Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/11/2019

Lu ce matin ♣♣♣ merci le froid

Extrait :

 

"Dans cette nouvelle déclaration, l’AMM reconnaît la légitimité de l’objection de conscience des médecins qui refusent de pratiquer des actes d’euthanasie et de suicide assisté dans les pays qui ont légalisé ces pratiques. Pour l’AMM, « aucun médecin ne devrait être forcé de participer à une euthanasie ou à un suicide assisté, ni à prendre des décisions de renvoi à cette fin ». Cette déclaration prend tout son poids, à l'heure où la liberté de conscience des médecins est menacée dans plusieurs pays, comme en Belgique : la commission parlementaire belge de la santé a récemment voté en première lecture un amendement pour contraindre le médecin objecteur de conscience à participer activement à la recherche d'un autre médecin qui pratiquerait l’euthanasie, et à lui transmettre le dossier médical du patient.

L’AMM n’en est pas moins opposée à l’acharnement thérapeutique. Elle précise dans cette déclaration que « le médecin qui respecte le droit fondamental du patient à décliner un traitement médical, n’agit pas de façon non éthique en renonçant ou en suspendant des soins non voulus par le patient », même si cela entraîne sa mort. Ethiquement, cette abstention respectant la volonté du malade ne saurait être assimilée à la mort provoquée par le médecin ou avec son aide.

Les Pays-Bas et le Canada, deux pays « en pointe » dans la légalisation et la pratique de l’euthanasie, avaient tenté de s’opposer à cette déclaration par un lobbying intense. Ils faisaient notamment pression pour que la qualification de « suicide assisté » soit remplacée par le terme édulcoré « d'aide médicale à mourir » en vigueur chez eux. Ayant échoué, ils ont décidé de quitter l’AMM.

Philippe Oswald"

 

 

Il s'agit d'objection de conscience à propos de l'euthanasie. Par contre, si un patient ne veut plus prendre son traitement, est estimé qu'il s'agit de la liberté du patient et donc, il n'y a pas euthanasie en ce cas. 

 

Et si la personne souffre trop sur le plan physique ? Je pense au cheval qui agonise trop longtemps, son maître a pitié de lui et abrège très vite cette souffrance, en deux secondes, d'un coup de pistolet placé à l'endroit "idéal" pour en finir instantanément. Alors que l'euthanasie pratiquée sur les hommes peut durer hyper longtemps selon un reportage que j'ai écouté il y a quelque temps de cela : de longues minutes de souffrance. Si bien qu'on la croit administrée par des sadiques, cette euthanasie. La paralysie des muscles par exemple doit faire souffrir.

 

♣♣♣

 

Le froid a euthanasié les guêpes. Bilan  : je comptabilise cinq piqûres faites de façon espacée, si bien qu'elles n'ont pas été dangereuses. Les cinq en même temps, j'aurais eu quelque crainte pour ma survie en ce monde. La quatrième piqure, celle administrée à la cuisse, m'a fait très mal : réactions cutanées, une induration et un œdème passager. J'ai alors téléphoné aux urgences pour me renseigner sur ce qu'il fallait faire en ce cas, afin de ne pas me déplacer inutilement vers ce service saturé et saturant ; je n'ai pas d'allergie aux piqûres de guêpes, mais comme celle-là avait provoqué tout ce que j'ai dit plus haut, j'ai voulu savoir s'il y avait un truc particulier à faire. Mais non. Même si la piqure a été particulièrement douloureuse et que la réaction du corps est à l'avenant,  à partir du moment où vous n'êtes pas allergique et qu'il n'y a qu'une seule piqure, tout va bien, il faut juste passer un peu d'alcool. Enfin, ce fut le cas pour moi.

 Pour cette quatrième piqure, dès le lendemain tout s'était calmé. J'ai donc un système immunitaire qui répond bien aux piqûres de guêpes. Mais bon.

 

Moralité : il n'y en n'a pas.  De près désormais, les guêpes me font crier sur le coup, comme lors de la dernière piqure ou j'ai vu "l'énorme monstre" posé au creux de mon coude tandis que je lisais John Le Carré. En la poussant au loin, j'ai reçu une infime piqure au doigt. "Pas folle la guêpe", dit l'expression. Je n'en suis pas si sûre. Je crois que nous avons eu affaire à une armada de guêpes folles en fin d'automne. Merci le froid.    

Les commentaires sont fermés.