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21/08/2020

J'en suis à la page 219

J'en suis à la page 219 de Zébraska et parallèlement à cela, j'ai presque terminé la lecture de La nuit avalera le mal.

 

Une grosse énigme dans Zébraska, dont le héros se roule par terre fréquemment en poussant de grands cris car il endure beaucoup de sarcasmes de l'entourage en plus d'être hyper sensible et hyper émotif. La maman se sauve parfois au fond d'un bois pour évacuer elle aussi par des cris, la contamination du stress enduré par Thomas. Elle se pose tant de questions, est-ce elle qui aime trop ce fils se demande-t-elle. Et le cadet, comme elle a de l'amour à revendre, elle l'aime également. Lui n'est pas un "hyper" il est dans la normalité dirons-nous, mais l'ambiance douloureuse par moments rend ce "petit soleil" plus terne, voire timide, voire transparent. Zébraska est un livre qui ne peut pas laisser indifférent.

 

Non plus La nuit avalera le mal, qui fait espérer  en l'homme aussi à sa manière. C'est plus obscur car le crime est de la partie, mais l'auteure assume une foi, en Dieu. Et cela fait du bien.

 

Pour moi, les deux bouquins se font écho. Quelle générosité de la part des deux auteures ! 

 

20:52 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

20/08/2020

Communication facilitée ou Psychophanie

Page 99 :

 

"Tu as déjà entendu parler de la communication facilitée ? Ou de psychophanie ?"

 

 

Page 100 :

 

"..., cette façon qu'ils ont tous de considérer la douleur de Théo comme une simple vue de l'esprit... Ça me rend dingue."

 

 

Après que Théo a réussi à communiquer avec l'orthophoniste grâce à cette méthode (Théo veut témoigner car il a vu le meurtrier de son père), l'orthophoniste pense à propos de l'éducatrice émerveillée d'avoir vu Théo parler à l'orthophoniste via le clavier :

 

Page 108-109 :

 

"Oui, c'était prodigieux d'accorder la parole à ceux qui en étaient physiologiquement privés. Et pourtant, on interdisait la pratique. Et il y avait peu de chance que cela change tant que la science, la toute-puissante instance de ce monde matérialiste, n'évoluait pas suffisamment pour donner un accès sans conteste à la vérité : la communication facilitée fonctionnait bel et bien. Ce n'était ni de la magie, ni du charlatanisme, ni une quelconque secte sataniste ayant pour unique objectif d'exploiter les faiblesses ou faire parler les morts. Mais voilà : on ne croit que ce qu'on voit. Et on sacrifiait sans vergogne ceux dont on préférait, peut-être, ne pas connaître les envies et les exigences. C'était plus commode comme ça. Jésus serait mort des milliers de fois avec cette mentalité thomasienne. Mais après tout, qu'est-ce que ça pouvait faire ? pensait-elle. La science prouverait sans doute avec un bonheur évident que tout ce folklore christique n'était qu'une belle histoire pour endormir le peuple. [...] La science empêtrée dans ses paradoxes. Et pendant ce temps-là, on ne se soucie pas de la souffrance de celui qui attend désespérément qu'on lui donne enfin voix au chapitre..."

 

La nuit avalera le mal, de Marie Compagne ; Amanite Édition    

18:27 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Qu'aurait répondu Rousseau ?

Je parle du livre La nuit avalera le mal à Patrick, avec la technologie aidante, utilisée à bon escient par une orthophoniste pour aider une personne polyhandicapée. Lui aussi trouve cela intéressant, cependant il revient à notre propre problématique, avec Sam donc, qui lui, n'avait pas de problème moteur (mais pourrait en avoir peut-être, à force d'être confiné).

Il me dit que, quant à nous, nous aurions dû ne faire appel à personne et partir en forêt avec Sam. La nature, certains animaux auraient été les grands éducateurs de Sam, avec nous.

Encore faut-il trouver des coins en forêt et ne pas tomber sur des autochtones qui vous zigouillent, lui dis-je.

À quoi il répond que sur la planète il doit encore exister des coins non investis par l'homme.

Je ne le pense pas... mais je crois que Rousseau également aurait très bien compris le propos de mon ami. 

07:54 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)