Le poème au réveil et d'autres lectures

Lu sur le blog  Diérèse, au réveil :

 

"Je suis toi roulant parmi d'autres voiles"
Vicente Aleixandre

oiseaux mes beaux et grands vaisseaux d'océan
capables d'avancer où le commun recule
oiseaux de la présence qui zébrez l'univers
qui occultez le vide par le tracé avide
oiseaux de la navigation solaire
oiseaux de l'oratoire des hautes eaux du soir
à contre-courant à contre-jour
oiseaux qui propulsez l'envie
qui propagez la vie
oiseaux de la grand roue
oiseaux des aubes
oiseaux de tout séjour que connaît le regard
oiseaux enluminures du hasard
calendrier indispensable
chœur de la machinerie des eaux

Daniel Abel

 

 

Puis je lis SOLKO, à propos de la liberté et du libre arbitre :

http://solko.hautetfort.com/

 

 Et je me mets à mon travail d'écriture après avoir pris connaissance également  d'une nouvelle nouvelle de Patrick : une uchronie de l'après 68 avec victoire des maoïstes en France, l'Amgot ensuite, établi par les Britanniques et les États-Unis  en France et enfin le retour de De Gaulle, qui avait été réduit durant toute l'année 1969 à être président d'une République réduite à deux régions : l'Alsace et la Lorraine. Une nouvelle pleine d'humour flirtant avec les comportements absurdes des hommes (femmes compris). Au travail ! 

 

J'ai vu aussi le dessin de Creseveur, sur les Britanniques en confits d'oie pour Noël (mais non !) et je lirai Mi Iras Limake en urgence tout à l'heure.

 

écouté cet après-midi + Lectures ♣♣♣ Vidéo sur l'affaire Jacques Fesch ♣♣♣"Radicalisation problématique de la modernité"

J'ai écouté cet après-midi à la radio l'histoire de Jacques Fesch. En résumé, l'homme, de jeune écervelé devient au cours de son séjour en prison, réfléchi. Le contexte de cette histoire montre le fonctionnement de la bourgeoisie de l'époque. Il y avait confrontation de la bourgeoisie catholique et de la bourgeoisie juive, qui avaient du mal à se supporter encore dans ces années après guerre mais contractaient quand bien même des mariages inter confessionnels. Nous les prolétaires sommes moins compliqués. La victime dans cette histoire était un policier, tué par Jacques Fesch. Les syndicats de police de l'époque, on le voit bien ici,  étaient pour la peine de mort. Le paysage sociétal a bien dû changer depuis, à mon humble avis. 

L'histoire de Jacques Fesch :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fesch    

 

J'ai lu également mon ami Patrick, sa note à partir de son cocon hyper protecteur d'où il a écrit une superbe nouvelle à partir d'un poème de Rimbaud :

http://patricksvast.hautetfort.com/

 

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"Radicalisation problématique de la modernité", "agrégats des solitudes et des égoïsmes", "suivisme et conformisme".... une analyse de Pierre Rosanvallon dont j'ai écouté le cours sur France Culture ce matin, vers cinq heures. Je ne suis pas sûre d'avoir le dernier podcast, mais je vais écouter ce cours-ci intégralement, déjà très enrichissant d'après les quelques propos entendus "en diagonale",  au niveau de ce sur quoi il donne à réfléchir :

 

Ici :

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/les-cours-du-coll%C...

Lu ce soir

Marcel Béalu, ici :

 

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/

 

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Do not let the behavior of others destroy your inner peace.

~ Dalai Lama

 

En d'autres termes : ne pas se laisser détruire. Le Dalaï Lama reconnaît implicitement que d'aucuns peuvent faire beaucoup de mal. Il faut savoir s'en protéger.

 

Pour extrapoler par rapport à cette exhortation du saint Dalaï Lama : faire montre de bonté envers qui veut votre peau n'est pas la bonne option à mon sens. Une perte de temps. Et je crois entrevoir par l'exhortation du Dalaï Lama que le bouddhisme n'est donc pas une remise en question de soi systématique quand quelque chose ne va pas.

La paix et l'espace intérieur sont en corrélation. L'espace intérieur étant fait de bonté pour les personnes saines d'esprit, si l'on fréquente des gens détraqués qui s'attaquent à cette vertu par des comportements odieux... il est dangereux d'insister avec eux. Il ne faut pas se mettre en péril d'assèchement intérieur à force de souffrir de certains harcèlements qui ne veulent pas se montrer comme tels mais en sont. Il existe des agressions détournées très graves, des abus de pouvoir etc. Lorsque l'hostilité n'est plus tolérable de la part d'ennemis trop retors pour reconnaître qu'ils veulent votre destruction, recourir à la poésie, nourrir l'espace intérieur, permet d'échapper à cette destruction programmée parfois de longue date par des gens qui, si cela se trouve, s'en prennent à vous parce qu'ils s'ennuient, par manque d'imagination. Le manque d'imagination pourrait selon moi rendre belliqueux et très mauvais... mais oui.

 

Cela dit j'ai eu une expérience très positive avec  mes vieux parents aujourd'hui... à leur façon, ils m'ont clairement dit qu'ils m'aiment. Cela fait du bien, ma foi.