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01/09/2020

Lu sur l' Avenir de l'Artois

Béthune a un charme rétro, vintage, plus smartcity dit l'article de l'hebdomadaire. C'est vrai.

 

À Béthune on peut en outre se dégager très vite du trafic routier via les chemins de halage, qui courent sur des kilomètres.  Nous avons croisé ce matin le bateau nommé Rase-Motte, puis un autre, Horizon, et un troisième dont j'ai oublié de lire le nom. Ils sont assez gros, d'un tonnage important, mais restent agréables à voir.

 

Les gens de la VNF taillaient une haute haie d'arbustes, non loin de la plaque commémorative de Clement John, sur la rive herbeuse, peu après le pont d'Hinges.

 

Des femmes font du jogging sans crainte sur l'autre rive ; celle-là est sans ornières car le chemin de halage de ce côté est macadémisé.  Il est devenu un lieu pour nombreux amateurs de promenade à l'abri de la circulation motorisée, hormis les quelques bateaux. Il y a  un marathonien habitué du canal, qui réussit comme il se doit "à courir en marchant", avec le fameux déhanchement spécial aux marathoniens.

 

Sans ma chaise roulante (mon vélo) je ne réussirais pas à accompagner Patrick sur une telle distance (en tout une bonne vingtaine de kilomètres aujourd'hui), mais quand c'est trop cabossé, je suis bien obligée de marcher. Le vélo me permet de m'échauffer au début, pour pouvoir marcher ensuite sans problème hormis celui d'une certaine lenteur. De ce fait je dois quand même régulièrement monter dessus pour rattraper sire Patrick qui possède une longue foulée rapide, mais n'ayant rien à voir avec celle du marathon, beaucoup plus courte.  

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29/08/2020

In Libro Veritas a édité Respire ! ♣♣♣ Science et ésotérisme

Respire ! édité par In Libro Veritas. Collectif d'auteurs ayant pondu des nouvelles à propos de la planète, de l'écologie sous toutes ses formes ; vécue par certains comme tyrannique et culpabilisante via des représentants donneurs de leçons qui sont en fait des résistants de la dernière heure, mais l'urgence de l'écologie est aussi présentée avec un humour saisissant, notamment par l'auteur Henri Lesdiguières.

 

Le début de sa nouvelle intitulée L'apocalypse de Jean

 

Acte 1. : La lettre

 

 

Jeudi 1er avril 2010 — 9 H 10 — Service de la correspondance présidentielle, 11 quai Branly Paris 7è.

 

 

 

— Alors voyons, lettre suivante :

 

"Monsieur Le Président, ma situation est désespérée, je suis surendettée, mon mari est parti avec la fille de ma belle-sœur, j'ai perdu mon travail, je..."

 

— Bon, cas C20, pour le classeur C2...

 

— Bonjour tout le monde, beaucoup de courrier ce matin ?

 

— Non, Robert, comme d'habitude, la routine, beaucoup de lettres sans importance, une vingtaine de dingues, quelques cas désespérés, non jusque là rien de bien extraordinaire...

 

— Bon, moi, en revanche, j'ai pas mal de colis qui m'attendent, allez au travail...

 

La matinée se déroulait normalement lorsqu'Albert s'exclama :

 

— Ça alors, mais qu'est-ce que cela veut dire ? J'ai un truc inclassable et c'est curieux, l'enveloppe n'a pas reçu de tampon !

 

— Lis-la, répondit Robert.

 

"Monsieur Le Président, ce courrier est de la plus haute importance, il est également envoyé à tous les Présidents qui participent au prochain G8. J'ai reçu ces derniers temps des rapports très préoccupants concernant l'état de la planète Terre. En qualité de responsable de notre monde, je ne puis tolérer une telle dégradation. Je vous demande instamment de mettre en place avec vos collègues du G8 les mesures qui s'imposent pour rétablir au plus vite les niveaux corrects de gaz dit "à effet de serre". Sans résultats probants après ce G8, je serai contraint de respecter les ordres supérieurs, à savoir l'éradication de l'humanité. Pour votre gouverne, je vous fais ici un rapide rappel historique :

 

Pour punir les mécréants, j'ai organisé le Déluge de l'an 600 de la vie de Noé.

