21/10/2019
Le voyage initiatique de Tsuruko
Je fais rarement une pause télé l'après-midi. J'ai été bien inspirée d'en faire une. Je peux voir avec le podcast ce que j'ai loupé du début du reportage.
Ici :
https://www.arte.tv/fr/videos/087954-000-A/japon-le-voyag...
17:43 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
Crapelets et grenouillettes ♣♣♣ Médecine Prix Nobel, suite ♣♣♣ Le poème
Ce matin, il y avait une grenouille au niveau de la porte du garage. Elle a bondi dans la lumière de mes phares de voiture (stationnée), alors que j'ouvrais la porte du garage. Il y a une rivière à quelques mètres (dont le niveau a fortement baissé), peut-être cherchait-elle un lieu pour hiberner. J'ai réussi à la faire se sauver.
Cette vison matinale m'a donné envie d'aller voir un documentaire sur les batraciens.
On voit "dans ce reportage", des crapauds mâles prendre d'assaut des crapauds femelles, lesquelles sont en moins grand nombre, au moment de la reproduction. Il s'agit de pulsions produites par les hormones de la reproduction, qui déclenchent le fameux "instinct de reproduction".
Un oiseau gravelot vient s'immiscer quelques secondes dans le documentaire consacré aux batraciens, car comme certains batraciens, il s'accommode de sites artificiels.
On entend les crapauds alites aux appels "flûtés et cristallins", dits aussi "crapauds accoucheurs" car ils prennent en charge les œufs de la femelle.
Pour choisir à quel mâle la femelle crapaud alite va confier ses œufs, elle écoute longuement chanter les mâles, après quoi, elle désigne l'heureux élu, qui va alors accrocher les œufs à ses pattes arrière. L'instinct indiquera à ce "papa-poule" le moment adéquate pour aller faire trempette, afin de libérer les œufs dans l'eau, qui se transformeront en tétards. Magique ! De végétariens, les tétards vont devenir, comme leurs parents, carnivores (fatalité naturelle). Les tétards peu avant leur transformation en grenouillettes ou crapelets, peuvent se manger entre eux. La nature on le voit est vorace.
Fascinant aussi les crapauds qui se couvrent de pustules empoisonnées, ces autres qui gonflent devant la vipère, (sans éclater comme dans la fable de La Fontaine), ils gonflent à bon escient, afin d'impressionner la vipère, qui de ce fait, va voir ailleurs si elle y est. Une autre espèce de crapauds va se retourner sur le dos et montrer son ventre aux couleurs bariolées, cela afin d'être jugée immangeable par le prédateur.
Nature vorace, non paradisiaque, mais que l'on doit respecter car vitale.
Documentaire bien présenté (de façon précise, scientifique, en même temps que littéraire) :
Le gravelot :
Parmi les oiseaux du bord de mer, des gravelots. Encore une superbe vidéo :
Et ici, dans le Finistère :
♣♣♣
Suite de l'extrait de Médecine Prix Nobel, de l'encyclopédie Larousse Le livre de l'année 1989, mis en ligne vendredi :
"Le premier oncogène découvert en 1976 est le gène src (celui du sarcome de Rous, une forme de cancer du poulet), car on le retrouve dans un grand nombre de cellules normales. Cela est vrai pour le poulet mais aussi pour bcq d'autres espèces, et, tout particulièrement, pour l'homme. À l'heure actuelle, une trentaine d'oncogènes ont été isolés, localisés sur la carte génique et bien caractérisés sur le plan moléculaire. Les mécanismes de régulation des oncogènes sont encore mal connus, mais il paraît vraisemblable qu'il existe des gènes inhibiteurs qui seraient des anti-oncogènes.
La théorie chromosomique du cancer est, en fait, déjà ancienne. Elle a été exposée pour la première fois par le biologiste allemand Théodor Boveri dans son livre paru en 1914 sur l'origine des tumeurs malignes."
Comment : suite demain. Nous est dit un peu plus loin que le biologiste Boveri est mort en 1915, donc il ne peut pas s'être prêté à d'affreuses expériences sur les déportés de la seconde guerre mondiale.
♣♣♣
Je remets en ligne le poème que j'ai commencé à traduire vendredi (lien dessous l'extrait). L'auteure, Kathy, a repris son vieux papa chez elle. Il souffre de démence, selon l'expression médicale.
Je pense qu'il a fallu d'abord un grand amour des parents envers leur fille, pour que la confiance en elle soit possible de leur part, alors qu'ils ont le cerveau affaibli. C'est juste mon sentiment et non pas une vérité dogme.
Je remets ici ma traduction du poème et je poursuis jusqu'à la fin du poème :
"Quand je leur ai dit que ça devait être comme de déposer son enfant à l'école le premier jour, tous les amis de mes parents ont acquiescé avec un sourire gêné, signifiant ce qu'il en serait.
Je ne trouverais pas de réconfort dans les nombreuses premières fois à venir.
Ici parmi les têtes grises, tachetées et brunes des personnes âgées, leur chair tendre et leurs angles, leur obéissance tandis qu'ils sont assis aussi droits que possible à des tables blanches et parallèles, personne ne pleure et très peu parlent.
