24/05/2020
L'intention de prière ♣♣♣ Pérégrinus et Marie
Lu sur le site Hozana ce matin, cette intention de prière, inspirante. Puis est proposée la prière de sainte Thérèse.
Intention de prière :
Rien que pour aujourd'hui et avec l'intercession de Sainte Thérèse , partageons les moments simples avec ceux qui nous sont chers et rendons Grâce à Dieu pour les petites bonheurs du quotidien et les merveilles de la Nature.
Et dans ces jours difficiles demandons l'intercession de Sainte Thérèse auprès de notre Maman du Ciel, la Très Sainte Vierge Marie, pour obtenir la guérison des malades, la protection de nos pays, la fin de l'épidémie de Covid-19 et pour que nos dirigeants agissent pour le bien des peuples.
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Pérégrinus ou saint Vincent de Lérins :
"Saint Vincent de Lérins (Vème siècle)
Vincent était originaire d'une bonne famille gauloise. Il fait de bonnes études tant profanes que théologiques. Mais les choses religieuses ne l'attirent guère. Il avouera lui-même n'être arrivé que fort tard "au port de la religion" après avoir été entraîné longtemps "dans le tourbillon amer et incohérent de la vie du monde." En ce temps-là, Honorat avait fondé, dans une des îles de Lérins, au large de Cannes, une petite communauté qui devint l'abbaye de Lérins. C'est là que Dieu appelle Vincent, dans "ce lieu écarté (la petite île s'appelle aujourd'hui Saint-Honorat) et, dans ce lieu, la cellule d'un monastère." Dans cette retraite, la culture acquise dans sa jeunesse trouvera à s'employer. Il rédigera plusieurs écrits: un recueil de morceaux choisis de saint Augustin et surtout, sous le pseudonyme de Peregrinus (l'étranger, le migrant), le "Commonitorium" ou aide-mémoire dont le but est de donner une règle sûre permettant "de distinguer la vraie foi catholique de l'erreur des hérésies." Ce fut longtemps une des lectures des hommes d'Église dans l'Occident. Elle mériterait de l'être encore dans notre monde moderne.
Prière
Prions pour les écrivains, afin qu'ils mettent leurs talents au service de la Parole."
Commentaire : "être de bonne famille" signifie recevoir une éducation. Les personnes qui doivent s'en forger une toute seule manquent parfois d'instinct et donc se trompent, mais cela peut aussi arriver aux gens bien éduqués, bien qu'on leur ait donné des repères et l'instruction non seulement de base, mais savante.
Pérégrinus "le migrant", tout un symbole ! Les pérégrinations peuvent parfois être fatales... mais il arrive, qu'avec le recul, on en retire plus d'humanité.
Marie, le repère, par exemple. Vue par un Chrétien ici :
"Parmi les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté. Dans l’Évangile de Luc, nous la trouvons engagée dans un service de charité envers sa cousine Élisabeth, auprès de laquelle elle demeure « environ trois mois » (1, 56), pour l’assister dans la phase finale de sa grossesse. « Magnificat anima mea Dominum », dit-elle à l’occasion de cette visite - « mon âme exalte le Seigneur » – (Lc 1, 46). Elle exprime ainsi tout le programme de sa vie : ne pas se mettre elle-même au centre, mais faire place à Dieu, rencontré tant dans la prière que dans le service du prochain, alors seulement le monde devient bon. -
Marie est grande précisément parce qu’elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle veut rendre Dieu grand. Elle est humble : elle ne veut être rien d’autre que la servante du Seigneur (cf. Lc 1, 38. 48). Elle sait qu’elle contribue au Salut du monde, non pas en accomplissant son œuvre, mais seulement en se mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu.
Elle est une femme d’espérance : uniquement parce qu’elle croit aux promesses de Dieu et qu’elle attend le Salut d’Israël ; l’ange peut venir chez elle et l’appeler au service décisif de ces promesses. C’est une femme de foi : « Heureuse celle qui a cru », lui dit Élisabeth (Lc 1, 45)."
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11:24 Publié dans Lecture, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2020
Le poème du jour ♣♣♣ Aigrettes garzettes ♣♣♣ Autre poème
We must teach our children
To smell the earth,
To taste the rain,
To touch the wind,
To see things grow,
To hear the sun rise
And night fall,
To care.
~ John Cleal
Pour ce faire, il nous faut nous apprendre nous-mêmes à sentir la terre, goûter la pluie, toucher le vent, regarder pousser les choses, écouter se lever le soleil et la nuit arriver, et prendre soin...
Certes on voit parfois des choses cruelles se produire dans la nature, laides même, comme l'oiseau de grande taille qui fonce sur le petit et le déchiquette sur place à grands coups de bec, mais nous avons pourtant besoin de la nature, un besoin vital. Le cycle de vie et de mort s'y déroule sous nos yeux et nous devons apprendre à accepter la laideur et voir par ailleurs les dons, tout ce qu'elle nous donne, en beauté, en nourritures, en senteurs diverses, de fumier jusqu'au plus délicats parfums...
Pour en revenir à John Cleal :
https://peopleneednature.org.uk/john-cleals-door/
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On trouve dans les parages du canal qui passe à Saint-Venant des aigrettes garzettes stipule le tableau qui renseigne sur les différentes espèces d'oiseaux qui les fréquentent. Des aigrettes garzettes ! Elles sont assez silencieuses, sauf en cas de dérangement et quand les petits quémandent leur nourriture ils "claquent du bec" (mais non !), ils font ké ké ké...
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Poème lu sur le blog diérèse ce matin :
"La voix
Ce fut, alors qu'il s'était profondément enfoncé dans l'épaisseur de la forêt, l'éclat lointain d'un cor ; ce fut dans l'ombre une image oubliée, comme un profil de petite fille devant un mur. De nouveau la tendre voix du cor, puis l'écho, la rumeur comme d'un océan derrière l'empire de la mémoire. Un peu plus tard, l'ombre souleva de lourdes faisanes blessées; la nuit vêtit les tours d'une écharpe de cris et sans doute en lui fut progressivement illuminée la pavane du songe. L'aube est ici, sa main tremble à la vitre. Douce, très douce voix dans notre nuit.
Roger Kowalski"
Merci Diérèse, ces mots sont comme une source revigorante.
09:59 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2020
L'infirmière en blouse noire
Face au Pierrot lunaire quelque peu indifférent au sort de sa maîtresse, une infirmière en blouse noire se dévoue. Une nouvelle de Patrick S. VAST.
18:15 Publié dans Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (0)