 

J'ai détruit la Tour de Babel quelques années plus tard sur ordre pour que les hommes s'investissent dans des tâches plus dignes.

 

J'ai ensuite détruit les cités païennes de Sodome et Gomorrhe pour ses fautes morales et ses comportements pervers.

 

Voilà, aujourd'hui, l'homme n'aspire plus qu'au profit, c'est la cause première de la dégradation de la Nature. Votre temps est maintenant compté.

 

Jean"

 

— Ne t'embarrasse pas de sentiments confus, c'est l'œuvre d'un détraqué, direction le pilon.

 

Albert, froissa la missive et jeta la boule dans la poubelle destinée au broyage.

 

À cet instant, un phénomène extraordinaire se manifesta sous les  yeux des deux hommes chargés de lire le courrier adressé au Président. La boule de papier, avant d'arriver au pilon se défroissa instantanément et revint se poser sur le bureau d'Albert. Le pauvre Albert fit un bond en arrière, devenu soudainement blanc comme un linceul, il balbutia à l'adresse de Robert en pointant un doigt tremblant vers la feuille, les yeux exorbités :

 

— Regarde, la feuille est revenue sur mon bureau et les lettres, regarde les lettres, elles brillent comme de l'or !

 

Robert, très surpris, se leva et vint constater l'étrangeté de la chose. Pas de doute, la lettre posée bien à plat sur le bureau, était écrite en lettres d'or.

 

— Il faut appeler le service de sécurité, vite.

 

Robert appuya sur un bouton spécial et quelques secondes après :

 

— Major Roger du Service de Sécurité de la Présidence, que se passe-t-il ?

 

Robert expliqua le phénomène, mais devant le regard incrédule du Major, il s'interrompit.

 

— Vous dites que la feuille de papier est revenue sur le bureau et que les lettres... Heu, bon, ne touchez à rien.

 

Une demi-heure plus tard, deux hommes en combinaison blanche après un premier examen glissèrent la lettre dans un étui étanche et l'emportèrent.

 

— Messieurs, vous maintenez une discrétion absolue sur ce phénomène, nous allons enquêter.

 

— Bien Major, répondirent les deux hommes abasourdis.

 

 

 

Jeudi 1er avril 2010 — 11 H 30 — Service de protection des Hautes personnalités (SPHP) — Bureau de l'inspecteur général Jean-Louis Fiamenghi.

 

 

 

— Fiamenghi à l'appareil, pouvez-vous me passer monsieur le Secrétaire Général Claude Guéant s'il vous plaît ?

 

— Oui, Guéant, je vous écoute inspecteur... Mais vous avez affaire à un farceur qui vous fait un tour de magie inspecteur... Bon d'accord, dans mon bureau à 14 heures.

 

 

 

 

Jeudi 1er avril 2010 — 14h30 — Bureau du Secrétaire Général Claude Guéant à l'Élysée.

 

 

 

 

— Effectivement ce n'est pas banal, vous n'avez rien décelé d'anormal, il n'y a pas de truquage, le document ne se froisse jamais, pas d'empreinte, de marque, son origine reste inconnue et...

 

— Et la nature du papier, reprit Fiamenghi, demeure inconnue ainsi que l'encre, les analyses restent muettes, on ne comprend pas.

 

Ils passèrent ainsi en revue toutes sortes d'hypothèses puis, de conclure :

 

— Bon, j'appelle le Président, il est dans son bureau en ce moment.

 

 

 

 

 

Jeudi 1er avril 2010 — 16h15 — Bureau du Président Nicolas Sarkozy à l'Élysée.

