28/05/2020
La prise ordinateur
La prise de l'ordinateur se trouvant juste dans l'angle de la fenêtre orientée à l'est, un rideau ne suffit pas le matin pour filtrer le soleil et voir l'écran de la machine. Un double rideau plongerait la pièce dans trop d'obscurité, j'ai donc mis des posters sur les carreaux et deux affiches, l'une de "Béthune deux minutes d'arrêt", un roman policier de Patrick S. VAST, et une autre affiche du salon du polar 2016 de Dainville. La lumière est tamisée ainsi, juste ce qu'il faut. Pour laver les carreaux, on est obligé de tout enlever, mais bon, c'est vite fait.
08:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/05/2020
Un lapin et un chanteur de rue
Texte de Patrick S. VAST avec les voix d'Odile Guilheméry et de Patrick S. VAST.
Chanson de Patrick S. VAST :
19:50 Publié dans Musique, Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (0)
Aimé Césaire ♣♣♣ Autres poèmes ce jour
Visitation
Aimé Césaire
ô houle annonciatrice sans nombre sans poussière de
toute parole vineuse houle et ma poitrine salée des anses des anciens jours et la jeune couleur tendre aux seins du ciel et des femmes électriques de quels diamants forces éruptives tracez vos orbes communications télépathiques reprenez à travers la matière réfractaire messages d'amour égarés aux quatre coins du monde revenez-nous ranimés par les pigeons voyageurs de la circulation sidérale pour moi je n'ai rien à craindre je suis d'avant Adam je ne relève ni du même lion ni du même arbre je suis d'un autre chaud et d'un autre froid ô mon enfance lait de luciole et frisson de reptile mais déjà la veille s'impatientait vers l'astre et la poterne et nous fuyions sur une mer cambrée incroyablement plantée de poupes de naufrages vers une rive où m'attendait un peuple agreste et péné- treur de forêts avec aux mains des rameaux de fer forgé - le sommeil camarade sur la jetée - le chien bleu de la métamorphose l'ours blanc des icebergs et Ta très sauvage disparition tropicale comme une apparition de loup nocturne en plein midi ♣♣♣
Exaltation pour l'éphémèreBeaucoup d'entre nous n'auraient pu survivre
|
10:31 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)