04/12/2020
Ce matin je lis en poésie Jean Plume ♣♣♣ Le géographe
Hélas je n'ai pas retrouvé le lien du blog de Jean Plume. Ce sera pour une autre fois. Des textes interpellants, et poétiques.
Il n'est pas mal non plus, celui qui s'est pointé ensuite sur ma barre de gauche :
http://rouge-ecarlate.hautetfort.com/
♣♣♣
Hier soir, au lit très tôt sous trois couettes et sur un plaid très chaud, posé sur le drap de dessous.
J'y ai découvert, écoutant la radio dans un demi sommeil, mais captant quand même pas mal de choses, un géographe, cela, juste après avoir apprécié une lecture-audio du Grand Meaulnes, épisode 4, très bien lue.
Élysée Reclus aurait été content de discuter avec lui :
02:58 Publié dans Blog Mémo, Géographie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
02/12/2020
Ce soir, le pape François
Pape François
Le pardon n’implique pas l’oubli. Nous disons plutôt que lorsqu’il y a quelque chose qui ne peut, en aucune manière, être nié, relativisé ou dissimulé, il est cependant possible de pardonner. Lorsqu’il y a quelque chose qui ne doit jamais être toléré, justifié, ou excusé, il est cependant possible de pardonner. Quand il y a quelque chose que pour aucune raison nous ne pouvons nous permettre d’oublier, nous pouvons cependant pardonner. Le pardon libre et sincère est une grandeur qui reflète l’immensité du pardon divin. Si le pardon est gratuit, alors on peut pardonner même à quelqu’un qui résiste au repentir et qui est incapable de demander pardon. Ceux qui pardonnent en vérité n’oublient pas, mais renoncent à être possédés par cette même force destructrice dont ils ont été victimes. Ils brisent le cercle vicieux, ralentissent le progrès des forces de destruction. Ils décident de ne pas continuer à inoculer dans la société l’énergie de la vengeance qui, tôt ou tard, finit par retomber une fois de plus sur eux-mêmes.
Cependant, nous ne parlons pas d’impunité. Mais la justice ne se recherche que par amour de la justice elle-même, par respect pour les victimes, pour prévenir de nouveaux crimes et en vue de préserver le bien commun, mais certainement pas pour évacuer sa colère. Le pardon, c’est précisément ce qui permet de rechercher la justice sans tomber dans le cercle vicieux de la vengeance, ni dans l’injustice de l’oubli. Quand des injustices sont commises de part et d’autre, il faut clairement reconnaître qu’elles peuvent ne pas avoir la même gravité ou n’être pas comparables. La violence exercée par les structures et le pouvoir de l’Etat n’est pas au même niveau que la violence perpétrée par des groupes particuliers. De toute manière, on ne peut pas demander que l’on se souvienne uniquement des souffrances injustes d’une seule des parties. Comme l’on enseigné les évêques de Croatie: Nous devons à toutes les victimes innocentes le même respect. Il ne peut ici y avoir de différences raciales, confessionnelles, nationales ou politiques.
Je demande à Dieu de préparer nos cœurs à la rencontre avec nos frères au-delà des différences d’idées, de langues, de cultures, de religions; demandons-Lui d’oindre tout notre être de l’huile de Sa miséricorde qui guérit les blessures des erreurs, des incompréhensions, des controverses; demandons-Lui la grâce de nous envoyer avec humilité et douceur sur les sentiers exigeants, mais féconds, de la recherche de la paix.
Pape François, Tous frères / Fratelli tutti – Lettre encyclique sur la fraternité (Saint-Augustin, 2020)
23:40 Publié dans Lecture, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
La Creuse
J'ai regardé le polar se passant dans la Creuse hier soir. C'est une superbe région la Creuse. Ceux qui y habitent ont de la chance. Mais les politiques d'une certaine époque ne se sont appuyés que sur cet argument pour séparer des familles de la Réunion, en vue d'y envoyer des enfants orphelins, ou pas, dans certains cas, de façon autoritaire, très coercitive donc. Enfants d'un coup séparés de ceux qu'ils aiment ! Qu'importe le décor en ces cas-là. Plutôt un bidonville que la Creuse pourvu que l'on reste auprès de ceux qui nous sont chers. Qui plus est, si certains orphelins furent bien accueillis, d'autres durent travailler à la ferme, interrompant leur scolarité, si j'ai bien compris, et pour les pires des cas, durent dormir dans la grange, dans la paille. Se retrouver d'un coup sur la paille, mais oui.
Le polar en question a traité de ce sujet des enfants de la Réunion obligés de quitter leur île pour rejoindre la Creuse, ce diktat allant d'une période qui débuta vers les années fin 60 si je me souviens bien, jusque 1982. La France a reconnu cette grave erreur qui selon des victimes devrait être dans les livres d'histoire comme l'histoire de l'esclavage des Noirs. Voilà. C'était un polar sociétal bien mené, qu'il fallait regarder.
Cela dit, ce matin, j'ai fait une merveilleuse séance de Yoga, simple pour mes vieux os, et je le redis, merveilleuse, comme la chaleureuse et belle personne qui l'anime :
Ici :
10:43 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)