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04/01/2021

Martha Desrumeaux

J'ai regardé ce soir le reportage sur Martha Desrumeaux. Elle va très jeune travailler en usine et, confrontée aux conditions très dures des ouvrières, la seule issue, l'espoir, c'est le syndicalisme. Elle n'est quasiment pas allée à l'école, presque analphabète dit le reportage, mais fut reconnue comme une sorte de "cœur de lion" de la cause ouvrière et devint une communiste attitrée.

 

Dans le reportage on a demandé à une des héritières du combat de Martha Desrumeaux, communiste elle aussi, son ressenti à propos de ce qui s'est passé en URSS. Elle a répondu que le communisme étant devenu leur moteur de lutte pour de meilleures conditions de vie, elles  ont simplement  pris acte des erreurs des communistes commises dans d'autres pays et se sont focalisées sur leurs propres actions à  mener dans le contexte qui était le leur, c'est-à-dire leur région, se promettant de ne pas commettre ces erreurs. Un communisme personnalisé en somme, pas calqué sur un autre.

 

 Martha Desrumeaux a été atteinte du typhus, attrapé dans le camp de concentration de Ravensbruck où elle est restée trois ans durant...

 

On parle dans ce reportage d'une éventuelle panthéonisation. Auquel cas sa dépouille devrait s'éloigner de celle de son mari Louis... ils sont morts à quelques heures d'intervalle... mais Martha serait alors la seule personne au Panthéon à représenter la classe ouvrière... 

 

Les communistes comme elle, d'un certain point de vue, ont un parcours christique. Le catéchisme  ne fut pas proposé à Martha, mais plutôt le travail de bonne auquel semble-t-il elle préféra encore le travail à la chaîne.

 

L'amour du prochain était inné chez elle.     

 

Wikipédia parle d'elle, ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Martha_Desrumaux

 

♣♣♣

 

Martha Desrumeaux donc ne fréquenta pas le catéchisme, n'en ayant pas eu l'occasion. Pourtant elle était altruiste. J'ai récemment fréquenté des gens qui se disent appartenir à une religion et la pratiquer en allant à Lourdes fréquemment etc. et qui pourtant cultivent la méchanceté avec une sorte de ferveur. Au point d'en devenir assez dangereux pour qui ils n'aiment pas (inventer n'importe quoi pour nuire par exemple).

 

Ces observations me font comprendre que, si je suis preneuse concernant les actions de Jésus : soulager les autres autant que faire se peut (et lui le pouvait beaucoup), je penche vers les gens  naturellement gentils, sans besoin de religion. Celle-ci n'est d'aucun secours pour les autres et parfois même aggrave malheureusement leur méchanceté qui semble chevillée à leur âme.

 

La religion en effet, au vu de mes observations,  ne me semble d'aucun secours à ceux dont la nature (à moins qu'il ne s'agisse de déshumanisation) est de détester ceux qui ne leur ressemblent pas. Désormais je me prends à les détester à mon tour. N'ayant plus l'énergie d'aimer mes ennemis, un précepte cher à Jésus. N'obéissant plus aux préceptes christiques me voilà devenue non chrétienne. Pour autant, je déteste sans haine, c'est à dire sans éprouver le besoin de me venger. Je respecte toujours les chrétiens véritables, qui ne cultivent pas la haine de ceux qui sont différents d'eux...

 

Le sujet est clos. Je ne reviendrai plus là-dessus.      

16:11 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

03/01/2021

Les miracles

Une femme enthousiaste parce qu'heureuse souhaite sur son blog "Bonne année, et des miracles". Elle ne dit pas le traditionnel Bonne année bonne santé, mais "Bonne année et des miracles."

La santé est-elle un miracle ?

Je pense que la santé est quelque chose de naturel.  En soi, elle n'est pas un miracle, le miracle advient s'il y a eu un accident ou je ne sais quoi d'autre et qu'une puissance extérieure et/ou  intérieure rétablit l'état naturel des choses.

 

Pourquoi les miracles ne se produisent pas tout le temps ?

qu'est-ce qui les enraye comme des rayons qu'on ne laisserait pas passer ?

J'ai encore moi-même à ouvrir des synapses pour le comprendre.

Toujours est-il que j'aime les vœux de cette femme qui dit sur son blog "Bonne année et des miracles" comme si elle incitait les gens à accueillir ceux-ci, à ne pas les enrayer.

 

Concernant Yoko, sa façon de mourir m'a heurtée car sans l'intervention du vétérinaire, Yoko, conscient d'être aveugle mais sans la possibilité de s'expliquer ce phénomène  (ses yeux étaient devenus vitreux), d'un coup paralysé, criait son désespoir. Il avait subi un AVC puissance maximale mais était toujours conscient. Le miracle vint par le vétérinaire qui l'endormit immédiatement puis après une autre piqûre, son pouls cessa de battre très vite. Il n'y eut pas de miracle pour Yoko qui était la gentillesse incarnée. Nono sa petite sœur replonge de nouveau dans un cafard terrible. Elle émet des miaulements qui ressemblent à des pleurs.

