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13/05/2020

Bernadette

Vers deux heures du matin, Yoko est venu me tapoter le visage afin de me faire lever. D'habitude, il fait cela vers cinq heures du matin. Bonne idée de sa part car grâce à lui, j'ai presque terminé de visionner le film à propos de Bernadette. Où l'on montre qu'elle a eu fort à faire avec les hommes politiques du secteur, très menaçants à son encontre, cherchant à la ridiculiser, la traitant d'hystérique. Un professeur de médecine est même convoqué pour examiner le cas clinique de Bernadette. Le curé du village, d'abord réticent à l'égard de l'adolescente, et même dur car très sceptique quant aux visions au début, croit enfin en elle. Et c'est grâce à lui que Bernadette va échapper aux mains du professeur de médecine. Le prêtre a empêché par ces mots le professeur de médecine et le politicien d'emmener Bernadette avec eux : "il vous faudra passer sur mon corps mort pour la prendre." Bref, le prêtre répond d'elle et les deux hommes, incarnation de la science et du pouvoir politique se retirent. Il semble donc que Bernadette ait échappé in extrémis à l'internement à l'asile grâce à ce prêtre. Mais au couvent où il l'a persuadée d'aller bien qu'elle eût préféré rester auprès des siens, Bernadette rencontre l'hostilité d'une religieuse qui dit ne pas croire en ses allégations quant aux apparitions de la maman de Jésus à ses seuls yeux. Patience encore et toujours. Pas du tout colérique, Bernadette finit par venir à bout de toutes les hostilités. Elle n'est pas comblée en ce monde comme le lui a dit Marie, mais cette vie sur terre n'est qu'un passage.

 

Le film :

 

05:40 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2020

Chuintement (lundi 11 mai au matin) ♣♣♣ Développement des virus en raison des modes de vie

 

♣♣♣

 

Extrait de l'analyse lue sur La vie des Idées :

 

 

"Très schématiquement, l’urbanisation planétaire, dont le déploiement est intimement lié à la globalisation du capitalisme, s’exprime dans quatre processus étroitement interconnectés : la disparition des « mondes sauvages », l’interconnexion mondiale des territoires, le brouillage de la dichotomie entre ville et campagne, et enfin la planétarisation des inégalités urbaines.

Un virus au cœur de l’urbanisation planétaire

Les maladies humaines d’origine animale, dont les zoonoses, représentent 60 % des maladies infectieuses à l’échelle mondiale et trois quarts des nouveaux agents pathogènes détectés ces dernières décennies. Ces maladies viennent pour l’essentiel du « monde sauvage ». Elles peuvent certes émerger dans des élevages, mais dans ce cas le virus émerge généralement via des contaminations par des animaux sauvages. Les maladies de type zoonotique ne sont donc pas sans lien avec la fin du « monde sauvage » associée à l’urbanisation planétaire. Dans toutes les régions du globe, les espaces considérés comme sauvages sont transformés et dégradés par l’avancée de l’urbanisation sous toutes ses formes, qu’il s’agisse d’exploiter des gisements, de planter des hévéas ou de construire des villes nouvelles. Cette avancée bouleverse les écosystèmes et établit de nouveaux contacts entre la faune, la flore et les humains.
Les géographes qui ont mené des recherches sur les pandémies récentes, notamment celle du SRAS, ont montré le rôle déterminant de l’avancée de l’urbanisation dans l’émergence des nouveaux agents infectieux. Ce n’est ainsi pas un hasard si les derniers virus les plus importants ont émergé dans des territoires (Chine, Afrique de l’Ouest, Moyen-Orient) où l’urbanisation avance de la manière la plus effrénée, démultipliant les contacts nouveaux entre les sociétés humaines et les mondes restés les plus sauvages.

Cette avancée se traduit notamment par de nouvelles exploitations agricoles intensives. Ainsi, les risques d’émergence de virus ont été démultipliés par l’augmentation phénoménale de la consommation de viande à l’échelle de la planète, et plus particulièrement en Chine."

 

La consommation de la viande mise en question. Personnellement je mange encore du poisson congelé de temps à autre et de la volaille. 

18:54 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

"God bless you !" dit Éric Clapton après avoir chanté sa chanson + Ponge ♣♣♣ Das Lied von Bernadette

 

 

Merci pour cette chanson si bien interprétée, Éric Clapton, à vous et à vos magiciens musiciens et merci également  pour votre bénédiction (en forme de souhait, certes).

Dans cette vidéo, les paroles de la chanson Over the rainbow, qui propose une méditation, sont inscrites en bas de l'image, si bien que l'on peut s'entraîner à la compréhension des sons anglais. 

Je propose aux anglais éventuels qui suivraient ce blog, dans la même optique d'entraînement à la phonétique, d'écouter : "Cageot", de Francis Ponge, lu par un français.

Sachez, citoyens anglais, que "cageot" est aussi un terme repris par l'argot parisien pour définir la silhouette d'une femme ayant perdu la ligne, autrement dit en surpoids. Terme utilisé avec un maximum d'inélégance machiste en ce cas (ne dit-on pas à raison "Parisien, tête de chien" ?). Mais Ponge, non parisien, parle dans son texte de l'objet "cageot" en tant que tel, sans allégorie, métaphore ou quoi que ce soit d'autre. L'objet "cageot", tel qu'il le voit.

Ici :

https://wheatoncollege.edu/vive-voix/titres/le-cageot/&nb...

 

♣♣♣

 

Bien m'en a pris de corriger mon erreur. Relisant une note à propos du film "Maman a tort" j'ai fait une allusion à un autre film. Ayant un doute sur le patronyme d'un acteur,  je constate que j'ai en effet déformé le patronyme du comédien Maurice Ronet. Où je lis sur Wikipédia que ce Maurice à pour mère une certaine Gilberte Dubreuil ; cherchant ce dernier nom, je tombe sur une autre Gilberte Dubreuil, dont le nom de jeune fille était Marchegay. Toujours lisant Wikipédia, à partir de Gilberte Marchegay Dubreuil, j'arrive sur Franz Werfel. Gilberte Dubreuil "number 2" l'a traduit pour un roman nommé "L'étoile de ceux qui ne sont pas nés", un intitulé qui touche. Je découvre encore qu'il a écrit "Le chant de Bernadette"...  Je vérifie ici :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chant_de_Bernadette

 

Et me voici arrivée sur ce film :

 

 

♣♣♣

 

Rangement des tiroirs : sur deux morceaux de papier différents, un mot de passe, et sur l'autre est écrit le nom "Gérard Ehret", qui ne me parle pas. Le nom d'un écrivain ? Je m'en vais  vérifier sur un moteur de recherche, Google pour ne pas le citer. Hélas, Gérard Ehret n'est pas un écrivain. "Laisser voler les pt'its papiers", dit la chanson... Il y a Bernadette Soubirou juste mentionné ci-dessus ce jour, et il existe... Gérard Ehret, que j'avais complètement oublié. Mais il faut croire qu'il vaut mieux garder en mémoire même les plus tristes événements pour que ce nom refasse surface du fin fond d'un tiroir. Ainsi, la joie doit rester discrète, au regard de certaines choses.