Quand j'assois papa à côté d'elle, une sénior me dit qu'elle a quatre-vingt-quatorze ans, présentant une main, quatre doigts en l'air, comme elle l'aurait fait il y a quatre-vingt-dix ans avec une étrangère comme moi, disparue depuis longtemps.
Papa n'a jamais aimé que je parle : parle moins fort, disait-il. Si c'était plus puissant : mets tes gants de boxe.
Ou encore : On attrape plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre,
comme si j'avais eu besoin un jour d'attraper des mouches.
J'ai arrêté de parler, au lieu de cela, j'ai commencé à écrire.
Je travaille à plein temps et papa veut mourir,
alors, je l'ai déposé Champion Avenue, au Centre réservé aux séniors et enfants dont les familles sont à faible revenu.
Un bâtiment récent, municipal et indescriptible, dans le quartier voisin, qui a été si souvent rasé et reconstruit qu'il en est arrivé à n'avoir plus de caractère discernable.
Il y avait des jeux de bingo,
des hommes jouaient au poker dans un coin. Pour le déjeuner c'était de la sauce tomate et du fromage sur du pain blanc.
Papa est un grand bavard,
Il a eu un succès instantané,
mais il a refusé d'y retourner.
Quel est le nom de cet animal ? quelqu'un m'a demandé.
Où est Philippe ? m'a demandé un autre, encore et encore,
comme si les premières et les dernières étaient une et identiques."
Le lien pour le poème dans sa langue initiale
Comment : je sais que l'auteure a repris son père chez elle parce qu'elle le dit dans la présentation de son texte. On parle de déshumanisation dans ce texte. Son père n'a pas vraiment été perçu comme une personne à part entière malgré son succès au début, puisqu'il était surtout vu comme un curieux animal. l'auteure dit aussi en épilogue de l'allusion du début du poème, (comme quoi, la première fois que l'on dépose à un endroit un être cher, cela doit faire le même effet que pour un enfant déposé à l'école le premier jour de sa scolarité), que les premières fois se confondent avec les dernières fois ; cela pour traduire à mon sens la monotonie. Rien d'imprévisible à attendre, rien ne va se passer qui pourra faire avancer une personne dans une réflexion nouvelle, c'est toujours pareil et donc mortifère. Une critique en somme de la prise en charge des personnes à faibles revenus aux Etats-Unis.
like + proposition infinitive like ne peut pas être suivi d'une subordonnée introduite par 'that' |
I like my children to be polite towards teachers. (J'aime que mes enfants soient polis envers les professeurs) |
14:42 Publié dans Lecture, Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2019
Ouverture sur le monde et pourtant ♣♣♣ Le poème ce jour
J'ai pris en cours hier soir un reportage LCP. Il s'agissait d'enfants violés au sein de leur entourage proche ou de leur famille.
En l'occurrence, il s'agissait de familles très installées, bourgeoises. Il est cependant rappelé que ce genre de crime peut se produire dans les familles de toutes les couches sociales en France. Aucun milieu ne serait épargné.
Nous a été parlé d'un architecte très brillant qui n'était pas pédophile avant d'avoir fréquenté la Villa Médicis. Il viola ses deux derniers enfants, qui se considéraient un peu comme des jumeaux, n'ayant qu'une année d'écart. Le garçon était l'aîné. C'est donc dans le contexte d'une vie mondaine très dense que le père s'est corrompu. Le fils n'a pas survécu à cette épreuve.
Les animaux ne violent pas. Ce mal semble s'abattre sur les bipèdes. Est-ce quelque chose, dans la culture religieuse ou non, qui fait dévier ?
Ces crimes de viols d'enfants par des adultes se produisent-ils aussi par exemple dans la culture asiatique ? Sachant que bcq d'occidentaux pédophiles vont prédater des enfants là-bas, je précise que je parle ici des personnes asiatiques. Sont-elles épargnées par ce fléau quant à elles ?
Et dans d'autres cultures encore, considère-t-on cela comme un crime ?
Il me semble que cette folie criminelle provient d'un sentiment de supériorité exacerbé chez l'adulte, face au plus petit, qui fait considérer à cet adulte criminel que ce plus petit que lui n'est qu'une chose qui dépend de lui. Et ce faux dieu joue avec la chose.
Vous imaginez le danger du coup que courent les personnes handicapées dans une société où pour trois fois riens d'aucuns souffrent d'un sentiment exacerbé de leur supériorité ? Tout le monde serait égal en dignité sauf malheureusement ceux qui souffrent de ce complexe de supériorité.
Je vais rayer de mon vocabulaire, suite à cette réflexion, l'expression "c'est super !" En effet soyons attentive, ma chère, à rester humble soi-même, (je soliloque un peu par moments, croyez-vous. Mais non. Je sais que vous êtes là, lecteurs et lectrices).
À noter aussi que les personnes ayant été violées enfant, dans ce reportage, montrent des photos d'elles datant de l'époque où elles subissaient ces sévices, où elles sourient, comme si de rien n'était.
♣♣♣
Le poème ce jour est ici, à la date de ce jour (donc il vous faudra coulisser pour le trouver si vous venez demain) :
11:05 Publié dans Blog Mémo, Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)