Qu'est-ce qui a pu enrayer le miracle pour quelqu'un comme moi qui croit aux miracles ? Pourquoi le malheur frappe-t-il les meilleurs d'entre nous le plus souvent ?

Mais si je suis positive je dis que la présence du vétérinaire était un miracle. Je peux le voir comme cela. Il s'est déplacé assez vite vers son cabinet pour abréger les souffrances de Yoko. Preuve que chez les scientifiques aussi il existe de bonnes personnes.

05:39 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2021

Le festin de ce midi ♣♣♣ Tout a changé

Tandis que je faisais quelque pâtes pour Patrick, accompagnées d'un œuf au plat, je décartonnais si bien que, ce faisant, je me suis concocté un sandwich avec un morceau de baguette sur laquelle j'ai étalé de la margarine Oméga 3 de la marque machin, où j'ai glissé des lamelles d'échalote et une saucisse végan qui a le goût de lard mais est faite avec du blé et des  pois. Il n'aurait plus manqué qu'un verre de vin rouge (coupé à l'eau par mesure de prudence) (car j'ai la tête qui tourne dès le premier verre d'alcool,  une garantie appréciable contre l'alcoolisme). Je me suis contentée du sandwich, et d'un verre d'eau avec des bulles. C'était divin. Cet amour de la frugalité me montre à l'occasion que je pourrais refaire la route sans problème.. J'emmènerais le troubadour Patrick s'il était partant, Sam s'il le voulait également (ce dont je doute). Ce serait vraiment bien, une aventure à pied jusque, par exemple, Marseille. Avant de remonter jusqu'en Bretagne par exemple où j'apprendrais à piloter un bateau avec un breton ou une bretonne, étant donné qu'ils et qu'elles sont les plus grands marins du monde. Un sandwich à l'échalote pour la route ?

 

♣♣♣

 

J'aime bien me tester mais il y a des limites. Se fourvoyer dans des situations périlleuses juste pour voir où on en est, si on est devenu ou pas plus costaud à l'intérieur, cela peut être casse-gueule. La curiosité de soi-même, au niveau expérimental, ne doit pas dépasser un certain seuil, j'en ai eu la certitude aujourd'hui.

 

J'ai vécu un cas pratique tout à l'heure par inadvertance. Patrick ayant ingurgité hier soir un carré de poisson qui lui a donné une indigestion (plus jamais de poisson, il préfère les steaks au soja ou les œufs), Patrick étant mal en point donc, je décide, sans crânerie, de partir seule en promenade. N'ai-je pas fait la route dans ma jeunesse ? Qu'ai-je à craindre ?

Sans esprit d'aventure, je vais dans un endroit très arboré, le visage couvert de mon masque (bleu marine), selon la loi en vigueur à Béthune.  C'est là que j'ai subi le test inattendu, non désiré, sur mon degré d'intrépidité.  Je rencontre un homme, sans masque, et promenant un chien minuscule. Je regarde le chien, mes yeux sourient au bonhomme. Qu'a-t-il interprété de ce sourire qui se voulait débonnaire, bienveillant envers le moustique chien ? Toujours est-il que son visage grimace, ses poings se serrent. Il est à l'arrêt devant moi puis regarde en arrière et en avant s'il y a du monde. Merci le hasard : il y avait du monde qui arrivait au loin des deux côtés. 

 

Rien n'est plus pareil, tout a changé. On ne peut plus faire la route de nos jours. Le monde est devenu trop violent. J'ai rejoint mes pénates par une rue très fréquentée en pensant à la condition des femmes. Mais oui, bon sang, beaucoup de  gars aujourd'hui ont des problèmes avec les femmes. Le mot féminicide est bien relié à une réalité. Je suis plutôt grande, je fais maintenant 1m68 ; l'homme était plus petit mais s'il l'avait pu, il m'aurait volontiers dézinguée, je l'ai senti.

 

Ces femmes que l'on agresse, d'après certains témoignages émanant d'elles, d'aucuns les culpabilisent et même d'autres femmes. Un cas de figure de la culpabilisation éventuelle tout à fait plausible d'après mes propres observations : "il devait y avoir en vous un fond d'orgueil car Dieu ne vous a pas secourue." Une aberration possible parmi d'autres.

J'ai pris là un exemple extrême cependant, émanant d'un bigot radical (toutes religions confondues), mais la culpabilité peut s'exprimer aussi de la part de laïcs machos. Du type : "qu'est-ce qu'elle avait besoin d'aller traîner par là, celle-là ?"

 

 

Courage à nous, belles ou laides, jeunes ou vieilles, soyons solidaires en ces temps difficiles. Et la route dans tout cela ? C'était du temps où il eut un moment de grâce... vers les années 1970, que l'on pouvait faire la route sans se faire agresser. Hormis sûrement quelques malheureuses exceptions. Quant à mon degré d'intrépidité, il est celui d'une femme d'un certain âge, qui ne doit pas jouer avec le feu.

 

18:34 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)