 

 

 

 

 

— Qu'est-ce que vous me chantez-là, une feuille de papier qui se défroisse et qui retourne se poser sur un bureau, je n'ai pas beaucoup de temps à perdre et j'ai un rendez-vous dans vingt minutes avec Fillon.

 

— Tenez, Monsieur le Président, faites l'expérience vous-même et...

 

L'inspecteur général sortit la feuille de sa serviette et la tendit au Président.

 

Sarkozy prit la lettre et la lut à voix haute...

 

— Étrange ce courrier, c'est l'œuvre d'un cinglé, voilà tout...

 

Puis, il froissa la lettre et la jeta dans sa corbeille. La boule de papier atterrit à l'endroit prévu, dans la corbeille sous le regard médusé des deux collaborateurs !

 

— Messieurs, votre tour de magie à foiré, je ne vous raccompagne pas, vous connaissez la sortie, s'exclama Nicolas, furieux.

 

Les deux collaborateurs partis, Nicolas retourna s'asseoir derrière son bureau, mais... il resta figé. Devant lui, bien à plat sur le bureau et sans un pli, se présentait la missive aux lettres d'or !

 

— Nom de D, je rêve, qu'est-ce que c'est que cette farce?

 

 

Un discret tintement se fit entendre.

 

— Oui ?

 

— Un appel de Madame la Chancelière Merkel.

 

— Oui, passez-la moi.

 

— Yes, bonsoir Madame la Présidente... Ah bon, you too. It's unbelievable, Obama too. No, the experts do not understand. How do you... heavenly warning ? For me it is a farce and...

 

L'entretien se prolongea encore un peu, mais rien de concluant n'aboutit et pour cause.

 

 

 

— Dis-moi François, c'est où et quand le prochain G8 ?

 

— Je crois que c'est en juillet en Sardaigne, il me semble.

 

 

 

Acte 2 : Le G8 (1)

 

 

 

Sardaigne, archipel de La Maddalena — 8 juillet 2010 — À bord du paquebot MSC Cruises.

 

 

 

— Bien, Messieurs merci de me prêter attention, poursuivit le Premier ministre du Canada Stephen Harper. Nous sommes maintenant entre nous, il n'y a pas d'enregistrement, ni micro, ni caméra, qui commence ? Monsieur Sarkozy je vous en prie :

 

— Messieurs, je me refuse à croire à une cause surnaturelle, nous n'avons pas trouvé d'explications rationnelles, certes, mais il y en a forcément une et...

 

— Monsieur Sarkozy, excusez-moi de vous interrompre, reprit David Cameron, mais nous avons été jusqu'à brûler le document...

 

— Vous avez vraiment de sales habitudes, ironisa Nicolas.

 

Rires dans la salle.

 

Conservant son flegme Brown poursuivit :

 

— Et pourtant, la lettre est réapparue intacte quelques secondes après sur mon bureau du 10 Downing Street.

 

— Bien, Messieurs, il faut prendre une décision, enchaîna Barak Obama. De toute façon, nous devons prendre des mesures pour réduire les gaz à effet de serre, document ou pas document, que proposons-nous ?

 

À partir de ce moment, chaque proposition fut critiquée et réfutée par les différents membres de ce Haut Comité de Dirigeants.

 

Ainsi que quelques mois plus tôt au Sommet de Copenhague, pour sauver la face, une courte déclaration fut préparée faisant état de mesures de façade.

 

 

 

Acte 3 : Apocalypse Now (2)

 

 

Fin de l'extrait.

 

(1) En fait G10, car élargi à la Chine et à l'Inde.

 

(2) L'Apocalypse est le dernier livre de la Bible chrétienne. C'est une révélation sur la fin du monde et sur l'instauration du Royaume de Dieu.

 

 

Je mettrai la suite quand je disposerai d'un peu de temps. La nouvelle L'Apocalyse de Jean est de Henri Lesdiguières, parue dans un collectif d'auteurs intitulé Respire ! où a pris part Patrick S. Vast (édité dans Chat Moiré Édition.)

