple en elle, de petit, à quoi presque personne ne prend garde qui, tout à coup, devient l’infiniment grand, l’incommensurable, si vous étendez votre amour à tout ce qui est, si très humblement vous cherchez à gagner en serviteur, la confiance de ce qui semble misérable, alors tout vous deviendra plus facile, vous semblera plus harmonieux et, pour ainsi dire, plus conciliant. Votre entendement restera peut-être en arrière, étonné: mais votre conscience la plus profonde s’éveillera et saura.
Rainer-Maria Rilke, Correspondance, dans: Alain Delaye, Sagesses sans frontières – Les plus grands sages et mystiques du monde (Almora, 2014)"
Lu sur le blog Jubilate Deo
08:28 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2019
La méditation à propos de l'imagination
"Méditons avec dom Jean-Baptiste Porion
"On fera peut-être l’objection que cette méthode écarte trop le travail de l’imagination. Nous voulons, en effet, réduire son rôle au strict nécessaire. Le travail de l’imagination est une activité purement humaine, ce n’est donc pas une prière. Et cela est une première raison pour chercher à le restreindre. Sans doute, sous l’influence de la grâce, cette activité inférieure est élevée et dirigée vers un but surnaturel. Il reste néanmoins que l’imagination, comme toute faculté sensitive, s’épuise très vite et se lasse de son objet. Construire et maintenir des représentations imaginaires, c’est un travail trop fatigant pour que l’on puisse le prolonger d’une façon continue. Il faut donc éviter d’en faire un élément important ou essentiel de notre oraison, puisque celle-ci doit devenir, selon le précepte évangélique, simple et constante.
Amour et Silence, Éditions Ad Solem, 2010, p. 51
Pour aller plus loin
L’imagination est omniprésente à notre intériorité, sans elle nous ne pouvons pas penser, réfléchir, prier. Cependant, dans la prière, elle n’est qu’un rouage, elle n’est pas faite pour qu’on s’y arrête ou qu’on s’y abandonne dans une sorte de rêverie pieuse. Par exemple, je ne vais pas fixer mon attention sur l’image que je peux me faire de Jésus : elle va seulement soutenir mon acte de foi en Jésus présent à côté de moi, en moi, rejoindre sa personne vivante qui m’écoute, me regarde et m’aime et non l’image que je m’en fais.
Résolution
Vivre dans la confiance en la Providence.
Intention de prière
Pour les personnes qui, malgré ce qu’elles ont reçu, ont rejeté le Seigneur."
☺Merci amis chrétiens.
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La lecture de la méditation, je l'ai faite sur ma boîte mail. La Méditation fait partie des messages du jour.
Elles me font beaucoup de bien.
Il m'arrive parfois de mettre une lecture en attente sur le blog ; je passe donc ces fois-là un peu plus de temps sur le blog ; j'y passe aussi un peu plus de temps quand je découvre dans la liste des blogs mis à jour de bons textes.
Mes notes, quand il y en a une, sont vite écrites et ce ne sont pas elles qui m'intéressent le plus, mais mes lectures des autres, quand elles sont enrichissantes, comme cette méditation mise en partage ci-dessus.
09:28 Publié dans Lecture, Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2019
Lu ce matin ♣♣♣ merci le froid
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Il s'agit d'objection de conscience à propos de l'euthanasie. Par contre, si un patient ne veut plus prendre son traitement, est estimé qu'il s'agit de la liberté du patient et donc, il n'y a pas euthanasie en ce cas.
Et si la personne souffre trop sur le plan physique ? Je pense au cheval qui agonise trop longtemps, son maître a pitié de lui et abrège très vite cette souffrance, en deux secondes, d'un coup de pistolet placé à l'endroit "idéal" pour en finir instantanément. Alors que l'euthanasie pratiquée sur les hommes peut durer hyper longtemps selon un reportage que j'ai écouté il y a quelque temps de cela : de longues minutes de souffrance. Si bien qu'on la croit administrée par des sadiques, cette euthanasie. La paralysie des muscles par exemple doit faire souffrir.
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Le froid a euthanasié les guêpes. Bilan : je comptabilise cinq piqûres faites de façon espacée, si bien qu'elles n'ont pas été dangereuses. Les cinq en même temps, j'aurais eu quelque crainte pour ma survie en ce monde. La quatrième piqure, celle administrée à la cuisse, m'a fait très mal : réactions cutanées, une induration et un œdème passager. J'ai alors téléphoné aux urgences pour me renseigner sur ce qu'il fallait faire en ce cas, afin de ne pas me déplacer inutilement vers ce service saturé et saturant ; je n'ai pas d'allergie aux piqûres de guêpes, mais comme celle-là avait provoqué tout ce que j'ai dit plus haut, j'ai voulu savoir s'il y avait un truc particulier à faire. Mais non. Même si la piqure a été particulièrement douloureuse et que la réaction du corps est à l'avenant, à partir du moment où vous n'êtes pas allergique et qu'il n'y a qu'une seule piqure, tout va bien, il faut juste passer un peu d'alcool. Enfin, ce fut le cas pour moi.
Pour cette quatrième piqure, dès le lendemain tout s'était calmé. J'ai donc un système immunitaire qui répond bien aux piqûres de guêpes. Mais bon.
Moralité : il n'y en n'a pas. De près désormais, les guêpes me font crier sur le coup, comme lors de la dernière piqure ou j'ai vu "l'énorme monstre" posé au creux de mon coude tandis que je lisais John Le Carré. En la poussant au loin, j'ai reçu une infime piqure au doigt. "Pas folle la guêpe", dit l'expression. Je n'en suis pas si sûre. Je crois que nous avons eu affaire à une armada de guêpes folles en fin d'automne. Merci le froid.
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0)