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16/05/2020

Les chirugiens au Zimbawe, et autres sujets. ♣♣♣ Loup, le spirituel

Le 17 mai à 13h45, la rediffusion d'un reportage sur Arte intitulé Lueurs d'espoir au Zimbawe, à propos de chirurgiens qui opèrent des enfants de la cataracte.

 

Il y a des gens serviables partout. Je vais voir demain qui sont ces chirurgiens. Quoi d'autre est annoncé sur Géo ce mois-ci ? De la pub pour les voitures et pas sur les vélos hélas, sinon il y a un reportage sur des femmes qui ont un jour décidé de prendre leur indépendance par rapport aux hommes sur les rives de la rivière Shilabati, en Inde. La majorité des femmes du reste de l'Inde dépendraient de leur mari ou homme patriarcal, mais pas elles. Elles pêchent au filet pour subvenir aux besoins de leur famille, filets qu'elles ont fabriqué elles-mêmes. Et ces femmes vendent leurs prises sur les marchés locaux. Elles ont formé des cercles d'entraide. Pranab BASAK a fait une belle photo d'elles, sur leur lieu de travail... les pieds dans l'eau. "C'est un des exemples d'émancipation les plus impressionnants que j'ai vus", dit-il. Il y a aussi un reportage sur Lombok où des gens doivent faire preuve d'un grand courage pour se reconstruire, après les mauvais tours que leur joue la nature : des séïsmes meurtriers, comme à Bali.

 

♣♣♣

 

Lu ce matin sur le blog de Loup, le spirituel :

 

 

"Comment ne pas se sentir petit devant ce monde à aimer et ce Dieu qui ne demande que notre amour.

Une vie ne suffit pas pour apprendre à aimer le monde, mais dans le même temps elle ne suffit pas pour s’emplir de la déité.

Pourtant elle ne nous demande pas un choix. Elle veut l’un et l’autre. Sans doute parce qu’ils sont liés. On ne peut aimer pleinement le monde que grâce à l’amour porté à Dieu."

10:33 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

15/05/2020

Isidore le Laboureur ♣♣♣ Lu ce soir sur les contextes hostiles

Saint Isidore le Laboureur (1080 - 1130)

 

Lui et sa femme, Maria Toribia furent toute leur vie domestiques de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid. Chaque dimanche, après la grand-messe dont il chantait la liturgie au lutrin, il passait sa journée en prière. Chaque jour il prenait sur son sommeil le temps d'aller à la messe avant de se rendre à son travail. Son maître voulut se rendre compte qu'il ne perdait pas ainsi des heures précieuses. Il vint un matin et, tandis qu'Isidore était en extase, il vit les bœufs continuant leur travail, comme s'ils étaient conduits par deux anges. C'est au roi Philippe III d'Espagne que l'on doit d'avoir un laboureur authentique dans le calendrier, car il avait été guéri par son intercession.

 

Prière

 

Prions pour les agriculteurs, qu'ils prennent soin de la nature et la protègent.

 

Sur le site Hozana.

 

♣♣♣

 

 

 

Contextes hostiles :

 

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...

 

 

Et j'ai aussi  lu des poèmes sur le blog Littérature de partout, notamment celui-ci :

 

Récit du politique

 

Nous allions le matin au marché des poissons

et nous rincions l’œil : il y en avait d’argent,

des vermeils ou des verts, aux couleurs de la mer.

Comparés à la mer, tout écaillés d’argent,

les poissons l’emportaient. Nous pensions au retour.

 

Même les femmes étaient belles, l’amphore sur la tête,

olivâtre, façonnée sur la forme des hanches

mollement : chacun pensait aux femmes,

leur manière de parler ou de rire, de marcher dans la rue.

Nous étions tous à rire. Il pleuvait sur la mer.

 

Par les vignes cachées dans les replis de terre

l’eau macère feuilles et grapillons. Le ciel

se colore de nuages épars, rougissants

de soleil et de joie. Sur la terre saveurs

et couleurs dans le ciel. Personne avec nous.

 

Nous pensions au retour comme on pense au matin

après toute une nuit occupée à veiller.

Nous jouissions des couleurs des poissons et de l’humeur

Des fruits, à l’odeur pénétrante dans les relents marins.

Nous étions ivres, dans l’attente de retour.

 

Cesare Pavesse, Travailler fatigue, Gallimard, 1961, p. 257.

 

 

La cliente

Voici un texte de Patrick S. VAST, lu par Odile Guilheméry. Bonne découverte.