 

Rappel : Respire ! est édité par In Libro Veritas.

 

♣♣♣

 

 

Science et ésotérisme, ici :

 

 

 

 

 

 

 

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22:50 Publié dans Lecture, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

En voir de toutes les couleurs

En voir de toutes les couleurs, en voilà une expression populaire mystérieuse. Quand quelqu'un dit cela c'est qu'il passe d'un déboire à l'autre.

Toutes les couleurs sont belles si elles sont bien animées, et elle deviennent négatives à la lueur des mauvaises intentions de l'esprit qui les anime. Une ombre peut être fraîche, lumineuse en soi ou descendre sur vous comme une menace dans un cauchemar.

 

Si l'on a le pouvoir de se détendre, de rester détendu face aux choses négatives qui se pointent, alors le cours des choses prend sûrement une tournure plus favorable. C'est pourquoi sans doute d'aucuns parlent d'équanimité face à l'adversité comme face aux choses qui nous apparaissent comme très positives. L'équanimité est pour eux une force tranquille qui permet de voir les couleurs sans en éprouver trop de choses soi négatives soi positives afin de les accueillir sans doute avec tranquillité. Tranquillité, clé du bien être, qui n'est pas une sorte d'exultation pour eux, de ce fait.

 

Or dans la spiritualité chrétienne notamment, l'exultation, la joie, la félicité sont recherchées. La tranquillité est presque ironisée chez certains, qui sont principalement à la recherche  de cela, ne voulant pas faire de leur vie un "long fleuve tranquille".

Les adeptes de la tranquillité d'esprit avant tout, et non pas du constant débordement de joie ont sans doute constaté la bipolarité des sentiments chez tout être humain qui veut à tout prix de la sensation forte positive, comme par goût d'aventure fabuleuse. Le débordement fatigue et finit sans doute par affaiblir. Même la joie doit rester tranquille pour les adeptes de la tranquillité avant toute chose. Et la douleur aussi doit rester tranquille :

"Sois sage ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille..."

 

Force tranquille. Force dans la tranquillité d'esprit. Mais alors, ces fameuses couleurs, comment sont-elles ressenties par les esprits tranquilles ? Y a-t-il encore pour eux de la beauté et de la laideur selon comment elles vibrent ? Sans doute. Mais ils la voient avec distance. Car la tranquillité débouche sur la distance. Distanciation par la tranquillité et non le masque etc. Sans doute se libèrent-ils de certaines entraves, de l'aliénation qui guette quand un trop plein de tristesse prend le pas sur un esprit.

 

Et pourtant... un chien a apporté une sorte de démenti à toutes ces considérations pour autant pas fallacieuses, comme pour signifier que la démarche "joie débordante" pour les uns ou "joie tranquille et domptée" pour les autres, ne passait qu'après quelque chose de plus essentiel. La photo du chien, plus précisément.

 

Sur le facebook d'une possible amie, j'ai vu en effet une photo d'un chien abandonné, dont les yeux étaient d'une tristesse inouïe, et la tristesse du chien touche tellement qui la voit que cela produit un heureux dérangement dans son cœur. Je parle pour moi, mais ne pense pas être différente des autres au fond.

 

Le cœur vibre à la tristesse que dégage le chien. Le cœur se rappelle la bonté, ce qu'est la bonté en regardant le chien abandonné, abandonné aussi à sa tristesse. Et alors, on dépasse les notions de tranquillité ou de recherche de joie à tout prix. On prend la tristesse du chien comme une révélation de la misère du monde. On devient juste plus aimant. On ne fait même pas attention à la couleur des yeux du chien, peu importe. Ce chien parle au cœur de l'homme... qui veut apporter un soulagement au chien et devient bien moins soucieux de la recherche de son propre bien être.           

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